Merci pour les vieux gâteux, vous êtes très aimable, mais personnellement je n’avais que 6 ans en 1968, donc je ne pense pas rentrer dans votre catégorisation simpliste. La contestation du néolibéralisme ne me paraît pas de toute façon réservée à l’âge mûr, ou alors quel monde bizarre que celui ou les anciens auraient le goût de la révolte et les jeunes la moelle de la soumission !
Le néolibéralisme n’a rien à voir avec la liberté. Voir par exemple cette délicieuse citation reprise par Raoul Marc Jennar et Laurence Kalafatides : « »Quelque chose doit remplacer les gouvernements, expliquait David Rockefeller, fondateur du Groupe Bilderberg et de la Commission Trilatérale. Le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire.« Laissera-t-on s’accomplir son rêve ? »
Quant à croire que la libéralisation totale est systématiquement bénéfique au pouvoir d’achat de l’ensemble des citoyens, c’est à mon avis se ficher bien profondément le téléphone portable dans l’oeil : voir par exemple l’entente illicite prouvée entre les trois opérateurs de téléphonie mobile français pour pratiquer les mêmes tarifs astronomiques et annihiler toute concurrence. Quant à l’idée de faire peser le financement des systèmes sociaux sur la consommation, elle a justement pour conséquence d’amputer le pouvoir d’achat de tous.