@Pierre
vous ne m’avez pas interpellé mais je me permets de réagir :
Vous semblez réduire le libéralisme à peu de chose :
"1. D’abord les criteres de recrutement : La nationalite n’est absolument pas un parametre. [...]
Le diplome n’a pas d’importance. "
Quel rapport avec le libéralisme ?
« 2. La mise en concurrence des salaries est certaines. [...] Et les salaires ne tendent pas vers le bas du tout ¡ Bien au contraire ils augmentent »
Vous l’avez dit vous même, vous êtes dans un secteur qui marche particulièrement bien, qui n’est peut être pas représentatif. Peut être qu’il y a un manque de personnels compétents particulier ?
Je peux vous dire que dans mon secteur, on choisit le fournisseur le moins chère, point barre et tant pis pour le coût social !
Et je crois que l’actualité sur les produits « défectueux » (c’est un euphénisme) fabriqués en Chine est assez symptomatique des effets de bord de cette recherche permanente de la baisse des coûts : on réduit les salaires (au détriments du salarié qui est aussi consommateur) et/ou on réduit la qualité des produits, les tests de sécurités (au détriment du consommateur).
« 3. Le marche du petrole est probablement le plus ancien et le meilleur sujet d’analyse du liberalisme americain. »
Pas d’accord, c’est au contraire un secteur très particulier. Si vous parlez du pétrole en tant que matière première, il n’y a pas à proprement parler « production » mais plutôt « extraction » et pour l’extraire, il faut contrôler la source ce qui mobilise des politiques internationales particulières, on est très loin du « libéralisme » dans le sens où il n’y aurait pas d’intervention de l’état ! Et que dire de l’Opep qui fixe les prix ? Elle est où la concurrence ?
« Maintenant je ne parle aucunement dans ce constat des problemes futurs de reserves de petrole et de l’effet d’une civilization basee sur la carbone. C’est un tout autre debat. »
Pas vraiment un autre débat : nous sommes dans une logique de croissance/production/consommation : selon cette logique, il faudrait encourager la consommation pour créer des emplois, même si cette consommation n’est pas vraiment nécessaire et cela a un coût environnemental.