• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Internaute

sur Les incohérences du Conseil constitutionnel : censure sur les statistiques


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Internaute Internaute 16 novembre 2007 13:56

La constitution parle d’origine tout court, pas d’origine ethnique. A l’époque où elle a été écrite il s’agissait d’origine sociale et le but de cet article était d’abolir les discriminations dont auraient pû être l’objet des citoyens d’origine paysanne par rapport à des bourgeois ou des nobles. Les ouvriers à l’époque n’existaient quasiment pas.

Quand au terme race, toujours à replacer dans le contexte de 1789, il fait référence aux races régionales. Aujourd’hui cela fait hurler les bien-pensants étriqués qui n’ont jamais rien vu, mais à l’époque on considérait que les bretons n’étaient pas de la même race que les béarnais. Par conséquent, là encore, il ne s’agissait pas du sens que l’on donne aujourd’hui aux races.

Je vous cite à ce propos un extrait du discours que Georges Clemenceau fit à Strasbourg le 4 novembre 1919. « Ce n’est rien de dire qu’on veut la France grande. Le résultat dépend de nous. A l’oeuvre ! Disons moins et travaillons plus au lieu de vivre dans la crainte de nous surmener. Que notre émulation soit d’une puissante reprise de l’historique vitalité d’une race, qui a trop fait pour accepter de moins faire, quand s’ouvre à ses efforts le plus beau champ d’activité. Une civilisation trop raffinée peut détendre des ressorts. L’Allemand nous a rendu le service de nous rappeler au devoir envers nous-même ». (Est-ce que l’arabe nous rendra ce même service ?) J’aime bien ce texte qui est tout à fait d’actualité au moment de la réforme du régime des privilèges des fonctionnaires et de la politique d’affaiblissement de notre peuple.

Le Conseil Constitutionnel est un cocon à coquins qui clament tous les jours qu’ils ne font pas de politique mais ne prennent des décisions qu’en fonction de celle-ci. A des mots écrits il y a 200 ans on peut faire dire n’importe quoi.

Le jugement rendu n’a aucune justification légale ni morale. Il s’inscrit uniquement dans la politique actuelle de disparition de la communauté française et de l’instauration d’un pouvoir supranational. Dés lors, tout ce qui peut justifier la rélégation en deuxième puis troisième classe du peuple français en France est bon à prendre.

Vive de Gaulle et son droit des peuples à disposer d’eux-même. Ce droit est refusé aux français. Il faut un référendum sur l’immigration.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès