Les incohérences du Conseil constitutionnel : censure sur les statistiques
L’article 63 de la loi sur l’immigration introduisait explicitement la possibilité d’effectuer en France des statistiques raciales que les termes employés dans le texte de loi désignent comme statistiques « ethniques ».
Le Conseil constitutionnel a jugé ce 15 octobre 2007 que l’article 63 sur les statistiques ethniques est contraire à la Constitution comme ne prenant pas en compte l’article 1 de la Constitution, qui stipule que « la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ». Le Conseil a donc jugé que les traitements nécessaires aux études statistiques « ne sauraient reposer sur l’origine ethnique ou la race ».
C’est intéressant car cette décision montre que les membres du Conseil constitutionnel manquent à l’évidence de bon sens.
L’article 1 de la Constitution précise que l’égalité de la loi doit être assurée indépendamment de trois considérations qui sont nommées : l’origine, la race, la religion.
Si vraiment l’article 1 de la Constitution interdisait de faire des statistiques raciales (ou ethniques) alors par la même occasion il interdirait également de faire des statistiques sur la répartition des groupes de citoyens par leur origine, donc par exemple par le lieu de naissance, ou par pays de naissance. Relisez donc l’article 1 de la Constitution, et constatez que ce qui s’applique à la race, s’applique également à l’origine des citoyens.
Par extension, le lieu de naissance, par exemple, ne devrait pas figurer dans vos pièces d’identité et ne devrait pas être relevé lors des recensements.
Pourtant les statistiques officielles existent qui comptabilisent les groupes de citoyens par leur origine. Par exemple les statistiques officielles françaises existent qui comptabilisent la répartition de la population selon le pays de naissance ou selon la nationalité, ou selon la nationalité des parents.
Puisque les statistiques par origine sont courantes depuis des décennies les statistiques raciales doivent aussi être possibles dans le respect de l’article 1 de la Constitution qui met l’origine et la race au même niveau de traitement égalitaire devant la loi.
67 réactions à cet article
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La notion de « race » chez les humains est une vue de l’esprit, un chimère scientifique.
Dès lors, le mot même devrait disparaître de tous les textes (Constitution, lois...) Seule la notion d’ethnie peut-être retenue.
A noter également qu’il existe des gens « ethniquement français » qui sont nés à l’étranger et de nombreux « ethniquements étrangers » qui sont nés en France.
Votre argumentaire sur le lieu de naissance des français ne tient pas.
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même remarque. J’ajoute, les critères de lieux de naissance sont factuels et administratifs au contraire de ceux auxquels l’auteur fait allusion : race, ethnie, ...
Ce texte est un sophisme de plus, au service d’on ne sait quelle idéologie. L’auteur peut-il préciser laquelle ?.
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Vous jouez petit bras, quand vous dites « par extension, le lieu de naissance, par exemple, ne devrait pas figurer dans vos pièces d’identité et ne devrait pas être relevé lors des recensements. » Toute discrimination doit être bannie, et toute étude devrait être interdite sur une quelconque discrimination, à commencer par les plus urgentes :
- toutes les caractéristiques médicales, déjà couvertes par le secret médical, mais ça suffit pas : groupe sanguin, maladies familiales, etc. On n’a pas le droit de discriminer sur des caractéristiques génétiques ou sanitaires, et les statisticiens ne devraient pas s’intéresser à des sujets aussi malsains.
- la taille et le poids : chacun sait que les gros sont victimes de discriminations, pas question de relever ces particularités qui sont le lit de la haine entre citoyens, il doit être interdit de connaître le nombre de maigres et de gros en France.
- les patronymes (et les prénoms), révélateurs d’origines utilisés à fins discriminatoires : une Rachida est plus défavorisée qu’une Pauline-Marie, ou un Yaya qu’un Louis-Nicolas. L’annuaire du téléphone doit donc être interdit, ou alors seulement si on adopte un ordre non-alphabétique pour présenter les noms.
- la nationalité : il est étrange que le Conseil Constitutionnel, dans sa grande sagesse, laisse encore établir des statistiques sur la nationalité, premier facteur discriminant dans les traitements entre citoyens et immigrés. Les recensements de toute sorte devraient être bannis, et je propose même un changement de Constitution pour graver cette réforme dans le marbre.On a atteint le comble du ridicule hier ? Non, le pire reste à venir...
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L’interview de Jean-Louis Debré dans le monde montre bien les raisons très claires de cette décision :
- L’amendement sur le comptage ethnique, inspiré par la Cnil, visait à encadrer plus strictement des études statistiques sur les discriminations. Pourquoi l’avoir censuré ?
- Pour deux raisons. Cela n’avait rien à faire dans une loi sur l’immigration. Et nous avons voulu rappeler au législateur, s’il souhaite légiférer dans ce domaine, des règles de base : il est possible de se fonder sur des données objectives, comme le lieu de naissance ou la nationalité, mais certainement pas sur l’origine ethnique, ni sur la race. C’est inscrit dans l’article 1er de notre Constitution.
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La constitution parle d’origine tout court, pas d’origine ethnique. A l’époque où elle a été écrite il s’agissait d’origine sociale et le but de cet article était d’abolir les discriminations dont auraient pû être l’objet des citoyens d’origine paysanne par rapport à des bourgeois ou des nobles. Les ouvriers à l’époque n’existaient quasiment pas.
Quand au terme race, toujours à replacer dans le contexte de 1789, il fait référence aux races régionales. Aujourd’hui cela fait hurler les bien-pensants étriqués qui n’ont jamais rien vu, mais à l’époque on considérait que les bretons n’étaient pas de la même race que les béarnais. Par conséquent, là encore, il ne s’agissait pas du sens que l’on donne aujourd’hui aux races.
Je vous cite à ce propos un extrait du discours que Georges Clemenceau fit à Strasbourg le 4 novembre 1919. « Ce n’est rien de dire qu’on veut la France grande. Le résultat dépend de nous. A l’oeuvre ! Disons moins et travaillons plus au lieu de vivre dans la crainte de nous surmener. Que notre émulation soit d’une puissante reprise de l’historique vitalité d’une race, qui a trop fait pour accepter de moins faire, quand s’ouvre à ses efforts le plus beau champ d’activité. Une civilisation trop raffinée peut détendre des ressorts. L’Allemand nous a rendu le service de nous rappeler au devoir envers nous-même ». (Est-ce que l’arabe nous rendra ce même service ?) J’aime bien ce texte qui est tout à fait d’actualité au moment de la réforme du régime des privilèges des fonctionnaires et de la politique d’affaiblissement de notre peuple.
Le Conseil Constitutionnel est un cocon à coquins qui clament tous les jours qu’ils ne font pas de politique mais ne prennent des décisions qu’en fonction de celle-ci. A des mots écrits il y a 200 ans on peut faire dire n’importe quoi.
Le jugement rendu n’a aucune justification légale ni morale. Il s’inscrit uniquement dans la politique actuelle de disparition de la communauté française et de l’instauration d’un pouvoir supranational. Dés lors, tout ce qui peut justifier la rélégation en deuxième puis troisième classe du peuple français en France est bon à prendre.
Vive de Gaulle et son droit des peuples à disposer d’eux-même. Ce droit est refusé aux français. Il faut un référendum sur l’immigration.
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Je signale à votre attention que la Constitution applicable en France est celle du 4 OCTOBRE 1958, pas celle de 1789.
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« »« J’aime bien ce texte qui est tout à fait d’actualité au moment de la réforme du régime des privilèges des fonctionnaires et de la politique d’affaiblissement de notre peuple. »« »
C’est vrai qu’un texte bien haineux (bons français contre méchants allemands) s’imposait pour opposer, une fois de plus les « fonctionnaires privilégiés » aux bons français pris en ôtages.
Un texte de 1919, d’actualité ! On croit rêver !
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« Quand au terme race, toujours à replacer dans le contexte de 1789, il fait référence aux races régionales. Aujourd’hui cela fait hurler les bien-pensants étriqués qui n’ont jamais rien vu, mais à l’époque on considérait que les bretons n’étaient pas de la même race que les béarnais. »
Et si je m’en réfère à certains de vos commentaires (il me semble que vous faites partie de ceux qui défendent la notion de race, en se référant notamment aux races animales), un Béarnais et un Breton serait-il de même « race » ? Parce que par exemple une bretonne pie noire n’est pas de même race qu’une blonde d’Aquitaine.
Si l’on raisonne plutôt en terme d’ethnie, le fossé culturel séparant un breton d’un béarnais en 1789 est certainement plus important plus important que celui séparant un fils d’immigré algérien et celui d’un fils de français sinon de souche (il n’y en a guère) tout su moins issu d’une famille installée depuis plusieurs siècles sur le sol du territoire français d’aujourd’hui (je tiens à ce aujourd’hui, le territoire français ayant beaucoup varié et variera encore au cours de l’histoire).
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Et d’ailleurs il y a parfois plus de différence entre « certaines peuplades » Françaises qu’entre indigènes et étrangers...
Le blond d’Aquitaine préfère le méchoui à la choucroute...et la cabrette Landaise ressemble beaucoup plus à la cornemuse Ecossaise qu’à l’épinette des Vosges, le pastis est plus proche de l’arak que du genièvre.
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Martin,
Bel article qui démontre une fois de plus cette incroyable hypocrisie au pays de Descartes et Pascal. Sous prétexte de non discrimination ou d’antiracisme des individus prétendument de bonne foi, privent de tout moyen de défense sérieux les victimes du racisme.
Comment combattre un mal sans le connaitre, le mesurer et connaitre l’efficacité des mesures prises ? L’INED est depuis longtemps pour et se plaint que la loi l’empêche de travailler. Mais des gens bien au chaud viennent ici ou ailleurs balancer un savoir rempli d’ignorance pour dire leur bonne conscience : « le fichage ethnique, c’est le retour de Vichy, les Juifs en ont été victimes, il n’y a pas de race, pas d’ethnie... ». Quelle méchante connerie !!!
Allez le dire à un Arabe ou un Noir qui ne peut trouver ni travail, ni logement du fait de sa couleur. Qui ne pourra jamais se fondre dans la masse et dire « je ne suis pas Noir, je ne suis pas Arabe » comme peut le faire un Juif européen, puisque sa tronche le suivra partout. Allez lui expliquer vos théories merdiques sur l’unicité de la race humaine et « le fichage ethnique vichyste ». Aujourd’hui, ce sont les Arabes et les Noirs themselves qui réclament de pouvoir être comptés, alors où est le problème Mesdames, Messiers les nouveaux censeurs ?
Et qu’on ne s’appuie pas sur les racistes avérés qui hurlent à l’envahissemnt islamistes pour se voiler la face. Parceque concernant ceux-là, que leur répondez-vous quand ils disent que la France est envahie de parasites étrangers. d’Arabes et de Noirs non intégrables ? Vous n’avez aucun chiffre de l’immigration, de la répartion raciale, du travail, de l’accès au logement, de l’éducation, du chômage, de la natalité, de la criminalité, du logement, des allocations... Rien de rien. Que leur dites-vous ? Qu’il faut être humain, que ces de pauvres bougres que la France dans sa haute mission doit sauver, qu’on est tous pareils.. ? Et qu’attendez vous d’eux comme réaction ? Qu’ils hurlent à votre insconcience. Cela vous fait plaisir, votre humanisme est avéré, votre bonne conscience flatéee.
Je vais vous décevoir mais avec cette attitude irrationnelle, vous faites pire que les racistes qui s’assument. Eux au moins ont le prétexte de l’écran de fumée que vous maintenez sur la question pour laisser libre cours à leurs fantasmes.
Brisez le thermomètre n’a jamais fait baisser aucune température. « Cachez-moi cette réalité que je ne saurais voir ».
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Le « racisme » dont vous parlez n’est pas limité aux seuls arabes ou noirs, mais aussi aux gros, aux nains, aux handicapés et là que répondez vous quand un arabe gros et handicapé se voit refusé un logement ?
N’êtes vous pas de ceux-là qui sourient entendre un accent régional qu’on dit fleuri, sous jacence de la plouquitude provinciale ?
Voyez déjà nos médias qui réfutent le droit à l’antenne dès lors que le Marseillais sonne Marseille ou le Toulousain, Toulouse. Alors ajoutons y le hâle de la peau, les yeux bridés ou le comptage ethnique et nous sommes à plein dans le communautarisme sélectif qui a partout montré ses limites et ses dangers.
Les camps ce n’était pas que des juifs, mais aussi des présupposés juifs, des gitans et des handicapés, des voyageurs ou toutes personnes catégorifiées par statistiques ou suppositions.
Quand on cherche à trop bien connaître son voisin, il y a anguille sous roche et nul ne peut affirmer que ce qui est un atout statistique aujourd’hui ne peut être une arme machiavélique demain, et à ce compte, il est préférable de s’abstenir plutôt que de tourner le manche qui nous bastonnera.
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Le communisme a lui aussi sombré dans le mensonge institutionnel.
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@ Act
« »« »le fichage ethnique, c’est le retour de Vichy, les Juifs en ont été victimes, il n’y a pas de race, pas d’ethnie...« . Quelle méchante connerie !!! »« »
Un mélange de tout avec n’importe quoi. Effectivement, il n’y a pas de « races » humaines. Des ethnies, si ! Et les juifs ne peuvent être classés ni dans une catégorie ni dans l’autre, le judaïsme étant une religion, une philosophie. Donc, votre référence au nazisme ne sert qu’à alimenter l’émotionnel, pas le rationnel auquel vous semblez très attaché.
« »« Aujourd’hui, ce sont les Arabes et les Noirs themselves qui réclament de pouvoir être comptés, alors où est le problème Mesdames, Messiers les nouveaux censeurs ? »« »
Et pour quelle raison demandent-ils ce « fichage » ? Ne serait-ce pas pour demander la protection de la loi ? La question que vous ne vous posez pas est celle de la nécessité de cette loi « anti-discriminations ». Vous la jugez donc utile, souhaitable et souhaitée ? Pas moi, tout simplement parce que je ne suis pas « raciste ». Si vous avez besoin de cette loi, c’est bien une preuve. Aussi, ne venez pas donner ici vos leçons aux « nouveaux censeurs » : vous en êtes un autre qui s’ignore (et ce n’est même pas certain.)
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5A3N5D,
Vous devriez commencez par lire avant de répondre. Dans mon post « les Juifs » sont une citation pas une catégorisation quelconque de ma part.
Mais pour vous éclairer sur ce point qui semble vous préoccuper, aussi bizarre que cela puisse paraître, si on s’interroge un instant on se rend compte que les Juifs au départ peuple sémite du Moyen-Orient (comme les Arabes) sont devenus une ethnie européenne (Ashkenaze). Puisqu’ils ont développé une langue et que la juidaité se transmet par les gènes sans aucun rapport avec la religion ou une philosophie. Les fameux juifs athés devraient vous évoquer quelquechose. On va arrêter là cette digression.
Par ailleurs, je parle de Vichy pas des nazis, même s’il y a une vague rime ce n’est pas pareil. L’émotionnel, ce n’est pas moi qui le recherche Monsieur, mais des gens comme vous qui en ont fait leur seule arme. Alors il y mise tout, même le peu de dignité qu’on pourrait leur prêter.
Eh beh, mal joué ! Vous prétendre non-raciste au prétexte que d’être opposé à une loi antiraciste est le comble de la mauvaise foi et du ridicule. De là à me traiter de raciste pour ma position intransigeante contre les discriminations comme vous le faites par la suite est la seule cohérence de votre post.
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« »« L’émotionnel, ce n’est pas moi qui le recherche Monsieur, mais des gens comme vous qui en ont fait leur seule arme. »« »
Bien ? Faisons donc dans le rationnel le plus pur, dans le scientifique.
- Définition d’une race : en taxonomie, est considérée comme « race » l’ensemble des êtres vivants pouvant procréer entre eux et donnant une descendance féconde (notion d’interfécondité.)
Un aborigène australien et un inuit pourront avoir une descendance non fertile : ils font donc partie de la même race. Un mongol et un indien de Patagonie auront les mêmes facultés, etc, etc....
Toujours convaincu qu’il existe « plusieurs races humaines » ? Moi pas. Donc, le « raciste », au sens étymologique du terme, ce n’est pas moi et je vous laisse l’entière responsabilité de dénoncer les « théories merdiques » des gens qui, comme moi, réfutent scientifiquement la notion de « race ».
Quant à votre mention des juifs et vos allusions à Vichy, essayez de ne pas trop laisser votre subconscient vous jouer des tours.
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5A3N5D,
Question « subconscient », vous avez des tonnes à revendre. Un mot, un seul a suffit à vous retourner l’esprit. « Est-ce grave Dr ? » devriez-vous vous demander. Mais j’arrête là. Le sujet est trop important pour se laisser entraîner dans un autre jeu macabre.
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Act je suis plutôt d’accord avec vous sur les « statistiques ethniques » et sur le constat de l’INED.
Malgré tout, la question n’est pas simple et deux faits m’interrogent particulièrement.
Le régime de Vichy que vous évoquez, a été très « efficace » comme auxiliaire de l’occupant notamment en ce qui concerne l’autre peuple maudit par les Nazis, c’est à dire les Roms (bien que les Nazis soient bien obligés de les considérer comme « aryens » puisque peuple indo-européen, ils leur reprochaient de n’avoir aucune culture propre). En effet, au début du XXème siècle, la France avait mis en place un système de carnets anthropométriques (http://www.gisti.org/doc/plein-droit/35/circuler.html) (http://laniel.free.fr/INDEXES/PapersIndex/ID_CARDS/P_PIAZZA/Piazza_Carnet_A nthropo.htm) qui furent très « utiles » dans la chasse aux Roms. Le bémol étant que ces carnets furent dès le début un instrument de coercition, ce que ne sont pas les statistiques demandées par l’INED.
La deuxième chose est sur l’utilisation que pourraient faire certains xénophobes de ces statistiques. J’ai eu l’occasion de m’opposer sur ce site à un commentateur qui utilisait les travaux de Farhad Khoroskhavar sur « l’Islam dans les prisons » pour essayer d’expliquer que les musulmans étaient criminels par nature puisque 60 à 80% des détenus français étaient musulmans (alors qu’au niveau de la population on estimerait le nombre de musulmans à 4%)
Il va de soi que ce commentateur n’avait aucune notion de statistiques, qu’il oubliait que ces chiffres n’étaient qu’une estimation, ne concernaient que les prisons des grands centre urbains (ou proches de ceux-ci) où la proportion de musulmans dans la population est certainement supérieure à ces fameux 4 % et surtout qu’il pouvait tout au plus à partir de ces deux seuls chiffres établir une corrélation mais certainement pas une causalité (il aurait pour cela prendre en compte d’autres critères, niveau de vie, lieu de résidence, natures des délits....).
Malgré tout, sans données chiffrées, il est difficile de juger de l’ampleur des discriminations.
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Masuyer,
Votre prudence sur la question est tout à fait compréhensible. C’est d’ailleurs une position en droite ligne de votre humanisme. En revanche dès mon premier post je répond à vos interrogations avec deux arguments principaux :
* A la différente des minorités européennes qui ont souffert sous Vichy, les victimes actuelles des discriminations ont une physionomie différente (minorités visibles) de la majorité. Elles ne peuvent donc pas se fondrent physiquement dans la masse quelques soit leur degré d’intégration ou d’assimilation.
Tout comme les femmes, ces gens sont reconnaissables entre mille. Cette différence est un fait que ne créeraient donc absolument pas les stats ethno-raciales
* Ne pas compter, c’est se priver d’outils indispensables à la connaissance de l’état des lieux et à l’évaluation des mesures qu’on pourrait prendre ou tout simplement, au suivi de l’évolution sociale hors de toute mesure volontariste.
S’opposer à ces stats n’est absolument pas rationnel car c’est s’opposer à la réalité, donc à la vérité. Qu’il faille les manipuler avec prudence, est une évidence. Mais une fois encore, la plus grande transparence s’impose. Le reste n’est que détails techniques.
Vous remarquerez que ceux qui s’y opposent d’un bord ou de l’autre cachent des intentions inavouables absolument odieuses : suivez le fameux Njolnir qui n’y voit en réalité que perte d’avantages. Quand aux racistes qui bavent à cette idée, je vais vous rassurer. Leur meilleur allié est l’opacité actuelle mère de tous les fantasmes. La vérité leur couperait tout argument.
Je concluerai rapidement sur la notion de race : Si biologiquement ce terme est aujourd’hui récusé, il ne demeure pas moins vrai que sur le plan de la réalité bilogique, il existe des différences physionomiques et morphologiques nettes, et même physiologiques bien moindres mais réelles entre de grands groupes humains. On ne peut le nier et si on le reconnait quel terme utiliser pour le verbaliser ?
Par ailleurs, ce terme reste très largement utilisé juridiquement et scientifiquement avec les catégories sexe et religion notamment. Dans ces cas, il n’est absolument pas connoté négativement.
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@masuyer
Il n’est pas nécessaire d’aller chercher le Maréchal.
L’aimable Romano Prodi souhaite en ce moment même chasser les Roms de son royaume, ce que je trouve trés amusant et qui montre bien à qui on a à faire avec l’UE. En effet, ce brave Romano a été si mes souvenirs sont bons, Président de la Commission Europénne, grand défenseur des Droits de l’Homme et promoteur de l’élargissement sans limite de l’UE. A cette époque il n’a pas eu la capacité mentale d’imaginer les problèmes à venir pour son propre pays.
C’est pourtant ce genre d’individus qu’on continue à pousser en avant. Les phrases qui commencent par « Il n’y a qu’au niveau européen qu’on pourra.... » me font plutôt sourire quans on voit ce qui se passe. Cette UE est un repoussoir.
La critique du Maréchal vient de ce qu’on veut absolument faire croire que ce genre de mesures est nécessairement de droite et fachiste, alors que les faits récents montrent que c’est une position socialiste. Romano Prodi ne fait partie des descendants de Mussolini mais du Parti Socialiste Italien. D’ailleurs, il n’y avait pas plus anti-nazi que le Maréchal. Le collabo dans l’histoire était le socialiste Pierre Laval, chef du gouvernement, que le Maréchal a fini par démettre et qui est revenu à son poste de force sous l’autorité nazie.
Rendons à César ce qui est à César. La collaboration est avant tout une affaire communiste et socialiste. Le communiste Thorez appelait les militaires français à déserter si les allemands attaquaient la France. Le PCF a travaillé pour les nazis jusqu’en 1942. Georges Marchais était même engagé volontaire dans les usines Messerschmidt.
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@ Internaute
Que de raccourcis pour étaler une théorie grotesque.
Prodi s’en est pris aux Roumains et non aux Roms, qui si pour certains partagent le même territoire n’en est pas leur terre puisque par définition le Roms est un sans terre.
Quant à faire un amalgame entre les communistes et les socialistes durant la guerre, qui plus est, en généralisant le comportement de ceux-ci, est purement mensonger et malsain, relevant bien de l’idéologie pétainiste, vichiste et nazie.
Les grandes théories sur la probité d’un vieillard sénile fascisant allié d’un tortionnaire à l’esprit girouette semble plus un conte des mille et unes avanies que de la réalité historique.
Croyez vous que vos dire puissent encore tromper et seulement y croyez-vous vous-même ?
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Encore un écho de cet article :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=30764
Je ne vois pas quoi rajouter sur le sujet (à part une réaction de l’auteur aux commentaires ?)
Note : une éthnie n’est pas une race.
Une éthnie se définit par la culture.
Une race se définit biologiquement.
Il y a une seule race humaine et il y a plusieurs éthnies.
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A l’auteur,
Toujours la même sérénade raciste depuis au moins deux articles. C’est sans doute votre petite musique intérieure , elle sonne pourtant comme une crécelle.
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Certain commentateurs estiment que les races n’existent pas.
La perception de l’existence des races humaines est très spécifique en France. La doctrine officielle interdisait pendant des décennies la distinction raciale.
Chaque citoyen est libre d’avoir des opinions quelles qu’elles soient. Si certains citoyens pensent que les races n’existent pas c’est leur droit. Ils sont libres d’avoir les croyances qui leur conviennent.
Le Conseil constitutionnel estime que les races existent comme existent les ethnies, en disant que les traitements nécessaires aux études statistiques « ne sauraient reposer sur l’origine ethnique ou la race ». Il ne dit pas que les ethnies ou que les races n’existent pas. Le Conseil constitutionnel dit qu’il ne permet pas les statistiques sur les bases raciales ou ethniques, de même qu’il ne permet pas les statistiques sur les bases religieuses ou des origines. S’il met au même niveau de considération les ethnies et les races avec les religions et les origines, il reconnaît l’existence de ces caractéristiques de différenciation.
Le Conseil constitutionnel prend pour référence l’article 1 de la Constitution.
L’article 1 de la Constitution reconnaît l’existence des races, comme il reconnaît l’existence des origines, comme il reconnaît l’existence des religions, en mentionnant explicitement trois considérations : l’origine, la race, la religion.
Concernant la perception en France de l’existence des races, une constatation est intéressante : la revendication en France de l’identification raciale a été ces dernières années fortement appuyée par des Noirs. Des associations nombreuses ont été créées pour défendre les intérêts des Noirs. Donc il apparaît qu’en France aussi, même si pendant des décennies on niait officiellement l’existence des races, dans les faits on devient à présent progressivement capable d’identifier publiquement des Noirs ou d’autres races, comme on en a toujours été capable ailleurs dans le monde.
C’est un fait que des associations nombreuses ont été créées en France avec pour objectif de défendre les intérêts de Noirs.
Autrement dit, on constate donc en France par les faits que c’est un droit démocratique de pouvoir dire « j’appartiens à la race X et je veux défendre les intérêts de ma race ». Les faits prouvent que les Noirs ont le droit en France de le revendiquer.
Vous pouvez lire d’avantage dans l’article « Les races et les Français », lien :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=30764
Ces associations qui défendent les intérêts de Noirs ont apparemment rencontré un soutien général, y compris le soutien de la Ligue des droits de l’Homme, c’est du moins ce que l’on peut supposer en parcourant le site de la section de Toulon de la Ligue des droits de l’Homme. Sur ce site de la LDH de Toulon sont publiés les articles repris du journal Libération et du journal Le Monde (de novembre 2005). Ces articles ne sont pas critiques concernant la création du CRAN (Conseil représentatif des associations noires) [12] :
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1041
Citation : « les Noirs représentent le plus grand groupe social en France à ne pas être fédéré (plus de cinq millions de personnes) ». D’après l’information qui figure sur ce lien, les Noirs sont désormais « fédérés » pour mieux appuyer leurs revendications.
Les Noirs en France se sont donc comptés officieusement ce qui leur permet d’affirmer que leur nombre est en augmentation. Les Blanc européens voudraient peut-être également savoir où ils en sont en France : leur nombre est-il en faible ou en forte diminution comme l’affirment certains citoyens.
Si les citoyens souhaitent savoir comment évolue la répartition des groupes raciaux dans la population française, l’État doit faire preuve de transparence et doit fournir des données officielles recueillies par un institut officiel.
Le fait est que les associations existent en France avec pour objectif de défendre les intérêts des Noirs. Le fait est que ces associations ne sont pas la cible d’attaques de la part d’associations antiracistes ou de la part de la Ligue des droits de l’Homme. Le fait est que ces associations ne sont pas réprimées par les pouvoirs publics. Ces faits prouvent que l’existence de la race Noire est désormais reconnue par les pouvoir publics et par la population.
Par conséquent d’autres groupes raciaux ou ethniques ont sans doute également en France le droit de défendre leurs intérêts, leurs particularités, leurs identités : les « Blancs européens », « Arabes », « Kabyles » etc.
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Votre démonstration est gluante : « des groupes ethniques se forment »===> « ils revendiquent leur caractères »raciaux« ===> »donc les races existent."
Voilà ce que vous nous dites.
Il est vrai que le terme « race » figure dans la constitution de 1958. Néanmoins, sur le seul plan scientifique, la notion de « race » est inacceptable.
« »« Si certains citoyens pensent que les races n’existent pas c’est leur droit. Ils sont libres d’avoir les croyances qui leur conviennent. »« »
Une chance, car la constitution respecte également les croyances ! Le problème est de savoir si le fait de diviser les populations humaines en « races » relève de la croyance, de la science ou de l’éthique. Aussi, je souhaiterais vous poser une question : un russe est-il de RACE slave ? La réponse est bien évidemment non, la race slave n’existant pas, contrairement à ce que prétendait Adolf.
Déclaration de l’UNESCO sur la race et les préjugés raciaux
Article premier
1. Tous les êtres humains appartiennent à la même espèce et proviennent de la même souche. Ils naissent égaux en dignité et en droits et font tous partie intégrante de l’humanité.
Voilà, je l’espère, qui mettra un terme au débat sur les « races » humaines.
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@5A3N5D
En somme vous proposez de dissoudre le CRAN.
Si les races n’existent pas, il ne peut pas y avoir de crime raciste. Par conséquent on doit aussi supprimer la loi Gayssot-Lellouche contre le racisme et l’anti-sémitisme. Les sémites étant une race qui n’existe pas il ne peut pas y avoir dans notre droit de crime anti-sémite.
On sera donc bien obligé de garder la loi Gayssot-Lellouche sous un autre nom, la loi contre les crimes de lèse-juif par exemple. Cela aura au moins le mérite de la clarté.
Quand aux russes, se sont des germano-slaves issus des peuples Rus et Vareg. Ceci bien-entendu sans compter les tartares et autres ethnies qui peuplent ce grand pays.
J’ai une question toute simple. En quoi les races vous gênent ?
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Bonjour,
Je lis AgoraVox depuis quelques mois et l’air du temps m’incite ce jour à m’inscrire et à réagir à cet article. Ou plutôt à ces commentaires. L’article se contente de présenter une incohérence dans la compréhension des premiers termes de la constitution, et de suggérer que ce type de statistique devrait être possible.
Je pense pour ma part que ce type de statistique pourrait être utile, dans divers domaines et notamment un que je souhaite exposer ici. Je veux parler ici de que l’on nomme communément le « délit de sale gueule ».
Que des citoyens lambda soient racistes, certes, pour quelques raisons que ce soit, il en existe. Peut-être un peu trop mais cela n’est pas le sujet. Ce qui me pose problème ce sont les citoyens racistes en charge d’une fonction inévitable dans notre société, c’est à dire le maintien de l’ordre. Nous avons tous l’impression que les citoyens d’apparence non caucasienne sont plus facilement contrôlés, interpellés, voire maltraités que les indigènes de France. Or, qu’en savons-nous réellement ? Quels chiffres, quels rapports, quels statistiques nous permettent d’identifier, de comprendre, et de ne pas seulement « ressentir », cette discrimination ?
Aucune, justement.
Ce genre de « recensement » pourrait être bénéfiquement utilisé à des fins de sensibilisation, d’explication, voire de formation, auprès des professionnels de ce genre d’activité. Il me paraît dommageable de laisser, dans le cadre de son activité professionnelle, transparaître ses convictions personnelles, d’autant plus que celle-ci concerne l’ensemble des citoyens d’un pays.
En conclusion, je pense que ces statistiques devraient exister et être encadrées par des principes d’utilisation qui permettraient de remettre dans le bon ordre, conviction personnelle et engagement professionnel.
Je vous souhaite une bonne soirée et vous remercie pour votre éventuelle attention.
cth
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C’était un peu le point de vue de la CNIL qui soutenait cette possibilité de stats ethniques. Personnellement, j’y suis défovorable tant que la bande à Sarko sera au pouvoir. Trop dangereux avec ceux-là...N’oublions pas que l’UMP n’a eu de cesse de réduire le rôle et les moyens de la CNIL. Récemment, celle-ci s’est vue dotée de qq moyens financiers supplémentaires mais n’était-ce pas pour acheter son soutien pour le vote de cette disposition ?
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Effectuer un « recensement » pour savoir combien d’actes d’ « incivilité » sont commises par les forces de l’ordre à l’égard des membres de certaines populations me paraît relever de la simple utopie : qui sera chargé de comptabiliser ces « manquements » professionnels, sinon les pouvoirs publics eux-mêmes ?
Je ne doute pas que, sur le papier, il n’existerait plus aucune trace des diverses expressions du « délit de sale gueule » mais que, dans les faits et les attitudes, rien ne changera. En instaurant des statistiques, on ne change pas les mentalités ; on créé plutôt l’apartheid. Et il est à craindre que les populations les plus exposées ne créent elles-mêmes cet apartheid. Je ne suis ni pour la discrimination négative, ni pour la discrimination positive.
Un fils d’immigrés.
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@Marvin
« Nous avons tous l’impression que les citoyens d’apparence non caucasienne sont plus facilement contrôlés, interpellés, voire maltraités que les indigènes de France. »
Les recensement « éthniques » n’ont pas de rapport, en toute rigueur, avec l’apparence physique ou la « race ».
Définition d’une éthnie : « Groupe d’êtres humains qui possède, en plus ou moins grande part, un héritage socio-culturel commun, en particulier la langue »
Deux personnes d’origines asiatiques ne font pas forcément partie du même groupe éthnique. Ex : chinois et japonais.
A l’inverse, deux personnes avec des couleurs de peau différentes (que l’auteur considère comme de « races » différentes) peuvent faire partie du même groupe éthnique pour peu qu’ils aient la même culture.
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@ l’équipe d’Agoravox
le menu déroulant en haut de page :« actualités,dossiers,édition du jour, qui sommes-nous, etc. » est une vraie plaie.
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J’ai un problème avec la CNIL. En fait j’en ai plein.
Cette CNIL ne cesse de recevoir des fins de non-recevoir de la part du gouvernement en place qui ne leur accorde plus aucun moyen. Suivez-vous les suites de la DADvSI ?
Je suis une citoyenne qui entend juste faire respecter ses droits. Et qui prétend que quelque soit la nationalité des intervenants, ils sont des êtres humains, et doivent être entendus comme tels.
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Concernant la perception des races la situation en France est vraiment très particulière, pratiquement unique. Si avant qu’il ne soit trop tard on veut introduire la stabilité dans la société, si on veut réduire les tensions qui résultent de la forte immigration en provenance d’autres continents, il faut un ensemble de mesures gouvernementales.
Plusieurs volets de mesures seront nécessaires pour sauver la paix.
Un volet de ces mesures concerne l’assimilation des citoyens issus de l’immigration non-européenne.
Dans ce but il conviendrait d’observer les procédés mis en place dans d’autres pays et de suivre des exemple d’assimilation des groupes raciaux, pas nécessairement des exemples pris loin mais tout simplement les exemples des voisins européens.
Par exemple la loi britannique reconnaît explicitement l’existence des races. Le système britannique exige que toutes les entreprises au-delà d’une certaine taille enregistrent systématiquement l’appartenance raciale (le mot « race » est explicitement utilisé) de l’ensemble des employés. Une commission nationale est chargée de vérifier que les entreprises tiennent bien ces fichiers et s’en servent pour s’assurer que la composition ethnique ou raciale de leur personnel n’est pas trop éloignée de la composition ethnique et raciale du bassin de recrutement.
C’est ce que rapporte l’article « François Héran : « Un usage raisonné des ’statistiques ethniques’ peut permettre d’expliquer les inégalités » » publié dans Le Monde le 21 septembre 2007. Lien :
http://archives.lemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-3224,55-958133@45-100,0.html
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A l’auteur
Vous déplorez que les statistiques ethniques aient été retoquées aux motifs qu’elles sont courantes en Grande -Bretagne et qu’elles permettraient de vérifier le degré « d’assimilation » des immigrés.
Comme d’habitude, derrière vos arguments explicites se cachent des présupposés implicites.
Pour vous , la notion de race est une évidence bien que vous n’en donniez ni définition ni classification ( j’attends cela avec impatience car cela risque d’être fort distrayant).
Vous considérez que l’immigration est un problème qui relève presque de la guerre civile. J’en veux pour preuve le ton catastrophiste de votre prose : « il faut sauver la paix... avant qu’il ne soit trop tard ». L’immigration est obligatoirement « forte » et « en provenance d’autres continents »
Pourtant vous ne chiffrez rien. Il y a en France 3,5 millions d’étrangers dont 550 000 nés en France et donc non immigrés. Pour eux , pas besoin de statistiques ethniques puisque l’on connait leur nationalité.
Sur les 5 millions d’immigrés recencés en 2004, il y a nos 3 millions d’étrangers ( nés à l’étranger) et 2 millions de français ( nés à l’étranger et naturalisés depuis).
Ces 2 millions de français récents s’ajoutent au quart de la population qui a des origines étrangères à quatre générations et qui , comme tout les français, n’ont pas à fournir de renseignements ethniques.
La seule question qui vaut d’être posée est : à quoi peuvent servir des statistiques ethniques pour la population française ?
Dans le système anglais que vous citez, il s’agit clairement de lutter contre les discriminations. Les associations françaises qui réclament des statistiques « noires » sur le même modèle qu’aux USA ont la même démarche. Elles veulent dénoncer les discriminations que subissent les français originaires des Dom-Tom , d’Afrique ou d’ailleurs.
F Héron , directeur de l’INED, dont vous citez l’interview est dans la même logique. Il précise par ailleurs qu’il existe d’autres moyens que les statistiques ethniques pour mesurer les discriminations( enquêtes sociologiques, sondages, tests sur le terrain).
Il affirme : « la France n’est pas le seul pays où l’on s’interdit de raisonner en terme de race.C’est le cas de l’Allemagne, l’Europe du Sud et de beaucoup de pays d’Europe centrale. Il y a une tradition anglosaxonne d’usage de catégories ethno-raciales qui va trés loin et que, pour ma part, je ne souhaite pas du tout importer ».
Vous ne dites pas vraiment quel usage vous feriez de ces statistiques mais il est évident qu’elles ne deviendraient pas un outil de lutte contre les discriminations entre vos mains.
Si le degré « d’assimilation » n’est pas jugé suffisant selon vos critères, que ferez-vous de ces français ?
Vous procédez par amalgames au service d’une vision clairement ancrée dans la pensée d’extrème-droite nationaliste, xénophobe et même raciste.
Vous avez plus de culture scolaire que la plupart des ignorants qui crient leur haine vicérale des autres sur ce site, mais , après bien des circonvolutions, vous finissez par exprimer la même chose.
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Vous avez une méthode peu commune pour compter les étrangers : vous regardez le trottoir... Ce qui vous permet d’affirmer qu’il y a au bas mot 30% de maghrébins et d’africains en France , soit plus de 20 millions de personnes !!!
Le problème est que si vous allez dans la Creuse, vous conclurez qu’il n’y a pas d’étrangers dans ce pays alors que si vous vous rendez dans le treizième arrondissement vous affirmerez que les français sont un peuple asiatique.
Un peu de sérieux Monsieur Rex, il existe des statistiques fiables et je vous encourage à musarder sur le site de l’INED . Vous verrez, on y apprend beaucoup de choses intéressantes.
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« Or, ces 15 ne sont pas dus à la natalité française mais à l’invasion majoritairement afro-maghrébine. »
Ah bon ? Et la natalité française aurait été quasi nulle depuis 1960 ?? (le « baby boom », ça vous dit quelque chose ?)
Selon votre source : "Pour l’ensemble de la période 1960-2005, on enregistre une moyenne annuelle de 14,6 (pour 1000 habitants).
Il y a aussi des chiffres sur l’immigration, chacun ici pourra juger lui même.
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Monsieur Rex
Vous avez encore des progrès à faire dans l’analyse de statistiques. Votre « étude » de l’évolution de la population française oublie simplement les naissances ( environ 800 000 par année depuis l’après-guerre).
Un détail me direz-vous, sauf qu’il explique au bas mot 80% de la croissance démographique...
Vous pouvez toujours tenter de vous recycler dans l’analyse psychologique de la ponctuation mais je doute que cela puisse vous « sauver ».
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@Mojnir
Le Baby boom est le sursaut de natalité qui a suivi la guerre, juste dans les années 45-55. Le recencement de 1969 donne 43,5 millions de français et inclue par conséquent le baby boom auquel vous faites référence. Entre temps on est passé de 43 à 63 millions alors que le taux de fécondité des fançaise est à peine suffisant pour assurer le maintient de la population. Il y a donc bien eu une invasion de 20 millions de personnes, la majorté (15 millions ?) venant d’Afrique. Les statistiques mensongères qui mélangent tout et n’importe quoi pour faire sortir un chiffre politiquement correct ne changeront rien à ce fait.
Pensez-vous qu’en distribuant une carte d’identité française à tous les allemands pendant la guerre on aurait supprimé le problème de leur présence sur notre territoire ?
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Du grand n’importe quoi...
« Il y a donc bien eu une invasion de 20 millions de personnes, la majorté (15 millions ?) venant d’Afrique »
Dans mon coin ça parle partout Anglais, ça a les cheveux roux et le nez en trompette, c’est grave docteur ? Qu’est-ce donc que cette « race » d’africains inconnus, et un peu plus loin ça parle Espagnol et Portugais, sont-ce des Angolais, des Capverdiens qui se sont peints et teints ?
Il vaut mieux lire Pierre Dac que les élucubrations des factions couardes de la Francitude saucisson/picrate.
Et mes enfants sont quoi ? Basco-turco-flamando-juifs dans quelle catégorie on les met ?
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« Le Baby boom est le sursaut de natalité qui a suivi la guerre, juste dans les années 45-55. Le recencement de 1969 donne 43,5 millions de français et inclue par conséquent le baby boom auquel vous faites référence. »
En France, on considère que le baby boom a duré jusqu’au milieu des années 70 mais je pense qu’il est vain de discuter avec vous, les sources qui ne vous conviennent pas font sans doute partie de la propagande socialo-communiste.
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Je teins à réagir à une erreur, monsieur Internaute : Vous dites :
« Entre temps on est passé de 43 à 63 millions alors que le taux de fécondité des fançaise est à peine suffisant pour assurer le maintient de la population. »
Il s’agit là d’une méconnaissance de ce que représente le taux de fécondité. Le taux de fécondité est un indice qui exprime la tendance d’une population à croître ou à décroître. Or, pour expliquer l’évolution de la population (or immigration), il faut aussi tenir compte de :- l’évolution de l’espérance de vie et de la durée moyenne de la vie (deux notions légèrement différentes). En France, elle a beaucoup crue depuis 1945, et ceci explique en partie l’acroissement de la population Française.
- La proportion ed la population en âge de procréer (i.e. tous les adultes de moins de 50 ans). Cette population représentait une part très importante de la population au début du baby-Boom, et même, grâce à ce babay-boom, quasiment jusqu’en l’an 2000.
- L’evolution de la mortalité infantile. La diminution de la mortalité infantile a permis de « maximiser » le potentiel lié à la fécondité,
- L’évolution des procédé de reproduction (FIV, etc.) qui a aussi permis un accroissement de la proportion d’individus « fertiles ».
De plus, le taux de fécondité n’est pas forcément le meilleur indice. Alors que le taux de fécondité (version indicateur conjoncturel de fécondité), en Europe, est inférieur au seuil de renouvellement, la descendance finale moyenne en France est très élevée, sans même tenir compte des populations issues de l’immigration.
Il n’y a donc pas lieu d’oublier ces différents facteurs d’accroissement lorsqu’on utilise des chiffres de population en voulant, par une simple différence, prouver un « fait » inventé.En passant de 43M à 63M d’habitants, et en tenant compte d’une augmentation moyenne d’environ 300 000/an sur la base de la population de 1945 (43M), on arrive, en 60 ans, à une population d’environ 61 millions d’habitants « de souche ». Soit 2 millions « d’étrangers » selon vos propres chiffres.
Bien évidemment, cette conclusion est toute aussi fausse, et devrait illustrer pour vous le risque d’utiliser des opératiosn arithmétiques simples là ou les statisticiens et démographes utilisent des outils bien plus complexes qu’un simple taux de fécondité et une différence... -
Etrange cette affirmation comme quoi les arabes ou les noirs seraient victimes de discriminations en France...
Pourtant la France est le pays qui connait l’immigration africaine la plus massive du monde entier... Les Africains seraient-ils masochistes ?
La France finance des mosquées, pratique en matiére d’emploi une discrimination « positive » en faveur des immigrés , qui condamne par ailleurs des centaines de milliers d’indigénes à l’émigration vers l’Angleterre ou les USA ...
La France pratique une politique du logement favorable aux immigrés ...Le paradoxe étant d’ailleurs que cette politique qui exclu les sous-chiens conduisent à l’apparition de ghettos ethniques....
Quant à la couleur de la peau...Suffit de regarder dans la rue le nombre de filles blanches avec des hommes noirs, le nombre de « discriminés » positifs à la télé ou ailleurs, ...Pour comprendre que les soi disant discriminations anti-noires ne sont que fantasmes stupides (mais évidemment rentables pour nombre d’individues et assocs qui fonctionnent sur ce mensonge qui rapporte gros).
Ces stats racistes que « dénoncent » les soi-disant « anti-racistes » sont pratiquées depuis des années par des associations noires ou musulmanes , largement financées par nos impôts.... Des gens dont la seule identité semble être la couleur de leur peau ou la direction de leurs priéres, nous saoulent à longueur de journée de leurs plaintes avec l’ardeur d’une fissure anale ...
Eh bien soit ...Comptons nous...Comptons les...Puisqu’ils seraient les victimes et nous, les bourreaux....
Etudions le syndrome Prevost...Ce syndrome des sous-chiens ou demi-sous chiens dont la moindre manifestation est la haine de soi et le mépris de ses semblables...
Oui, tordons le cou aux idées reçues, luttons vraiment contre le racisme et toutes ses manifestations....
@Pie 3 : Vos propos suent le racisme et un contentement de soi à la limite de l’obscéne.
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Si vous considérez que mes propos « suent le racisme » , c’est que vous ne savez pas lire .
Par ailleurs , votre commentaire est un condensé d’inexactitudes. En vrac : il n’existe pas de politique de discrimination positive dans ce pays, l’Etat ne finance pas les mosquées ni aucun autre édifice religieux depuis 1905, l’émigration des français à l’étranger est , d’une part faible comparée à celle des anglais par exemple et a bien peu à voir avec la présence d’étrangers en France, il n’existe pas de politique du logement qui favoriserait les immigrés plutôt qu’une autre catégorie, enfin les associations ne pratiquent pas de statistiques ethniques car elles ne disposent évidemment pas, des moyens techniques de le faire.
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Concernant les statistiques et les recensements officiels en France, il faut savoir que depuis quelques années les recensements n’englobent pas toute la population vivant sur le territoire sous la souveraineté de la République française. Désormais les organismes officiels (INED et INSEE) procèdent par sondages. Donc les résultats globaux qu’ils donnent sont des interpolations à partir de valeurs obtenues sur des échantillons. Autrement dit ils procèdent exactement comme des instituts de sondage privés. La différence entre les instituts de sondage privés et officiels est désormais uniquement dans le cachet « d’organisme officiel » qui est supposée donner le prestige de la « fiabilité garantie par l’État » aux organismes qui dépendent de l’État.
En l’absence de statistiques « officielles », c’est-à-dire établies par les organismes qui dépendent de l’État, les statistiques sont établies par des instituts de sondage privés. C’est un fait : ces chiffres statistiques existent même s’ils n’ont pas été explicitement approuvés par la loi française. Ils existent parce qu’ils ont été demandés, commandés et financées par les représentants de certains groupes raciaux présents en France.
Les personnes appartenant à la race noire, présents en France, se sont comptés à travers leurs associations. Les Noirs sont plus de 5 millions en France, dont 1,9 million le nombre d’adultes (personnes de plus de 18 ans), dont 81 % de nationalité française.
L’article « Le CRAN des Noirs de France », qui précise que les Noirs sont plus de 5 millions en France, a été mis en ligne par Radio France Internationale. Lien :
http://www.rfi.fr/actufr/articles/071/article_40069.asp
Citation : « « Nous voulons être un groupe de pression au sens classique, effectuer un travail républicain » .... la décision de créer ce mouvement est née d’un constat très simple : « Avec plus de cinq millions de personnes, les Noirs représentent le plus grand groupe social en France à ne pas être fédéré ». »
Les médias ont brièvement informé que les noirs se sont comptés et en ont donné les détails. Sur internet vous avez le choix des sources.
L’article du journal Le Figaro qui précise que les Noirs comptent 1,9 million d’adultes en France :
http://www.lefigaro.fr/debats/20070604.FIG000000152_il_faut_des_noirs_au_go uvernement.html
On constate dans cet articles que les Noirs français demandent que la « représentativité de la classe politique » tienne compte de la répartition raciale de la population habitant sur le territoire français. Ils demandent « la présence de Noirs dans la prochaine équipe gouvernementale ». Les Noirs français demandent que les représentants de la race noire soient présents dans la classe politique dirigeante. Les faits prouvent que les Noirs ont le droit en France de revendiquer l’appartenance à une race, et la promotion d’un groupe racial, sans être accusés de racisme par la population en général, et à l’évidence sans que les pouvoirs publics n’intentent des procès « pour racisme » à leur encontre. Ces faits confirment que ce n’est pas du racisme de dire « j’appartiens à la race X et je veux défendre les intérêts de ma race ».
L’article publié sur le site de la communauté musulmane française :
http://www.saphirnews.com/Les-Noirs-entendent-peser-dans-la-presidentielle_a5866.html
Cet article cite une étude de TNS Sofres qui comptabilise « en France 1 865 000 Noirs de plus de 18 ans ».
Donc, en résumé, les décomptes statistiques sur les groupes raciaux présents en France se limitent actuellement aux éléments suivants : les Noirs sont plus de 5 millions en France, dont 1,9 million d’adultes.
Les commentateurs, s’ils en ont connaissance, peuvent apporter des éléments statistiques concernant les autres groupes raciaux présents en France.
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Monsieur Martin
Une fois de plus, votre présentation des faits s’avère troquée et manipulatrice.
Je vous résume : les noirs français se comptent, ils se perçoivent comme une race, donc les races existent et l’affirmer n’est pas faire preuve de racisme.
Reprenons les faits. Le « conseil représentatif des associations noires »(CRAN) a commandé des sondages qui estiment à 5 millions le nombre de noirs ( 1,9 M dans l’hexagone, soit 3,9% de la population dont 81% de nationalité française et environ 3,1 M dans les Dom-Tom).
A aucun moment, le président du CRAN , interrogé dans le premier lien que vous citez, ne prononce le mot « race ». Il ne dit jamais la « race » noire mais les « noirs » et se contente de dénoncer les discriminations à caractère « ethno-raciales ».
Plus généralement, le mot « race » n’apparaît dans aucun des trois liens que vous proposez , ce qui signifie que vous prêtez aux protagonistes des schémas de pensée qu’ils n’ont pas mais qui sont les vôtres.
Cela s’appelle de la manipulation , ou prendre ses désirs pour des réalités.
Vous avez le droit de croire en l’existence de « races », ce n’est pas un délit même si le concept n’a aucune justification scientifique, est politiquement dangereux ( il y a assez d’exemples dans le passé pour nous le rappeler) et socialement inutile.
La loi interdit en revanche l’expression publique du racisme qui consiste à établir une hiérarchie entre les différents peuples ou « races »( si l’on y croit).
Je me suis souvent demandé ce que cachait votre obsession à promouvoir la notion éculée de « race », d’autant que vous êtes un homme prudent et n’expliquez pas vos motivations. Ce que vous dites à propos de l’immigration permet de se faire une idée , mais imprécise.
Alors , Monsieur Martin, si pour une fois vous cessiez d’avancer masqué , pourriez-vous nous expliquer ce que vous comptez faire avec votre conception raciale de la société ?
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« race noire »...
Les antillais sont ils de « race noire » ? Pourant, ils ont tous des ancêtres d’origine européenne.
A moins qu’il suffit de ne pas être un « blanc pur » pour être qualifié de « noir » ?
Puisque Martin parle de « race », qualifie-t-il de « batards » les personnes qui ont des origines diverses ?
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Le président du CRAN ne parlera certainement pas de « race noire », ni même ne considèrera les noirs comme une ethnie, puisque cela ne serait pas fondé. Il existe en effet une multitude d’ethnies dont les individus qui les composent sont de couleur de peau noire (dont certains ne se considèrent pas comme noirs d’ailleurs). Ou alors il faudrait parler de « race blanche » et donc admettre qu’un bédouin du Yémen soit de même « race » qu’un Auvergnat ou un Suédois. Le président du CRAN souhaite juste démontrer que la couleur de peau noire dans un pays où la majorité de la population est de couleur blanche est un facteur discriminant (d’ailleurs la plupart du temps celui qui discrimine sur la couleur de peau ne se pose pas la question de savoir si le noir est bantou ou antillais).
L’étude des phénomènes ethniques devient fort complexe si l’on veut l’étudier complètement. Tous les peuples issus des anciennes colonies (qui ne sont pas toutes situées outre-mer, un certains nombre de régions métropolitaines n’ont pas toujours été française) partagent un fond culturel et historique commun (celui de la Nation France) en sus de leurs fonds respectifs.
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Pie,
Bravo pour vos interventions qui ont permis de faire émerger les intentions sans éluder le fond. Vous avez notamment forcé Martin à se démasquer en révelant le peu de considération qu’il a des non européens. A la différence des « anti-race » de principe qui se bornent à professer des slogans humanistes généraux inopérants, vous n’avez pas peur d’argumenter sur le fond.
Si à titre personnel je suis pour les stats ethno/raciales, c’est bien à cause du constat de l’échec cuisant des pseudo politiques et discours d’intégration et antiracistes. Ces discriminations se basent essentiellement sur la couleur et ressemblent à certains égards à celles contre les femmes qui ont nécessité des mesures radicales et pragmatiques. Si vous y rajouter le passé colonial et les pratiques néocoloniales, vous constatez que vous faites face à une muraille qu’aucun slogan intellectualiste ou bonne intention de principe ne saurait percer. Seule la connaissance du réel peut tordre le cou aux croyances et ces stats iraient dans ce sens.
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@Masuyer
D’accord avec vous sur les éthnies. Il serait intéressant d’ailleurs de demander aux personnes, comme Martin, qui voudraient des statistiques éthniques de quelles éthnies parlent elles. Considèrent elles qu’il y aurait une « éthnie noire », une « éthnie blanche » ? Si oui, cela voudrait dire qu’elles ne savent pas ce qu’est une éthnie et que ce mot n’est pour eux qu’un synonyme de « race », définie suivant la couleur de la peau.
Cependant, sur le CRAN, je trouve cette association contestable. Je lis dans son site internet : « Cette fédération a pour objectif de lutter contre les discriminations et le racisme anti-noir, et de valoriser la richesse et la diversité des cultures afro-antillaises. ». Est ce à dire qu’elle ne s’intéresse pas aux autres formes de discrimination et de racisme comme le racisme anti-blanc, anti-maghrébin, etc ?
Lorsqu’on prétend lutter contre les discriminations, on doit lutter contre toutes les discriminations. En négliger certaines reviendrait à discriminer des gens. C’est l’attitude de ségrégation qu’il faut dénoncer et non une couleur particulière qu’il faut défendre.
Dans le combat contre le racisme, je trouve aussi qu’on ne dénonce pas assez le racisme « anti-blanc ». Cela peut exaspérer toute une population qui ne supporte pas l’inéquité dans les dénonciations, ce qui décrédibilise les associations contre le racisme que je trouve aussi inéquitables. (Et ceux qui lisent mes interventions savent que je dénonce toujours avec force le racisme)
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je voulais dire :
(Et ceux qui lisent mes interventions savent que je dénonce toujours avec force le racisme, je critique le CRAN non pas pour leur combat contre le racisme mais le fait qu’ils se focalisent que sur un groupe défini par une couleur, ils font finalement le jeu des racistes et les articles de Martin en sont l’illustration)
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Mjolnir,
Votre lecture de la lutte du CRAN peut se défendre. Malgré tout, il me semble qu’il est normal qu’un « groupe » (c’est le mot qui me semble ici le mieux approprié) peut se constituer pour défendre ses droits ou en obtenir de nouveaux.
Et vous savez les racistes et xénophobes en tout genre trouvent toujours matière à justifier leurs opinions. Ce n’est pas le CRAN qui crée le phénomène de rejet de la couleur noir, mais le rejet de la couleur noir qui crée le CRAN, même si l’extrême-droite aime à inverser la donne comme elle en a l’habitude.
Cordialement
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Un commentateur a proposé ci-dessus sa définition pour « une ethnie » : « Une ethnie se définit par la culture. »
Ce commentateurs réagissait à l’emploi des termes « les Noirs » et « la race » dans une confusion supposée avec la notion « d’ethnie ».
D’où viendrait l’interdiction de l’emploi du mot, qui en compagnie des mots « origine » et « religion », est d’ailleurs utilisé dans le texte de la Constitution française : « la race ».
Cette peur devant le mot « la race » est spécifiquement française.
Par exemple la loi britannique reconnaît explicitement l’existence des races. Le système britannique exige que toutes les entreprises au-delà d’une certaine taille enregistrent systématiquement l’appartenance raciale (le mot « race » est explicitement utilisé de la même façon qu’il est utilisé dans la Constitution française) et ethnique de l’ensemble des employés. Une commission nationale est chargée de vérifier que les entreprises tiennent bien ces fichiers et s’en servent pour s’assurer que la composition ethnique ou raciale de leur personnel n’est pas trop éloignée de la composition ethnique et raciale du bassin de recrutement.
Ceci-dit les citoyens qui ne souhaitent pas reconnaître l’existence des races sont libres de garder leurs croyances. En démocratie existe la liberté d’opinion.
Sur tous les liens concernant le CRAN il est question « des Noirs ».
Par exemple dans l’article du journal Le Figaro qui précise que les Noirs comptent 1,9 million d’adultes en France :
http://www.lefigaro.fr/debats/20070604.FIG000000152_il_faut_des_noirs_au_go uvernement.html
Par exemple on constate dans cet article que les Noirs français demandent « la présence de Noirs dans la prochaine équipe gouvernementale ».
Selon les lecteurs ici présents, dans les textes que je cite, lorsque le CRAN parle à propos « des Noirs », que recouvre ce terme « les Noirs » ?
« Les Noirs » sont-ils une ethnie, sont-ils un peuple, sont-ils une race ?
Que veut dire le CRAN quand il nomme des Noirs ? Le CRAN défend-il les intérêts d’une ethnie (les Noirs se définissent-ils par la culture ?), d’un peuple, d’une race ?
Ceci-dit les citoyens qui le souhaitent sont libres de croire que « les Noirs » dont parle le CRAN sont une ethnie. La liberté d’opinion et d’expression doit être garantie en démocratie.
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"« Les Noirs » sont-ils une ethnie, sont-ils un peuple, sont-ils une race ?
Que veut dire le CRAN quand il nomme des Noirs ? Le CRAN défend-il les intérêts d’une ethnie (les Noirs se définissent-ils par la culture ?), d’un peuple, d’une race ?
Ceci-dit les citoyens qui le souhaitent sont libres de croire que « les Noirs » dont parle le CRAN sont une ethnie. La liberté d’opinion et d’expression doit être garantie en démocratie."
Ils sont une couleur de peau. Les Bantous sont une ethnie, comme les Masaï, les Amharics ou autres dont la couleur de peau est noire (en tout cas pour nous, ils voient parfois les choses autrement).
Le CRAN souhaite juste faire remarquer que les personnes de couleur noire sont beaucoup moins représenté dans certains milieux (Télé, politique) que dans la population française. Cela pose effectivement la question du pourquoi ?
Vous détournez cette question afin de faire passer tout autre chose. Quant à l’emploi du terme « race » en anglais, il n’a peut-être pas tout à fait le même sens qu’en français (pour des raisons historiques notamment).
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@Martin
En ce qui concerne la définition du mot « éthnie », ce n’est pas une proposition de définition mais celle du dictionnaire de l’académie française.
Non, il n’y a pas de peur du mot « race » mais je crois que vous ne savez pas de quoi vous parlez en utilisant ce terme.
Les « noirs » sont des gens qui ont la peau noire, point final. Ce n’est pas une race, ni une éthnie, juste une description physique, de même qu’on appellent « blonds » les gens qui ont les cheveux blonds !
Les blonds ne forment pas une race que je sache à moins que vous considérez qu’il y aurait une « race » de blonds, que certains appelaient « race aryenne » ???
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Le rejet du mot « race » n’est pas spécifiquement français, il concerne même la majorité des pays ,à l’exception notable du monde anglo-saxon où on observe un retour contestable de son utilisation,( voir à ce sujet l’article du MONDE du 31/10/2007 « la tentation de race » par S Foucart , visible sur blog.e-ngo.org ).
Si le mot est peu employé en France c’est au moins pour deux raisons :
- Il renvoit à un passé vichyste qui n’a pas laissé les meilleurs souvenirs.
- Il contredit le mode d’intégration français basé sur l’adhésion individuelle et une vision universaliste de l’Homme.Les anglais qui , au contraire encouragent les cultures communautaires des immigrants, utilisent les catégories ethniques et raciales mais dans une optique anti-discrimination.
Ceci dit, le terme « race » figure bien dans un des textes officiels de la cinquième République. Il n’est ni dans la déclaration des droits de 1789 ni dans le texte de 1958 mais dans le préambule de la constitution de 1946 , écrit à une époque où la France contrôle encore le second empire colonial et où le concept de « race » n’a pas encore été réfuté par la génétique.
Les noirs français ne forment pas une ethnie ( leurs origines culturelles sont multiples) , pas un peuple spécifique ( ils appartiennent au peuple français), encore moins une « race » ( génétiquement s’entend) .
Ils sont des citoyens qui désirent lutter contre les discriminations dont ils sont victimes en raison de la couleur de leur peau et des préjugés qui y sont associés.
La démocratie vous permet de croire en l’existence des « races » mais pas au racisme ; une distinction trop subtile pour certains intervenants sur ce site.
Pour ma part, je ne vois que des désavantages à employer un concept sans fondements ni réelle utilité sociale et qui permet tout les dérapages imaginables.
En effet, s’il est relativement aisé de repérer des ethnies et des peuples, les « races » , puisqu’elles n’ont pas d’existence scientifique ne peuvent être définies qu’empiriquement , c’est-à-dire sur la base de préjugés raciaux.
La littérature « savante » de Gobineau ( 1855) à la seconde guerre mondiale regorge de tentatives de classifications qui révèlent uniquement les préjugés de leurs auteurs.
Au fait Monsieur Martin , vous qui appréciez tant la notion de « race », comment classez-vous les humains ?
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Pie,
C’est curieux ce débat. Je vous croyais libre, mais il me semble que vous ne l’êtes pas plus qu’un Emile Red ou qu’un Mjolnir. Serait-ce pour les besoins de la cause ? Je reconnais que la pensée raciste (différente de raciale ou racialiste) ou les intentions de vos adversaires ne sont pas très ragoûtantes. Faut-il pour autant perdre toute objectivité ?
Comment pouvez-vous affirmer qu’il est plus aisé de reconnaitre l’ethnie que la race. Sauriez-vous davantage distinguer un Breton d’un Auvergnat, qu’un Indien d’un Chinois ?
La race recouvre une réalité biologique qu’il est impossible d’ignorer malgré une portée radicalement moins importante sur le plan de la différence naturelle entre les humains que le prétendent les racistes ou les ignorants. De cette réalité biologique découle une histoire et une sociologie des discriminations raciales qui vont de l’extermination à l’exclusion explicite ou insidieuse.
Ces fléaux sont généralement subis par les groupes minoritaires ou les femmes qui bien qu’elles ne forment ni une minorité, ni une race sociologique, sont un archétype de groupe dominé utile pour cerner les minorités visibles.
Le débat ne saurait se résumer en une découverte biologique sur les races et évacuer tout le travail sur des siècles portant sur le racisme et des combats héroïques comme ceux de Luther King ou Mandela au milieu de nombreux autres. Un peu d’humilité et moins de positionnement idéologique nous ferait certainement du bien.
Ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, savent qu’ils ont en face d’eux une réalité affreuse qui brise au quotidien des milliers de vies au seul motif de la couleur de la peau. Je pense que Masuyer par exemple en est conscient. Partir avec des termes tronqués qui faussent le débat n’est pas très sain et pourrait bien cacher un jeu macabre.
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Act
Remarquez que je ne me suis pas prononcé sur les statistiques éthniques, je ne sais pas dans quel « camp » vous me classez...
Je ne faisais que remarquer la différence entre « éthnie » et « race ».
Quant à « Sauriez-vous davantage distinguer un Breton d’un Auvergnat, qu’un Indien d’un Chinois ? »
Si la définition d’une éthnie est souvent floue, je crois qu’on peut dire qu’un chinois est quelqu’un qui parle un dialecte chinois et qui connait quelque peu la Chine (les lieux, son histoires, ses coutumes) et un indien est quelqu’un qui parle un dialecte indien et qui connait l’Inde.
L’appartenant éthnique n’est pas exclusive, on peut très bien faire partie de plusieurs éthnies. Elle n’est pas liée à la couleur de la peau (même si, généralement, il y a corrélation) : un « noir » peut être français, un « noir » peut être breton et un « blanc » peut être arabe.
Où est le problème ?
Quant aux « races », libre à vous d’utiliser des critères d’aspect physique pour les définir, je crois que personne ici nie le fait qu’il y a des hommes avec la peau claire dits « blancs », des « noirs », des « jaunes », etc mais je n’appelle pas ça des « races ».
Moi même, dans la vie de tous les jours, il m’arrive de dire qu’untel est noir tout comme je dirais que untel est roux pour me faire comprendre. Et surtout, j’éviterais tout apriori sur la personne à partir de sa « couleur ». Est ce que ceux qui nous parlent de « race » ici en font tout autant ?
Il ne faut pas fouiller bien loin dans agoravox pour lire des inepties du genre « les noirs et les arabes n’ont pas la culture du travail contrairement aux asiatiques » : que de préjugés racials !
Le mot « race » n’est pas sans connotation de xénophobie, si vous le niez, vous êtes soit bien naïf soit hypocrite.
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Pardon, je voulais écrire :
Je ne faisais que faire remarquer la différence entre « éthnie » et « race ».
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Mjolnir,
Telle que je l’entend, la race est sans connation du tout. Comment verbalisez-vous cette catégorisation humaine : les Blancs, les Noirs, les Jaunes (avec des majuscules) ? Ce ne sont pas les couleurs éponymes (blanc, noir, jaune). Si ce n’est la race qu’est-ce que c’est ? Vous conviendrez avec moi qu’il lui faut bien un nom.
« ...toute personne sans distinction de race, sexe, âge, religion... » est une formule qu’on ne saurait qualifier de mauvaise. Les personnes mal intentionnées trouveront toujours des arguments et tenteront toujours des retournements sémantiques. C’est pour cela qu’il faut veiller à la clarté et toujours aller au fond en se basant sur les faits et les objectifs.
Ce n’est pas parceque certains assassinent avec des couteaux qu’il faut leur changer de nom (ou ne plus les nommer). Les couteaux servent avant tout à rendre la vie moins difficile aux humains.
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Act
Je l’ai déjà dit, c’est juste un élément de description visuel comme n’importe quel autre : noir, blanc, blond, brun, grand, petit, gros, mince, boutonneux, pâle, etc...
La couleur de la peau n’est qu’un caractère visible parmi d’autres, pourquoi se focaliser sur celui-ci pour diviser les gens en « races » ?
Bizarrement, les gens qui parlent de « races » distinguent la race blanche et la race noire mais ne distinguent pas les bruns des blonds, un suédois bien pâle et blond et un italien bien brun seront classés dans la même « race ». (A part les nazis évidemment qui mettaient à part les blonds aux yeux bleus, ils ne faisaient qu’appliquer la logique de l’idéologie raciste jusqu’au bout)
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Dans l’histoire, le terme race a souvent recouvert celui de peuple. Il est vrai que l’isolement géographique des populations conduisait à des différentiations physiques reconnaissables. J’ai cité la race béarnaise et la race bretonne ce qui a fait sourire Masuyer, mais à l’époque on reconnaisait tout de suite dans la foule bretonne, un piéton qui venait du béarn.
Les races évoluent au cours du temps. Masuyer nous cite la pie normande et la blonde d’aquitaine, toutes issues de l’auroch originel. En dehors des trois groupes noir, blanc et jaune il y a une infinité de subdivisions qu’apprécient ceux qui en font partie. N’allez pas dire à un peul qu’il est de la même race qu’un pygmée, ce serait l’offenser. Pourtant de loin tous les deux sont noirs. Le racisme existe entre les noirs, les moins noirs appelant nègre les plus noirs qu’eux.
La race est un facteur de reconnaissance, d’appartenance au groupe. L’important est que chacun soit fier d’appartenir à sa race. Nier leur existence c’est nier une bonne partie de la nature humaine. Cela fait preuve du totalitarisme nauséabond qui a mis à mort des millions d’hommes en Europe de l’Est sur l’autel de l’homme nouveau.
On remarquera d’ailleurs que les anti-racistes ne sont que des anti-race blanche. Pour eux il est interdit aux blancs de se reconnaître ou de se donner la priorité. Par contre il est tout à fait normal à leur yeux que les autres groupes s’associent entre eux et rejettent le blanc sans ménage. C’est une sorte de masochisme intellectuel auquel la gauche nous a malheureusent habitué depuis 40 ans.
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Je ne vois ni honte, ni fierté à avoir pour quelque chose qu’on ne choisit pas, dont on ’est pas responsable : le lieu où on naît et l’apparence physique qu’on a.
Le « totalitarisme nauséabond qui a mis à mort des millions d’hommes » par contre m’évoque le génocide causé par la fierté d’appartenir à une certaine race « aryenne ».
Si parler de « races » se limitait à un regroupement selon des particularités de l’aspect UNIQUEMENT (couleur de peau, des yeux, etc), cela ne poserait pas de problème : il y a effectivement des gens qui ont une peau plus foncée que d’autres, il y a des gens qui ont des cheveux plus clairs que d’autres.
Mais ne soyons pas dupes ! Ceux qui parlent de « races » croient généralement au relation entre des caractéristiques intellectuelles, psychologiques avec la couleur de la peau. Ceux là ne sont que des héritiers idéologiques des nazis.
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Et pourquoi ne pas catégorifier les gens par la taille des pieds ou le diamètre des oreilles ?
En d’autres temps la forme et la longueur du nez faisait partie intégrante de la reconnaissance morphologique, résultat quelques millions de morts...
Je me demande toujours quelle est ce sentiment de frustration qui pousse à avoir systématiquement peur de la différence, et encore plus craindre la similitude avec des gens apparement différents.
Et le métissage comment ces gens le perçoivent-ils ?
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La croix à la chaux sur la porte, l’étoile sur la poitrine, ces marquages précèdent le massacre.
Hier comme demain.
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Bonjour.
( @PIE 3’14/IP 15.37.171)
Vous dites 550.000 personnes issues de l’ imigration sont nés en France.
Cela ne fait pas pour autant d’ eux des Français.
Sachez que l’ on est Français avant tout dans sa tete et dans son coeur.
Certains immigrés sans papiers, qui ont débarqués d’ une « pirogue » sont souvent plus Français que ces jeunes c*ns, car ils essayent de de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour trouver une vie meilleure avec un emploi, ( déclaré ou non,) mais faire quelques chose de constructible de leur vie. Et surtout en faisant le maximum pour s’ integrer a la société.
En revanche, les jeunes c*ns nés chez nous mais qui ne font rien de leur vie, passe leur temps en bas des immeubles a fumer « la moquette », qui brulent nos voitures, nos biens, ainsi que les biens publics, ne sont pas Français, QU’ILS SOIENT NES EN FRANCE, ET QU’ILS AIENT UNE CARTE D’IDENTITEE FRACAISE OU NON.
Ceux qui écrivent sur les murs :(Je n*que la police,) ne sont pas français :
Ceux qui écrivent sur les murs :(je n*que la France,) ne sont pas Français :
Ceux qui siflent notre hytme National pendant les matchs de Foot, ne sont pas Français :
Les femmes qui circulent avec des robes confectionnées a l’ aide d’ anciens rideaux, ne sont pas Françaises.
Celle qui circulent, ( et souvent cela va de pair,) avec un torchon sur la tete, ne sont pas Françaises non-plus.
Dans les maniffestations :
Ceux qui défilent avec un drapeau Français sont farançais.
ceux qui délilent avec un Drapeau Sénégalais sont Sénagalais.
Ceux qui défilent avec un Drapeau Turque sont Turques.
Ceux qui défilent avec un drapeau Algerien sont Algériens.
Ceux qui défilent avec un drapeau Roumain, sont Roumains.
ETC...etc....
Et cela, que ces gens soient en possession d’ une carte d’ identité Française ou non !
N’en déplaise aux néo-c*ns de la pensée unique mondialiste, des médiats, et de nos politiques avec leur politiquement correct.
Maintenant pour ce qui concerne les incohérences du con-seil con-stitutionel, ( si si en 4 mots,) il faut aussi savoir que parmis toutes les lois existantes, il y en aura toujours une pour contredire l’ autre.
N’ importe quel avocat honnette et serieux vous dira qu’ il n’ y a rien de plus « tordu » que le « droit » !
Bine cordialement ;
VINVIN.
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Nous vivons dans l’hypocrisie la plus totale en France
Je vote SARKO confirme et signe
Aucun travail de fond sur la tolérance et l’intégration :
des lois , d’autres qui suivent et qui contredisent les premières
Discriminations à l’embauche : hommes femmes : ne notons plus le sexe sur les cv
Discrimination age : ne notons plus age
Mais comme plus age notons diplomes et formations sans les années d’obtention , cela pourrait laisser des traces Notons expériences aussi mais sans le nombre d’années : un repère sur l’age à éviter
Discrimination sur le nom : ne pas noter le nom qui peut donner un signe sur origine et changeons de prénom on ne sait jamais
Discrimination en fonction du lieu habitation (cités près des grandes villes) : ne notons plus notre adresse non plus
En bref selon les textes de lois en France , envoyer CV en 5 lignes, 5 expériences avec numéro de portable !
Et puis quand convoqué car cela va devenir obligatoire : Organisons des recrutements dans des salles des fêtes pour que tout le monde ait sa chance alors qu’on sait très bien que cela ne sera pas le cas !
Bravo la gauche et les assos qui ont bossé la dessus pour entretenir l’idée de la discrimination d’année en année : A croire que cela rapporte à certains ! ç’est réussi !
J’ai travaillé des années avec des juifs, des arabes, des noirs, des femmes, des homos sûrement sans le savoir et jamais problème ne s’est posé ! Des incompétents aussi de toutes races, sexes et nationalités... Pas vous ?
Nul m’empêchera à coup de lois les discriminations et si je ne veux pas dans une équipe commerciale de quelqu’un qui a les cheveux longs et sales et qui est obèse : Aucune loi ne m’obligera à le recruter ! De même que si un garçon mesure 160 cm, il ne sera pas sélectionné spontanément dans une équipe de basket ball ! Et la discrimination, c’est déjà le voisin qu’on ne supporte pas ....
Il faut arrêter de dire n’importe quoi !!!!!!!
J’appelle cela de la masturbation intellectuelle ... ça fait couler de l’encre ...
A quoi sert de fabriquer plus de crèmes auto bronzantes si nous avons de plus en plus de noirs en France ? A quoi ça sert d’élever du porc si la population change et en consomme de moins en moins pour des questions religieuses ?
Autant le savoir et arrêter de se cacher derrière son petit doigt !
Ces mouvements de bien pensants qui tentent de faire plaisir à tout le monde envahissent tous les médias
Oui il faut compter et savoir ce dont on a besoin et pour qui : c’est une simple question économique et pas de l’idéologie ... A deux balles !
Peut être a ton derrière tout ce vacarme inutile quelques intérêt à opposer les personnes, à encourager le communautarisme pour avoir à défaut de toutes les voix... quelques unes ... ?
Diviser pour mieux régner ...Décidemment ... ça traverse les âges ...
Comptons et recomptons ... Pour donner vie, essence et intégrer ceux qui le veulent ... Intégrons les dans nos statistiques avant de forcer à coup de lois une intégration qui ne fonctionnera pas.
A chaque fois qu’on dira : Non, ne pas compter car communauté à part : on leur rappellera qu’ils sont ici tolérés mais non souhaités... Ils dérangent même le conseil constitutionnel !
Pour moi , y’a pas débat ... Nous sommes manipulés pour ces débats là. Cela occupe et cela permet d’oublier que certains, qu’ils soient blancs, noirs, jaunes, beurs ... ne mangent pas.
Ç’est qui le prochain responsable de tous nos maux donc de tous nos mots ? Qui sera responsable des prochaines émeutes (sûrement des noirs ou des arabes ... pas d’asiatiques car ceux là en France ne posent aucun problème ... Quelqu’un a remarqué ? »
Ce ne sera pas le pouvoir politique mais forcément une des communautés : ç’est tellement plus facile !
SARKO assume les différences ... Visiblement, pas la gauche qui en parle sans arrêt et surtout pas ce conseil constitutionnel dans lequel on a oublié de nommer des jeunes qui eux vivent dans un monde moderne et ne sont pas des baby boomers du premier cru !
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