Je teins à réagir à une erreur, monsieur Internaute :
Vous dites :
« Entre temps on est passé de 43 à 63 millions alors que le taux de fécondité des fançaise est à peine suffisant pour assurer le maintient de la population. »
Il s’agit là d’une méconnaissance de ce que représente le taux de fécondité. Le taux de fécondité est un indice qui exprime la tendance d’une population à croître ou à décroître. Or, pour expliquer l’évolution de la population (or immigration), il faut aussi tenir compte de :
- l’évolution de l’espérance de vie et de la durée moyenne de la vie (deux notions légèrement différentes). En France, elle a beaucoup crue depuis 1945, et ceci explique en partie l’acroissement de la population Française.
- La proportion ed la population en âge de procréer (i.e. tous les adultes de moins de 50 ans). Cette population représentait une part très importante de la population au début du baby-Boom, et même, grâce à ce babay-boom, quasiment jusqu’en l’an 2000.
- L’evolution de la mortalité infantile. La diminution de la mortalité infantile a permis de « maximiser » le potentiel lié à la fécondité,
- L’évolution des procédé de reproduction (FIV, etc.) qui a aussi permis un accroissement de la proportion d’individus « fertiles ».
De plus, le taux de fécondité n’est pas forcément le meilleur indice. Alors que le taux de fécondité (version indicateur conjoncturel de fécondité), en Europe, est inférieur au seuil de renouvellement, la descendance finale moyenne en France est très élevée, sans même tenir compte des populations issues de l’immigration.
Il n’y a donc pas lieu d’oublier ces différents facteurs d’accroissement lorsqu’on utilise des chiffres de population en voulant, par une simple différence, prouver un « fait » inventé.
En passant de 43M à 63M d’habitants, et en tenant compte d’une augmentation moyenne d’environ 300 000/an sur la base de la population de 1945 (43M), on arrive, en 60 ans, à une population d’environ 61 millions d’habitants « de souche ». Soit 2 millions « d’étrangers » selon vos propres chiffres.
Bien évidemment, cette conclusion est toute aussi fausse, et devrait illustrer pour vous le risque d’utiliser des opératiosn arithmétiques simples là ou les statisticiens et démographes utilisent des outils bien plus complexes qu’un simple taux de fécondité et une différence...