@Wywy,
Mais Wywy ne méprise pas son prochain, il ne traite pas de lache l’homme qui renonce a ses rêveries pour subvenir a ses besoins et ceux des siens.
Mais Wywy est libre de faire ce que bon lui semble, même si cela consiste à effacer son être pour avoir !
Car il sait que comme lui, des millions et des millions d’autres femmes et hommes sont ainsi et il se sent plus proches de ceux que vous nommez lâche, que moi j’appel braves, que de ceux qui se sachant courageux, prennent en otage les lâches, pour satisfaire leurs revendications.
Il n’est nulle question de lâcheté, mais de laisser chacun faire ses choix et les assumer. N’est-ce pas là une vision libérale, certes pas économique mais libérale tout de même !
Quant à prendre en otage les usagers, Wywy me fait rigoler pour cette belle image propagandiste. Bien sûr que pour vous c’est une contingence, mais le but de ceux que vous nommez braves n’est pas de vous ennuyer, c’est ce que nous appelons un effet de bord.
Wywy pense que si le courage social consite a défendre ses propres intéret en allant a l’encontre d’un plus faible que lui.
Il faudrait que Wywy se réveille et pas seulement à 16 heures. Wywy vit dans un système régit par des règles, principalement économique, qui mettent sur un piedestal le fait de se battre pour ses propres intérâts, même à l’encontre des autres, et c’est plus facile à l’encontre des plus faibles.
Il ne peu décemment pas appelé cela du courage mais de l’ethnocentrisme. Alors, il préfère être dans le camp des lâches. Il préfère encore renoncer a cette dignité pour peu qu’il lui en reste et fouiller dans des poubelles pour s’y nourir, que de voler, tué, menacé, brutaliser son prochain pour y parvenir.
Vous allez très loin dans les qualificatifs de ceux qui vous ennuient, plus proche des procès d’intention. Mais si vous n’aviez que ces armes pour vous défendre, que feriez-vous ?
Parce qu’il sait tout lache qu’il est, que si il agissait ainsi, il ne ferait pas que renoncer a sa dignité d’homme. Il l’a perdrait définitivement. Il s’abaisserait au rang plus bas que miséreux.
Donc Wywy tend la joue gauche lorsqu’il reçoit une giffle sur la joue droite. Ceci est respectable, mais le monde qui vous entoure vous donnera beaucoup de giffles.
Autrement Wywy se demande pourquoi ces braves qui empêchent le lache qu’il est d’aller travailler pour subvenir a ses besoins, sont incapables de mettre en avant des modes de protestation créatif et réellement innovant, comme rendre les transports gratuits pour tous ses usagers, mais il est vrai que c’est interdit par la loi et transgresser une loi qui ne gênerait que les plus riche, ca réclamerait une certaine dose de courage a des non libéral qui eux savent assumer leurs actes et responsabilités.
Malheureusement la portée ne serait pas la même et comme vous le dites, une structure officielle ne peut se mettre, normalement, en situation d’illégalité.
Mais non, dans le fond il est tellement plus simple de la faire assumer a ceux qui ne peuvent se défendre. La liberté telle que vous la pratiquez est ainsi, elle consiste surtout a faire assumer a d’autres ce que vous êtes et ce que vous faites.
Là Wywy fait un procès d’intention, à nouveau. D’autre part, en aucun cas vous n’êtes censé assumer ce que vous subissez.
Je n’en veux pas de cette liberté, je la quitte, je préfère être esclave, que libre de cette manière. D’ailleurs n’oubliez pas vos classiques, relisez Platon qui nous apprend qui du maitre et de l’esclave est vraiment l’esclave de l’autre.
Appliquez cela plutôt au monde financier, mais de grâce, votre dépendance aux transports n’est pas de la responsabilité de celui qui conduit l’objet qui vous transporte.
J’ai lu Platon (La République, Les lois, ...), mais pour ce point précis, je préfère Hegel et sa dialectique du maître et de l’esclave dans la phénoménologie de l’esprit. Mais si vous souhaitez mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons, je vous recommande Aristote (La politique). Sachant qu’Aristote et Platon s’opposaient, il est évident qu’il peut y avoir incompréhension.
Cordialement.
P.S. : Sachez que pour ma part, il n’y avait aucun sous-entendu de lacheté ou courage ; la philosophie m’a au moins appris qu’entre le noir et le blanc il existe une foultitude de gris ; ce qui s’approche d’un adage asiatique.