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Commentaire de Wywy

sur Fin des régimes spéciaux : tout le monde sera perdant


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Wywy Wywy 17 novembre 2007 05:28

@Johan

Oh quand a moi même si j’ai par moment des sursauts de succeptibilité. Je ne suis pas rancunier, j’en ai vu bien d’autres des provocations et chaque fois que je me suis laissé embarqué dedans, j’étais le seul perdant. Alors j’ai appris a gerer mes émotions, de les changer en une action positive.

Quand au mot de Maupassant, je l’aime beaucoup. Il y a du vrai, mais comme pour tout on ne peut pas mettre tout le monde dans le même sac, Maupassant lui même devait l’admettre. En tout cas, ca me rappel une anecdote. Après ma période d’essai, les responsables de mon restaurant plus ses trois managers m’ont pris a part, pour un debrieffing des semaines passées. Bien qu’ils étaient très satisfait de mon travail, il me reprochait, de ne pas être plus communicatif avec mes collègues, ce que beaucoup interprétaient par de l’arrogance. Surpris ma première réaction fut de rire. Donc je leur expliquait que c’était tout le contraire, que compte tenu de ma faible expérience, de ma totalité absence de preuve de qualification due aux diplomes, je n’avais pas interet a la ramener et contester ce que l’on me disait. Que j’étais impressionner par mes collègues plus qualifiés que moi, que j’essayais de me concentrer sur ce qu’ils disaient pour ne pas commettre d’erreur et ne pas devenir une charge qu’on finirait par remplacer. Que si je ne parlais pas, c’était parce que je préférais écouter les conseils des autres.

Puis je ne partage pas votre vision manichéenne et a l’emporte pièce des choses. Etre créateur d’une entreprise ne fait, et ne fera pas nécessairement de vous un exploitant. Je considère qu’offrir la possibilté a des gens de vivre de leur propre travail même maigre que soit les revenus qu’il lui apporte en contrepartie est a méprisez et catégorisez de la sorte. Donc en effet je ne cherche pas améliorer le sort des autres exploités dans l’immédiat, cause noble que je respecte, car je me prépare pour quand je le pourrais. En effet aujourd’hui, je pense l’être moi même, dès lors comment puis-je dire a d’autres, ce qu’il faut faire, si je n’arrive même pas a sortir de ma propre condition par mes propres moyens. De quel autorité disposerai-je pour parler ? D’aucune. Je n’ai que ma propre expérience, mon propre vécu pour juger de cela, et je la sait encore trop pauvre pour m’affranchir de cette condition. Donc oui je suis lache de ne pas vouloir obtenir tout tout de suite. Je suis lache de ne pas aspirer a de révolution rouge, bleu, orange, carré rond. Car les révolutions pour ce que j’en sais non servie qu’a remplacer des privilégiées par d’autres privilégiées.

Et bien sur que je trouve indigne qu’un diplomé soit payé si mal, je trouve cela d’autant plus outrageant, car il a bossé dur pour obtenir son diplome et n’a pas la juste récompense qu’il mérite. Mais que puis-je faire ? l’empecher d’aller travailler pour qu’il puisse toucher meilleurs rétribution. C’est contreproductif en tout point, pendant que je fais cela je ne subviens pas a mes besoins, je l’empeche de subvenir aux siens, je le rend encore plus dépendant de celui qu’il exploite et ne lui apporte aucune garantie que ce que je fais menera a quelque chose. Brillante affaire ... ou bien je vote et apporte mon soutien a des hommes représentant le mieux mes interets et agissant de la manière la plus constructive pour les défendre. Je me bats moi même au quotidien, pour me sortir de ma condition, et avec l’espoir d’un jour y arriver et d’aider d’autres a le faire.

Bien sur que non je n’en veux pas au cheminot, je juge simplement qu’ils se trompent radicalement de méthode. Comment voulez obtenir l’aval de quelqu’un en le nuisant, êtes vous sadique. Je te piétinne la tête et dit merci. Je le subis parce que je n’ai pas le choix, si j’ai le choix je ne le subirais plus. C’est comme l’irrespect chronique de mon employeur, je le subis parce que je n’ai pas le choix, mais je fais en sorte d’obtenir ce choix. Je ne mesure pas mes privilèges a l’aune de celles du voisin. Je ne peux décemment pas reprocher a un bien né, d’être bien né. Il a pas choisi, je ne peux pas l’en blamer. Ce n’est pas parce qu’il est bien né et moi moins bien que je dois passer mon temps a obtenir de lui une partie de ce qu’il possède, cela vire a l’obssession. Déjà si je partage l’idée que la possession a outrance est un bienfait pour mon être, ce qui n’est pas le cas. Alors j’agirais pour arriver a sa réalisation.

Certes la notion d’interdépendance est fondamental en économie, mais interdépendance cela implique qu’il y ait un choix. Dans le cas du boulanger, si son client n’a que le pain du boulanger pour se nourir et n’a d’autres choix, oui le boulanger le prend en otage. Ne voyez vous pas que c’est ce que je m’efforce de dire. Qu’a partir de l’instant ou vous empecher tout choix a autrui de ne pas le faire subir vos revendications, vos colère bonne ou mauvaise, vous devenez son a bourreau. Hors beaucoup n’ont pas d’autres choix que de travailler ou de crevé. L’idée que la grève doit nuire pour être réelement efficace est une idiotie. La grève pourrait servir a bénéficier a la majorité, plutot qu’a lui nuire. Voilà l’essence de la démarche asymétrique. Cela me fait penser a ces etudiants qui ont crée un site ou l’argent de la publiscité recolté sert a lancé des campagnes de distribution d’argent. Au lieu de barbouiller les publicités dans la rues, ce qui est marrant mais peu productif, sauf en terme de création artistique avant gardiste. ils se servent du système, pour l’exploiter dans l’interet du plus grand nombre. Et ainsi ils en démontrent l’absurdité.

Quand au reste je vais abréger, ma réponse car je suis vraiment fatigué, je dirais juste que oui je suis d’accord avec vous, nous avons besoin de syndicat, de délégué, de prud’hommes, mais ces organismes sont la pour faire respescter les normes social dans une ensemble plus vaste que leur secteur professionnel. Pour ce qui est des progrès sociaux je les jugent inapte a satisfaire cette demande vu leur mode de fonctionnement et préfere me tourner vers des entités collectives capable de répondre a ces besoins, l’entreprise est aussi une entité collective capable d’y repondre si on la patience nécéssaire pour y mettre au point ses propres modes de fonctionnement.

Cordialement.


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