Voici le mail que j’ai transmis ce matin à la rédation de France Inter :
« » Ce matin le journaliste disait qu’au cinquième jour de grève, « les syndicats acceptent de négocier ».
Puis diffusait une interview d’un leader syndical qui disait « nous allons participer aux négociations ».
Le syndicaliste n’a évidemment pas participé au montage, et n’a aucune conscience que l’on a instrumentalisé ainsi ses propos.
L’auditeur de base comprenait que les syndicats qui jusqu’ici refusaient de négocier avaient cédé. Or la vérité est complètement opposée : c’est le gouvernement qui a cédé, puisqu’il avait mis en préalable aux négociations l’arrêt de la grève.
Rappelez vous le fameux : « on ne négocie pas avec un pistolet sur la tempe » de François Fillon. Et Didier le Rest dans Interactive confirmait à 9H45 que c’est bien le gouvernement « même pas peur » qui bloquait les négociations par ses exigences d’arrêt de grève, préalable aux négociations.
F. Fillon avait dit : la réforme est prête, et maintenant il faudrait négocier plusieurs jours ? En réalité il avait mis la barre très haut et envisagé de lâcher du lest pour amener les dirigeants à mettre fin à la grève. Mais personne n’avait pas prévu que les syndicats seraient débordés par leurs bases.
Jacques Chirac avait dit : « Sarkozy il faut lui marcher dessus, il n’y a que ça qu’il comprend. Et en plus il parait que ça porte bonheur ». Ce ne sont pas les pêcheurs qui ont insulté Nicolas Sarkozy et qui ont obtenu des avantages qui diront le contraire.
En réalité, les pêcheurs ont permis à Sarkozy de jouer à Super Zorro (il est parti sous les vivas) alors que les cheminots lui font mordre la poussière. Là est la triste vérité de ce président.
Ce gouvernement est schizophrène en voulant, quoi qu’il arrive, sauver la face. Et les médias se discréditent à participer à ces mensonges. « »