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Commentaire de Johan

sur « J'ai goûté à l'insouciance et la violence de la rue... »


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Johan Johan 19 novembre 2007 16:24

Ca me rappelle quelque chose...

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17014

Je me souviens aussi de Bayrou qui pendant la campagne disait qu’il ne serait pas si cher de construire des logements sociaux minimalistes « quelques mêtre carrés, un lit, un bureau, un lavabo, une douche ».

Moi je voyais cela depuis ma chambre de cité U, et je me souvenais des efforts, des courbettes qu’il m’avait fallu déployer pour l’obtenir, et me sentir privilégié de payer un loyer avantageux pour finir mes études.

Les CROUS ont chacun des centaines d’étudiants en attente de 9m2 avec cuisines, toilettes et douches en commun. On ne fait pas l’effort suffisant pour une population jeune et formée, alors imaginez pour les exclus.

Quand on connaît les chiffres de certains programmes, fiscaux par exemple, on réalise que la volonté politique n’est pas là, tout simplement.

La rue est un univers violent. Le foyer l’est tout autant, et l’exclu capturé est rasé (ce qui le stigmatise pour les autres et l’humilie) et souvent éloigné du centre ville.

Sur ce sujet : SURVIVRE DANS LE MONDE SOUS-PROLETAIRE [texte imprimé (livre, revue)] / CORINNE LANZARINI. PUF, 2000 (COLL. LE SOCIOLOGUE).

L’exclusion est utilisée comme épée de Damoclès pour faire accepter aux plus précaires des salaires et de travail proprement indécentes.

Bon courage pour devenir journaliste. Sans vouloir vous décourager, le Droit forme une majorité de personnes incapables d’appréhender les enjeux réels. J’espère que vous ne vous laisserz pas formater.


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