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Commentaire de Emmanuel Guillot

sur Utopie ou réalité : le revenu minimum d'écriture


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Emmanuel Guillot Emmanuel Guillot 19 novembre 2007 18:51

Johan, vous n’avez pas analysé ma proposition en profondeur. Vous parlez de « vérification et de répression aussi onéreuses qu’inutiles, injustes et technocratiques. » Or, avec le RME, les auteurs ne seraient plus vérifiés par des organismes ne connaissant rien à l’écriture : ils le seraient par un organisme ayant une connaissance du milieu littéraire, même si l’organisme en question ne porterait aucun jugement sur le fond. Cela change tout par rapport au fait d’être suivi par des assistantes sociales qui ne connaissent pas grand-chose à la problématique des auteurs. Les injustices devraient être limitées au minimum. L’inconvénient du salaire de subsistance dont vous parlez, même s’il est séduisant au premier abord, c’est qu’il risque de créer un amalgame et, disons-le, une étiquette pour ceux qui en bénéficieraient. Alors qu’avec des aides spécifiques par branche, on tient mieux compte de l’apport de chaque secteur et de la singularité des différents métiers. On incite aussi à un certain niveau de production.


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