Bonjour,
Bien évidemment que cet article est excellent.
Le système des moutons de panurge que l’on nous vend à grand renfort médiatique est une prison pour les esprits libres.
On nous vend de la réussite par l’argent, du star système, de la star’ac qui jour avec les rêves des jeunes et leur crédulité, on se construit des niches dorées et l’on ponctionne très discrètement celui qui ne comprend pas et ira se battre avec son voision pour recupérer le fragment d’os qui reste après que le gras ait été dévoré sans vergogne par une minorité d’ultra priviligié.
Forcément, oui, je suis indigné de la politique menée depuis trop longtemps dans ce pays.
Je suis scandalisé quand je lis que les « raccros-traitres » du « nouveau » centre en sont au point d’aller chercher des deniers dans les bas fonds des textes et des alliances « exotiques » avec des « partis » polynésien (sisi).
Je suis en colère quand je vois que d’un côté on « allège ces pauvres exilés de France » pendant que l’on joue à la politique de mise à l’index, du tous contre tous et du « bouc-émissaire » idéologique.
Un médecin qui pleure parce qu’enfin on dit « faudrait peut-être mettre des médecins en zone rurale » ? Voilà super-gouvernement qui légifère dans la journée !
Un pêcheur qui pleure parce que le pétrole est trop élevé ? Voilà super-Sarko qui distribue les cadeaux - alors même que l’Europe - qu’on essaye de relancer par des micros traités en catimini- dit qu’il faudrait quand même arrêter le délire-...
La liste pourrait s’allonger, jamais en changeant le fond, toujours pour plus de rustines, plus d’artifices.
Alors, pour divertir la foule, on veut se faire idéologiquement les cheminots, la RATP, EDF et GDF, les magistrats... bref la fonction publique au sens large.
M.Sarkozy et ses amis ont décidé clairement de mener une politique de défiance envers ceux qui, à priori, seraient des priviligiés.
Parlons-en alors de ces « privilégiés ».
Parlons-en pendant qu’on ne parlera pas du régime des parlementaires, du régime des militaires, du cumul des mandats, des scandales EADS et UIMM.
Parlons-en de ces « privilégiés » qui, comme chacun sait, se montre à longueur de Voici et de Gala. Un cheminot a t’il DEJA, une SEULE fois montré sa gueule dans un magazine de « riches » ?
Y-a t’il, même pour les plus hauts fonctionnaires - type DGS de collectivité - un seul d’entre eux qui ait été inscrit dans le classement des plus grandes fortunes de France ?
Y a t’il, puisqu’il s’agit de privilégiés, des prétendants à foison qui attendent à la porte de la SNCF, de la RATP etc ?
La réponse est non.
Et si il vient à être positive, il s’agit de jeunes qui n’ont pas le choix dans le privé, de « vieux » qui ont fait un choix de vie, de femmes qui ont choisi une sécurité pour leur famille etc...
En somme, on confond des métiers à sécurité de statut avec un statut de privilégié. Personne n’empêche les citoyens de rentrer à la SNCF ou de postuler à un concours public.
Mais le public ne paie pas. Pire, il a des problèmes de management, de qualité de travail, d’ambiance, de motivation. Il souffre d’une pléthore d’élus et de familias-mafias dont on ne dit plus le nom.
Ceux qui gueulent sur les « privilégiés » sont souvent ceux du privé qui gagnent plus que le plus haut gradé de la branche montrée du doigt. Alors ils montrent la sécurité de l’emploi, sinon ils pointent l’avancement au grade ou le départ à la retraite.
Oui, on peut jouer à ça : chacun dénonçant l’avantage du voisin, s’individualisant encore plus dans sa bulle, oubliant que notre force collective est aujourd’hui détournée pour servir les LVMH, Bouyges, Vinci et autres Eiffage.
En nous alignant comme des « moutons » sur le moins-disant, nous signons un chèque en blanc pour que M.Sarkozy et ses amis puissent se verser de nouvelles « bonifications », puisqu’ils auront en effet réussi à faire valider par la masse des imbéciles leur arrêté de situation pour l’abattoir.
Nous avons tous trop longtemps fermé notre gueule et laissé les excès, publics ou privés, miner notre société. Les politiques-politiciens se gargarisent de notre incapacité à réagir et vives de nos faiblesses ; notre manque d’exigence constitue leur passe partout : plus ils en veulent, plus ils pressent le citron.
Cessons de remettre la faute sur le voisin, cessons de montrer du doigt, regardons nous un peu : notre egoïsme nous rend aveugle.
Les moutons se font tondrent depuis trop longtemps. Et ceux qui tiennent l’outil sont ceux-là même qui veulent nous faire croire que notre « bas de laine » nous tient trop chaud...