@ E Guillot :
J’ai bien compris votre proposition : donner une rémunération aux auteurs en raison de leur activité, sous condition d’un volume de publication. Il a des avantages, mais aussi des inconvénients.
Le dividende universel ne fait pas de discrimination pour ceux qui en profitent. Tout le monde en profite, tout le monde le touche, et son financement se récupère progressivement sur l’impot sur le revenu.
Il n’y a besoin de personne pour le suivre, et à part avec une fausse identité, il est impossible à frauder(par exemple pour de fausses déclarations). De plus il n’y a besoin de quasiment personne pour l’attribuer et pour le controler. On a peu d’eau, alors autant faire des tuyaux simples, sans fuites, que l’on peut suivre et où un maximum d’eau est distribuée plutôt que perdue.
Notre système est incohérent, et il y a des pertes ENORMES dans la distribution. Pertes de temps, pertes d’argent, pertes de compétences, plus toute la marge de favoritisme laissée aux petits chefs.
Le dividende universel a aussi pour vocation de se subsituer à plusieurs autres aides. A la limite, un système à point mais surtout, avec les critères les plus objectifs et vérifiables possibles.
Votre aide n’est pas moins bien fondée qu’une autre, et n’est pas plus injuste, par contre elle est trop complexe à mettre en place, trop chère dans son fonctionnement, et laisse trop de place à l’arbitraire des petits responsables (vous avez déjà bataillé pour une chambre en Cité U ou en crèche ?).
Bref, votre aide n’offre pas la nouvelle approche dont nous avons besoin. J’aimerais que l’on débatte des pertes sèches causées par la complexité du système, plutôt que de chercher à résoudre les problèmes en en rajoutant. De plus un débat démocratique est nettement plus facile dans un système à point que dans un système proprement illisible. Dons il est plus facile de le mettre à jour des nécessités du moment.
Crdt