Je croyais rêver en lisant cet article qui fait autant de mal que les défenseurs de la sauvagerie et de l’injustice libérale...
La plus grande cause des malheurs n’est-elle pas de vouloir d’abord -uniquement ?- les dénoncer à l’aide de théories économiques et politiques ?
A-t-on besoin de brandir Marx (que peu ont lu -étudier convenablement) ou de citer Lénine pour être révolté comme pouvait l’être un communiste sincère, de base, bien loin d’un G. Marchais, d’un Thorez ou d’un Brejnev ?
Les énormes injustices ne sont-elles pas suffisantes en elles-même ?
Tenter un parallèle avec la biologie est tout aussi irréel et hors sujet et on se détourne des causes fondamentales !
La répétition des crises économiques et financières s’accélèrent. Les financiers et autres rapaces inventent chaque jour de nouveaux produits boursiers de plus en plus déconnectés de l’économie réelle (allusion à la déclaration incroyable de notre ministre de l’économie actuelle) : les produits dérivés sont de plus en plus dérivés et de plus en plus criminels avec l’aval des « autorités » officielles.
Ainsi, le système des subprimes, leur titrisation (technique financière qui transforme des actifs peu liquides en valeurs mobilières facilement négociables comme des obligations) a nécessité la complicité de tous les parasites de la finance et de l’économie : l’autorisation de la FED et autres organismes institutionnels, la complicité et les fausses déclaration des agences de cotation, la malhonnêté des principales banques, experts et autres conseillers, observateurs « professionnels » de ce monde puant.
Il faudrait plus d’éducation dites-vous ? Mais vous parlez de qui ?! Des diplômés des très coûteuses universités américaines qui font la loi dans l’économie, la finance et les holdings internationnales ?
Vous vous moquez du monde ou quelque chose m’échappe dans votre discours ?
Chaque jour qui passe me renforce malheureusement dans une conviction tirée de l’expérience et des multiples constats : les titres d’experts, de spécialistes, les « hauts » diplômes ne prouvent qu’une chose : qu’ils ont effectivement un bout de papier...
Manifestement, on ne doit pas vivre sur la même planète.
je vous invite vivement à lire l’article de F. Lindon (http://www.monde-diplomatique.fr/2007/09/LORDON/15074) paru en septembre, la seule contribution vraiment valable que j’ai pu trouver dans la presse française depuis 3 mois...
Faîtes-moi plaisir : lisez cette description (je n’ai pas dis interprétation, ni même analyse) révélatrice de la situation globale de l’économie libéralisée !
R.L.