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Commentaire de Philou017

sur Reporters sans frontières contre Hugo Chávez


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Philou017 Philou017 23 novembre 2007 15:13

Des précisions pertinentes de Maxime Vivas :

1) Venezuela. Le coup d’Etat a eu lieu entre le 11 et le 14 avril 2002. Dès le 12 avril, RSF s’adressait aux nouvelles « autorités » (ce qui revenait à les reconnaître de facto). Elle y parlait de « l’ancien président » et concluait : « Reclus dans le palais présidentiel, Hugo Chávez a signé sa démission dans la nuit, sous la pression de l’armée. » Or, Chavez n’avait pas démissionné, pour ne pas démoraliser ses partisans dans l’Armée et dans la rue. Dire le contraire était un acte hautement politique. A Caracas, un des deux correspondants de RSF, Ewald Schwarenberg, était journaliste à El Nacional dont l’édito du 12 avril saluait le coup d’Etat comme une « victoire de la démocratie ». Par parenthèse, le 25 juillet 2004, l’ex-président Carlos Andrés Pérez, confiera à El Nacional : « Je travaille pour renverser Chavez. La violence nous permettra de le renverser. Chavez doit mourir comme un chien. » Mauvaise compagnie, RSF ! L’autre correspondant de RSF est la politologue Maria José Perez, conseillère de l’opposition anti-chaviste. Elle lâchera à retardement sa nostalgie dans El Universal du 22 novembre 2002 : « Mon coeur vibre á la vue des militaires insurgés, de ces hommes vertueux qui défilent sous nos couleurs nationales ». http://www.michelcollon.info/imprimarticles.php?dateaccess=2006-04-07%2015:02:46&log=attentionm

Mr Ménard sait choisir ses correspondants.


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