@Forest Ent :
Les majors du divertissement constituent un lobby politique et financier puissant, certainement comparable à celui du pétrole. D’ailleurs, leur ligne de conduite est similaire : ils ont eu la main-mise durant des décénies sur leur marché et refuseront jusqu’au bout de laisser une part, même mince, de leur gateau.
Je suis cependant convaincu que ce système est sur le déclin.
Personnellement, je n’achète plus que des vinyles, auprès de petits labels indépendants, souvent créés par les artistes eux même. Je sais ainsi que sur les 8€ que me coutent un 45t, une grosse partie (entre 30 et 50% parfois plus en fonction des cas), ira dans la poche de l’auteur. Le reste est utilisé pour les réseaux de distribution (normal), le pressage des disques, le packaging, etc. Ce système me semble bien plus sain et constitue une vraie alternative.
Il est aussi possible d’écouter de la musique de qualité, gratuitement, sous licence Copyleft.
De plus, les artistes commencent à réagir. Je pense notamment à l’excellente initiative de Radiohead qui a préféré quitter sa maison d’édition pour s’auto-produire et proposer leur album en téléchargement : vous écoutez puis vous donnez ce que vous voulez.
Le principe n’est pas si stupide que ça économiquement car même si vous ne donnez que 5€, ce sont 5€ qui vont directement dans la poche de Radiohead, contre quelques cents avec le système des majors.
Bref, le rapport Olivennes c’est le chant du cygne de Sony, EMI, Universal et consorts. Une des dernières convulsions d’un animal entrain de mourrir.