Merci Snoopy86 de votre aimable soutien.
J’insisterais surtout sur le fait qu’un problème transitoire qui dure deux générations, ça s’appelle un problème permanent. Quand on sait que les entreprises et l’économie en général ont du mal à avoir une vision de 6 mois, 40 ans, c’est très long.
Votre remarque sur les stock options ne manque évidemment pas d’intérêt en effet, car il serait curieux d’indexer finalement le devenir des retraites sur d’hypothétiques plus-values boursières. Car, rappelons-le, c’est JUSTEMENT le risque d’un système de retraite par capitalisation, le risque qu’après 40 ans, l’argent investi ne vaille plus grand chose (j’ai eu des collègues américains qui, lors de la fin de la bulle internet et télécom en 2001, ont vu leurs prétentions à la retraite divisées par... 100 !).
Alors, il faut savoir ce qu’on veut :
1. alourdir les charges financières des entreprises (en augmentant les cotisations patronales, désolé de dire que financièrement, c’est bien une ‘charge’ comme un autre, et cela n’a rien de dévalorisant pour autant),
2. plomber le pouvoir d’achat (en augmentant les cotisations salariales ou en diminuant les pensions) ou
3. allonger la durée de cotisation.
Le reste relèverait d’une opération de baguette magique.
À tel point que je n’ai lu, à ma connaissance (mais je peux me tromper), aucun autre projet alternatif (autre que les points que je viens de citer) précis et CHIFFRÉ... est-ce un hasard ?
Il faut être raisonnable. Quand un ménage voit ses revenus diminuer d’une manière ou d’une autre, il diminue aussi ses dépenses, ou cherche d’autres revenus. Cela ne fait jamais plaisir, surtout quand c’était prévisible (la faute à qui ?) et d’ailleurs, ce que je dis est aussi valable pour l’endettement catastrophique de l’État (et là, je suis loin de soutenir le gouvernement qui n’a visiblement pas fait de la diminution des déficits publics sa priorité).
Bien cordialement.