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Commentaire de Proudhon

sur L'économie en URSS


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Proudhon Proudhon 25 novembre 2007 18:13

L’épopée comme vous dite c’est celle de 20 millions de morts soviétiques auxquels vous devez d’exister. Ces 20 millions de morts en avaient rien à foutre du stalinisme, du communisme ou d’autre chose, ils luttaient contre l’agression nazie.

Quel culot !

Cherchez plutôt qui a financé le parti nazi, cherchez donc du côté des banques occidentales, surtout américaines.

Parlons aussi par exemple du Herrenklub :

A côté de ces militaires clairvoyants, la contre-révolution allemande eut aussi son « club de Clichy ». Il s’agit du Herrenklub, le Club des seigneurs, qui fit par la suite tant parler de lui. Les mêmes idées qui conduisirent les militaires à offrir leurs services à la République agitaient alors quelques hommes de la droite qui, après avoir suivi une action isolée dans différentes associations sans importance, finirent par se réunir en 1924 dans ce Club des seigneurs. Celui-ci se proposait de devenir la citadelle de l’idéologie nationaliste et conservatrice et de fournir les hommes dirigeants et les cadres administratifs de l’État. Son nom seul était tout un programme.

Le Herrenklub regroupa ainsi l’élite de l’ancienne classe dirigeante dispersée par la secousse révolutionnaire. Il réunit dans son sein les représentants les plus qualifiés de la noblesse, de la propriété foncière, de la banque, de l’industrie, de la presse, soit tous les éléments les plus actifs des milieux conservateurs allemands. A la tête de ce mouvement se trouvaient deux hommes remarquables par leur intelligence : l’écrivain Moeller Van den Bruck, auteur d’un livre retentissant, Das dritte Reich, et le baron Heinrich von Gleichen-Russwurm, l’un des descendants de Schiller. C’est à ces « romantiques » de l’ancien régime, comme on les appela d’abord, que revient le mérite d’avoir donné une doctrine à la contre-révolution allemande. Par leur action politique, conduite avec méthode et sûreté, ils contribuèrent à la concentration et à la cohésion des forces contre-révolutionnaires, dont l’effort était jusqu’alors dispersé, mais qui poursuivaient un but commun : la destruction de l’oeuvre de la révolution.

Leurs idées, développées surtout par M. von Gleichen dans la revue fondée et dirigée par lui, Der Ring, peuvent être résumées ainsi :

« Les conservateurs allemands ne devaient pas adopter, vis-à-vis du nouveau régime républicain, une attitude de résistance passive ; ils devaient au contraire s’emparer de l’appareil de l’État au sein même du régime et favoriser ainsi la renaissance de l’esprit de l’Allemagne d’avant guerre. »

Ces hommes politiques ne faisaient en somme que suivre les militaires qui, loin de donner dans le romantisme putschiste avec ses gestes épiques et vains, se rapprochèrent de la République afin de mieux l’étouffer. La tactique de ceux-ci, qui consistait à s’emparer de l’appareil militaire de l’État, ne pouvait que trouver l’entière approbation des tacticiens du Herrenklub.

« Les officiers de la Reichswehr, écrivait le Ring, ont depuis la Révolution, à distinguer entre l’Etat lui-même et sa forme apparente. Les officiers veulent servir l’État dans ce qu’il a de permanent et d’identique à lui-même. »

Sans oublier les liens entre la Famille Bush et le nazisme.


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