Si, si, il y a de bonnes questions dans votre article
Les explications peuvent être multiples (adéquation des programmes, qualité des enseignants, rythmes scolaires, ...). Mais il reste un constat : le travail ne s’arrête pas à la sortie de l’école. Il faut encore réviser, faire des devoirs et exercices, parce qu’il est nécessaire d’approfondir.
Et pour ça, la présence des parents est indispensable. Il est tentant de dire qu’ils n’ont pas le temps, la capacité, etc. Mais il me semble que lorsqu’on fait des enfants, on s’engage aussi à les aider quand ils en ont besoin.
Bien sûr, ça n’est pas facile. Mais quand mes garçons ne se sortaient pas de leurs problèmes de géométrie, fatigué ou pas, il fallait bien que je m’y colle et que je révise une matière oubliée depuis le collège. Et en le faisant régulièrement, je me suis maintenu à peu près à niveau.
Quant à l’illettrisme, je crois que le meilleur moyen (peut-être bien le seul) de compléter l’enseignement reçu par les enfants est de leur donner le goût de la lecture.
Ce qui va évidemment nécessiter de la part des parents un investissement supplémentaire. C’est plus contraignant que de se planter devant la TV et ingurgiter le premier téléfilm venu. (Je ne sous-entends évidemment pas que c’est le choix de l’auteur de cet article).
Je ne connais pas de meilleur moyen d’enrichir le vocabulaire et l’expression que la lecture. Même si vos enfants ne lisent que Harry Potter (sans vouloir le dénigrer puisque je n’ai pas lu), c’est en bonne voie : le reste suivra.
Le métier de parent n’est pas une sinécure, c’est vrai. Les enfants ont des devoirs à faire à la maison ; les « devoirs d’école » des parents, c’est de les y aider.
Mais franchement, ça en vaut la peine, non ?