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Commentaire de blaz

sur Où l'on reparle de tours à Paris...


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blaz 28 novembre 2007 19:05

« des tours dans plusieurs arrondissements périphériques un peu plus éloignés que la tour Montparnasse, mais finalement d‘un impact visuel presque aussi important ? »

moui alors l’argument de la tour montparnasse me paraît ici un peu fallacieux. Effectivement la tour montparnasse s’insère dnas le quartier gaité/montpar avec la grâce d’un pylône EDF au milieu du lac léman. C’est vrai on a rasé un quartier typique avec ses habitants, sa culture locale pour y construire un centre commercial surmontée d’une tour passablement amiantée soit dit en passant.

Hors les quartiers ou les tours sont proposées sont des « non-quartiers » : des zones où de toute façon il n’y avait rien et où il ne pousse rien. La porte de bercy est un plat de nouilles d’échangeurs routiers entre le périphérique l’A4 et les voies sur berge, auxquels il faut ajouter les rails du TGV, du RER D, des ateliers SNCF et les boulevards des maréchaux. La porte de la chapelle est un éhcangeur de rail entre le faisceau de la gare du nord, de l’est, des ateliers SNCF (encore eux) le périf, et l’A1. La zone tolbiac est une friche industrielle traversée par les voies du RER C, le traffic de la gare d’austerlitz, le périf (toujours) et de l’autre coté, un incinérateur, un leroy merlin monstrueux, et des entrepots SNCF. Ces trois zones là sont quasi inhabitées (sauf la porte de la chapelle certes mais il faut voir les taudis verticaux qui s’y entassent) et surement inhabitables snas une opération d’urbanisme lourde. Et c’est là que le concept de tour est intéressant, car vu la masse inhumaine de ces non-quartiers (rails, entrepots, gigantesques échangeurs etc) , il faut des immeubles à l’échelle des infrastructures existantes. Vous imaginez une zone pavillonnaire au milieu de la porte de bercy ??? Des bâtiments donc à l’échelle, donc grands forcément et tant qu’à faire capable de cacher la laideur d’un périf, d’une zone de fret et de faisceaux de rails. D’où l’intérêt de tours à ces endroits, capables de rendre ses quartiers vivables , et en les implantant dans des zones restructurées (on construit une dalle sur les rails, ex quartier BNF), on recouvre le périf, et on met des jardins dessus (exemple porte des lilas-porte de bagnolet) etc.

Dire « non non pas de tours dans paris, sinon on va raser le boulevard haussman pour y reconstruire sarcelles » est un argument un tantinet démagogique. Il n’est pas question dans le projet cité de construire des immeubles de grande hauteur ailleurs que dans les non-quartiers, zones qui par excellence se prête à l’expérimentation urbaine.

Enfin, paris et la conurbation ne pourront échapper à la verticalité, car la densification est uen réponse nécessaire à l’étalement urbain ayant pour conséquences : temps de trajets à rallonge, pollution, incapacité à déssercir correctement les zones éloignées en transports en commun et en infrastructures en général.


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