Une pensée chaleureuse pour la victime du RER, Anne-Lorraine, qui n’a pas la chance de faire la une des journaux, elle.
Et pourtant, en se débattant, en retournant l’arme contre son agresseur, ce qui l’a blessé à ce point qu’il n’a pas pu utilement s’enfuir, Anne-Lorraine s’est peut-être condamnée (mais aurait-elle été laissée en vie si elle l’avait laissé faire ? Rien n’est moins sûr !) mais elle l’a surtout empêché de s’enfuir utilement et grâce à cela il a été arrêté.
Je pense à Anne-Lorraine qui est décédée des suites de ses blessures et qui, d’une certaine façon, grâce à sa résistance, a évité que d’autres victimes tombent après elle. Combien de tueurs en série ou de violeurs récidivistes ne le seraient pas devenus s’ils étaient tombés sur une « Anne-Lorraine » lors de leurs premières tentatives ?
Anne-Lorraine a posé un acte de résistance, un acte de citoyenne en se révoltant contre l’agresseur et en le blessant de telle façon qu’il soit rapidement arrêté. C’est un acte de courage mais aussi un signal fort à l’égard des agresseurs : non toutes les victimes ne se laisseront pas faire : votre crime ne sera pas impuni.
En communion avec Anne-Lorraine qui méritait tellement mieux que de tomber sur un criminel dégénéré,
Icks PEY