« Parce qu’aujourd’hui, l’offre est telle (comment ça une crise du disque ?) que je ne peux pas me permettre de dépenser entre 13 et 18 euros par album, multiplié par « n » albums, pour éventuellement me dire au bout de 3 titres : »Mon dieu quelle merde !"
J’ai découvert des artistes avec le téléchargement. Je ne vais pas faire la liste ici, mais je n’ai jamais acheté autant d’albums, de live, de DVD de concert depuis que je télécharge. Je n’ai jamais fait autant de concerts (entre 8 et 15 par an, en couple (1 500 euros/an + essence + la bouffe au resto après...) que depuis que je télécharge."
C’est exactement le problème. Marre d’acheter tout un album pour seulement un ou deux titres de bons et 10 cochonneries commerciales, pour remplir les 40 minutes de l’album.
Et que deviennent les oeuvres jamais mises dans le commerce ni en vhs ni en dvd parce que jugées peu rentables, et qui n’existent plus que sur le net ?
C’est au final la loi commerciale qui impose qu’un titre soit édité ou non. Et s’il n’est plus édité par les majors, il disparait tout simplement de la circulation, des mémoires. C’est inadmissible. Grace à certains décideurs à gros cigares, seules les films qui raportent du fric ont droit d’exister, même si ce sont des grosses nullités creuses et insipides purement commerciales faites sur un même moule.
Et les petites merveilles disparaissent une à une, sauf celles miraculeusement archivées sur le net.
Qu’on mexplique où est le vol dans le cas du téléchargement d’oeuvres disparues du commerce, donc sans droit d’auteur.