Votre interrogation pour personnelle qu’elle soit, pose en effet les bases d’une réflexion à laquelle ni vous, ni moi ne sommes, parait-il, capables de participer n’étant pas « pédagogues ».Je ne pense pas être un de ces nostalgiques des temps révolus des coups de règles sur les doigts, des bonnets d’ânes, des mises au coin ou des retenues, mais je suis fier de ce que m’a enseigné l’Instruction Publique où maîtres et instituteurs nous dispensaient les bases d’un savoir et non une éducation.
Sans vouloir revenir au temps des blouses noires, grises ou blanches,il conviendrait peut-être de rappeler que le respect des autres commence par la respect de soit-même, que la propreté corporelle en est une part importante dès la maternelle et l’école primaire (mains, ongles,oreilles) qu’il ne suffit pas d’installer des affiches d’avertissement en cas d’épidémie de poux. Au collège et au lycée, qu’il ne devrait être toléré par personne des accoutrements pour les élèves relevant plus des hardes portées par des SDF que de tenues appropriées à qui prétend acceder après le bac à des facultés sensées former une élite, ou préparer à une vie professionnelle exigente. Cette remarque vaut d’ailleurs pour certains enseignants qui pour paraître « COOLS » et se rapprocher de leurs élèves, adoptent les mêmes tenues, d’autant plus ridicules, vu la différence d’age.
Vous parliez aussi du problème des leçons et devoirs ! Des textes existent depuis longtemps, mais c’est à croire que les « pédagogues », pour signifier leurs compétences ne croient qu’en la quantité et non en la qualité, ce qui peut expliquer le poids des cartables que les enfants trainent, sans nécessité, jours après jours.
Si, en parents responsables, vous prenez rendez-vous en début d’année scolaire avec l’enseignant en charge de votre enfant, vous vous entendrez dire, classe après classe, que les bases n’ont pas été assimilées et que tout est à reprendre. Ceci explique peut-être le nombre de redoublements, les entrées en 6° d’un nombre considérable d’analphabètes, et les pourcentages élevés de jeunes gens et jeunes filles que l’armée, devenue non-obligatoire mais faisant des campagnes actives de recrutement qualifie d’illetrés.