Mais bien sûr, gros bisous.
Et tout ce que dit Marx c’est Jesus qui le dit.
Evangile selon Marx, 13 et 3 : « les philosophes n’ont jusqu’ici fait qu’interpréter le monde alors qu’il s’agit de le transformer »
Marx bien évidement a changé le monde, et le monde a attendu Marx pour se transformer. Et bien sûr le jeune enfant sait lire avant d’apprendre. Quels enfoirés ces philosophes sans eux on aurait pas cette putain de latitude à vouloir qu’un et un font deux, en plus ils nous fourrent des saloperies d’idées dans la tête.
Vive la praxis sans réflexion, exactement le principe du néo-libéralisme. On se demande qui lèche le cul du capitalisme, la bourgeoisie on ne demande pas c’est une ancre du marxisme. Dur d’admettre que le marxisme au même titre que le capitalisme est un désastre idéologique.
Et franchement c’est vraiment pas cool de refuser le salon aux révoltés, que leur proposes-tu en place ? La route des os, le goulag, Guantanamo ?
Je ne pousserai pas, déontologiquement, à rechercher qui furent premiers collabos des marxistes ou des Red.
Tiens un petit pamphlet pour finir :
« Je déteste le communisme autoritaire, parce qu’il est la négation de la liberté et que je ne puis concevoir rien d’humain sans liberté. Je ne suis point communiste parce que le communisme concentre et fait absorber toutes les puissances de la société dans l’Etat, parce qu’il aboutit nécessairement à la centralisation de la propriété entre les mains de l’Etat. [...] Je veux l’organisation de la société et de la propriété collective ou sociale de bas en haut, par la voie de la libre association, et non du haut en bas par le moyen de quelque autorité que ce soit. Voilà dans quel sens je suis collectiviste et pas du tout communiste. »
Ou encore :
« Prétendre qu’un groupe d’individus, même le plus intelligent et le mieux intentionné, sera capable de devenir la pensée, l’âme, la volonté dirigeante et unificatrice du mouvement révolutionnaire et de l’organisation économique du prolétariat de tous les pays, c’est une telle hérésie contre le sens commun et couvre l’expérience historique, qu’on se demande avec étonnement comment un homme aussi intelligent que Marx a pu la concevoir [...] Nous n’admettons pas même comme transition révolutionnaire, ni les conventions nationales, ni les assemblées constituantes, ni les gouvernements provisoires, ni les dictatures soi-disant révolutionnaires ; parce que nous sommes convaincus que la révolution [...] lorsqu’elle se trouve concentrée entre les mains de quelques individus gouvernants, devient inévitablement et immédiatement la réaction. »
Michel Bakounine.