Quand j’étais au CM2, il y avait 2 beurs qui semaient la terreur dans la cour de recrée.Ils avaient deux ans de plus que les autres. La première semaine de mon entrée en 6ème un beur en 5ème m’a demandé si j’étais en 6ème puis ayant répondu ’oui’ m’a ordonné de lui filer de l’argent sinon j’allais prendre son poing dans ma gueule. En 5ème, en cours de gym deux jeunes beurettes se sont collées à un de mes amis de l’époque, tout intimidé il s’est éloigné. Là les beurettes ont commencé à lui crier dessus en lui disant ’Qu’est ce t’as t’es raciste ?’ et elles ont commencé à ameuter d’autres beurs en disant que mon pauvre pôte rouge comme une écrevisse était raciste (on s’en est sortis avec seulement quelques giffles heureusement).
Je pourrais en citer plein des anecdotes comme celles la, je devais être en 4ème ou 3ème lorsque je me rendais à pied avec un pote au centre commercial voisin. Malheureusement on est passé à côté d’une demie douzaine de beurs qui ont commencé à nous insulter, nous provoquer, nous lancer des cannettes dessus. On a pas fait les fiers on a fuit comme des lapins.
Je me rappelle au lycée de beurs assis au fond du bus qui gueulaient ’nique la France’ ou ’vive les allocations’ pour bien faire chier les face de craies ambiantes.
On peut continuer longtemps comme ça à se jetter la pierre et à excuser son racisme sous prétexte qu’on a déjà été agressé verbalement ou physiquement par un autre raciste.
Il y a des racistes de chaque côté, cela ne sert à rien d’essayer de trouver quel est le premier maillon de cette chaine de haine.
Alors soit on zappe le passé et on se focalise sur un avenir commun, soit on continue à mettre en préalable la repentance de l’autre et on reste dans l’impasse.