Voici un VRAI résumé autour de cette réforme
HISTORIQUE
La réforme constitutionnelle est l’approfondissement d’une véritable démocratie que les partis traditionnels ont dévoyée pendant plus de quarante ans
À tous ceux qui laissent entendre que le leader bolivarien a sorti les réformes de sa manche dans le seul but de s’éterniser au pouvoir, il suffirait de rappeler que les réformes en question furent le cheval de bataille de Chavez lors de la campagne présidentielle de décembre 2006, et que ceux qui l’ont élu -rien moins que 60% des électeurs-sont tout aussi convaincus que lui du fait qu’ « il reste pas mal de bavures héritées de l’ancien régime » dans la Constitution approuvée en 1999.
PROCESSUS
Les modifications, déjà approuvées dès la première lecture par le corps législatif, ont été discutées en réunions populaires dans tout le pays, car il faut que le peuple les connaisse et donne son avis.
Après le débat populaire, le document est revenu à l’Assemblée nationale, qui l’a soumis à deux nouvelles lectures ; à partir de là, le Conseil électoral national a eu trente jours pour organiser et réaliser la consultation populaire sur la nouvelle Constitution.
INDIGÈNES
Pour la première fois dans l’histoire de cette nation andine, les quarante ethnies indigènes du pays ont été invitées à discuter le document dans le cadre d’un débat populaire sans précédent qui rompt avec un demi-millénaire d’exclusion.
OPPOSITION
Pourquoi l’opposition et les ennemis du processus bolivarien s’indignent-ils et parlent-ils de dictature, de coup d’État, d’attaque contre la démocratie ?
La réponse est simple : Washington et ses filleuls locaux donneraient tout pour qu’il en soit ainsi, mais ils savent que l’esprit et la lettre des modifications proposées par le président Chavez vont justement dans la direction contraire, constituent une garantie pour la démocratie, pour la participation populaire, pour la défense des droits des travailleurs, sans exploitation ni exclusion.
Une opposition de plus en plus discréditée et divisée prétend que Chavez veut conserver le pouvoir à perpétuité et établir une dictature personnelle.
REELECTION DU PRESIDENT
En proposant de modifier l’article 230 de la Constitution actuelle et de fixer la durée du mandat présidentiel à sept ans au lieu de six , avec possibilité de réélection immédiate et indéfinie, le leader bolivarien laisse le choix au peuple. C’est le peuple et rien ni personne d’autre qui décidera quel président part ou reste et pour combien de temps.
Tout au contraire, la bourgeoisie a toujours conquis le pouvoir pour le garder et a trouvé à cette fin la formule de l’alternance : un parti prend la relève de l’autre, au point que le résultat de chaque élection était connu d’avance. La démocratie avait atteint ce sommet d’antidémocratie. En aucun cas il n’y avait d’espace pour les représentants du peuple.
DÉCENTRALISATION
L’opposition prétend que la nouvelle structure de l’État va démembrer le pays. Or, le pouvoir central sera amené à donner davantage de pouvoir de décision à toutes les instances du gouvernement, jusqu’au quartier. Les régions maritimes, les districts insulaires, les États, les municipalités fédérales auront un pouvoir de décision supérieur pour que la participation concerne tous les niveaux.
DROIT DES TRAVAILLEURS
Par contre, l’opposition se garde bien de constater que Chavez se propose d’introduire dans la Constitution l’interdiction d’exploiter les travailleurs, et la création d’un fonds de stabilité sociale destiné à garantir au vaste secteur informel des droits fondamentaux tels que la retraite, la pension, les congés payés, la licence pré et post-natale pour les femmes enceintes et la réduction du temps de travail pour tous les travailleurs.
PROPRIÉTÉ TERRIENNE
La nouvelle Constitution touchera un autre point non moins important : l’interdiction du latifundium improductif ou de l’exploitation privée des hydrocarbures. Les missions sociales figureront aussi dans le texte.
TYPES DE PROPRIÉTÉ
Lorsque l’opposition et le pouvoir médiatique lancent leur campagne contre le socialisme du XXIe siècle, ils accusent la Révolution bolivarienne de vouloir dépouiller la bourgeoisie de ses propriétés (ce qui a pour effet immédiat d’accélérer l’exode du pays) et font silence sur l’article 115, qui définit cinq types de propriété : sociale (directe ou indirecte), collective, mixte et privée.
INCLUSION DU MONDE DES AFFAIRES
Le président Chavez a pourtant été on ne peut plus clair : « Messieurs les hommes d’affaires, Messieurs du secteur privé, vous n’êtes pas du tout exclus, nous avons besoin de votre aide. Faisons ensemble le grand pays que le Venezuela promet déjà d’être ! »
03/02 12:30 - gommette
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14/12 15:56 - franc
Chavez n’est pas un démocrate bourgeois mais un démocrate populaire.
08/12 07:10 - vivelecentre
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06/12 11:07 - vivelecentre
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06/12 07:00 - vivelecentre
05/12 14:56 - franc
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