Trop long pour entrer dans les détails mais en résumé, l’auteur nous dit que les « noirs africains » vont envahir les « blancs européens » en employant des termes très forts comme « suicide collectif », « extinction », des termes qui évoquent des tueries, comme si les africains allaient nous tuer littéralement... Allons, Martin, vous avez peur d’avoir des petits enfants « café au lait » mais ne prétendez pas que des sarrasins vont venir vous tuer pour prendre votre maison ! (Et dites vous que peut être qu’en ce moment même, il y a un Martin noir qui fait une paranoïa parce qu’il a peur que ses petits enfants ne seraient pas complètement noirs !)
L’auteur fait des acrobaties pour éviter de parler de « race » mais l’idée est bien là (puisqu’il prone une certaine « pureté » de la population européenne) et fait des amalgames avec la culture.
Les migrations de population ne signifie pas forcément migration de culture, il y a des processus qu’on appelle « intégration », « assimilation ». Les migrants n’apportent pas forcément leur culture avec eux. En général, ils adoptent plutôt celle des habitants (ex : les normands ont adopté le parlé gallo-romain et le chritianisme)
De plus, les cultures ne sont pas statiques, gravées dans le marbres, elles sont appelées à évoluer constamment.
Quel sens à la préservation d’une « culture européenne » ?
Allons nous figer les langues (donc plus de néologisme) ? Figer les mentalités, nos façons de vivre ?
Allons, suivant ce principe, je propose qu’on ravive la culture gauloise, leur façon de vivre ! Jamais on aurait dû adopter la culture romaine ! Il est vrai que je préfère le pantalon à la toge !
votre attitude est paradoxal d’ailleurs : les cultures européennes sont très riches car il y a eu beaucoup de mélange, dans tous les domaines (langues, cuisines, idéologies...), et vous voudriez tout d’un coup figer tout ça.
En ce qui concerne le risque d’homogénéisation des cultures, la culture « européenne » (en supposant qu’on arrive à la définir, je laisse soin à l’auteur de le faire) serait plutôt mise à mal par la culture étatsunienne (via l’anglicisme, les films et les musiques) mais je suppose que cela ne dérange pas trop l’auteur étant donné que les étatsuniens sont « blancs ».