• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Antoine Diederick

sur Sarko rappe et Ségo dérape


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Antoine Diederick (---.---.201.223) 14 septembre 2006 23:19

Hummmm , si l’art de la politique est un jeu peu commode, c’est aussi un jeu dangereux.

Je pense aussi qu’il ne faut pas confondre l’art de la politique et l’art de la communication du politique (la communication du politique ou autrement nommé le marketing politique qui tend depuis une dizaine d’années à se substituer à la politique avec un grand P).

Aujourd’hui les acteurs du monde politique veulent occuper tout l’espace médiatique et plus que jamais. C’est sans doute la rançon à payer à la société d’information.

La perversité consiste plus que jamais aussi ds cette communication politique à jouer et à surfer sur l’émotionnel des masses (immigration, violence etc).

La définition du politique a aussi varié avec le temps et elle n’est pas unifié.

Souvent nous opposons lorsque nous abordons le politique la notion de gestion de la cité et le principe de Machiavel :« La fin justifie les moyens ». Ce dernier adage contenant les idées de moyens ressources et finalités. Outre qu’en mme temps, le machiavélisme nous fait penser à l’acteur politique dénué de scrupules, tandis que le gouvernement de la cité suppose le « management éclairé », pour utiliser une expression issue du vocabulaire de l’entreprise, mais aussi à l’idéal démocratique de la Grèce antique.

La politique n’est pas l’art de l’embrouille et je ne vais pas faire un plaidoyer pour la bonne politique, celle qui trouverai grâce à mes yeux car je ne sais pas quelle serait la bonne . D’ailleurs, le savons nous vraiment quelle serait la bonne politique, tant la complexité peut nous rendre perplexes surtout si nous voulions voir, tel des classiques, d’un seul regard tout l’ensemble du champs politique, le globaliser et surtout le totaliser.

En discutant de ci de là avec d’autres personnes, il m’apparait que mes interlocuteurs disent tous la mme chose :« Où sont passés les hommes d’Etat ? ». Où sont passés ces hommes qui tiennent bon sur le pont du navire à la barre et qui abandonnent une part de leur vie pour leurs convictions quand bien même leur ego les pousse, il faut le dire, à briguer la place suprême. Et, il semble que nous les regrettons.

Nous avons le sentiment, enfin, je parle pour les autres, je dirai donc à la première personne :« J’ai parfois le sentiment de la catastrophe imminente, de la menace du temps qui change ». Et il est bien en train de changer et sans assurance.

Avec le triste anniversaire du 11 septembre revient la menace de la guerre larvée tandis que la « globalisation » qui veut dire concentration capitalistique et spectre de la perte de l’autonomie européenne (il ne faut pas se faire trop d’illusion sur l’avenir des entreprises européennes pour leur ancrage) le tableau n’est pas des plus positif et le scepticisme ainsi que la mauvaise humeur perceptible partout en sont pour moi révélateurs.

Revenons au politique : Il me semble que l’embrouille politique est l’image de l’impuissance politique des hommes en place qui ne peuvent se porter au premier rang d’un combat de préservation des intérêts nationaux et en mme temps européens ainsi il est préférable de noyer la question en montant en épingle les problèmatiques de l’immigration, les problèmes internationaux non négligeables certes mais qui cachent le vrai débat à mon sens. Quel est le projet d’avenir ? Et si l’auteur de l’article servant de prétexte au débat ds ce fil, exprime une idée de confusion en politique, c’est qu’il y a dévoiement et que sans équivoque pour lui, le politique n’est plus que magouilles et tripotages. Mais c’est une idée et un sentiment populaire lorsque en face des grands de ce monde, le petit renonce à comprendre et qu’il se réfugie dans la conviction que « tous sont des pourris ». C’est un abandon.

Pour ma part, je pense que l’auteur de l’article qui peut « mordre comme un chien le pantalon du facteur » exprime ce que ressentent bien des personnes, une colère et un agacement. Mais c’est trop court. Il faut autre chose comme indignation pour que le discours du refus ou de la contestation soit porteur.

Or, je pense et je crois que nous devons nous inquiéter de l’avenir avant que d’autres le fassent à notre place.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès