La pensée magique érigée en méthode de gouvernement : «  » Une fois de plus on a vu Nicolas Sarkozy en parangon du « volontarisme politique », maître illusionniste dans l’art de faire passer « ce qu’il promet » pour « ce qui est »...

et la technique du judoka à son service : «  »Prestidigitateur des finances, l’homme par qui la galette renaît.... Le champion des transferts de charges, des passe-passe vertigineux ! «  »

Le gouvernement utilise la grogne sociale et les demandes catégorielles pour casser à tout jamais la protection sociale et le droit du travail : il utilise les exonérations de charges en père prodigue puisque ainsi il ruine les caisses de retraites, de chômage, d’assurance maladie. On aura le choix entre accepter de payer des taxes supplémentaires qui frappent jusqu’aux classes moyennes (mais pas au dessus, c’est minime pour eux) ou laisser crever les déshérités. Du grain à moudre pour les organisations charitable et les petites sœurs des pauvres. Ce sera peut-être le clivage politique lors de la prochaine présidentielle. Dans ce cas, gageons qu’il ne sera pas nécessaire de faire appel à des machines à voter très ’sophistiquées’.

Rions en attendant : « Mais tout n’est pas noir. Parfois je dois avouer que les occasions de rire ne manquent pas. Tel Henri Guaino, parti à la pêche aux symboles de défense du pouvoir d’achat qui avait imaginé « geler le prix du gaz...  »« ça vaut »le baril de pétrole qui n’arrête pas de flamber"

Et soyons sérieux : «  »Mais la réalité ? Tout d’abord certaines catégories ne peuvent pas statutairement travailler plus et d’autres ne travaillent pas tels les étudiants, les chômeurs ou les retraités. Ca fait un paquet de sinistrés en perspective. «  » Sans compter tous ceux qui sont payés à l’acte, à la tâche …

Si l’exonération des heures sup ruine les caisses de solidarité, la défiscalisation donne une odeur à l’argent du point de vue du Fisc. Bientôt on pourra défiscaliser l’argent sale au même titre que celui du travail au noir, y a pas de raison. Plus besoin d’aller dans les paradis fiscaux, c’est pas beau le libéralisme ? Le paradis fiscal partout !