Ce qui est totalement occulté dans votre article se sont les lois Besson et Robien qui ont fait de l’immobilier un placement à fort rendement (et une belle niche fiscale) pour une partie aisée de la population et officines de placement en tout genre : professions libérales principalement, les secondes démarchant les premiers.
Ajoutons à cela la constitution de Société Civile Immobilière -appelée aussi SCI- (toujours bon en cas de faillite perso pour mettre à l’abri le capital immobilier ainsi constitué) et l’on se retrouve avec une situation digne de la famille royale anglaise, à savoir qu’une petite partie de la population se retrouve avec une grosse part de l’immobilier.
Expérience vécue : mon ancien chef -cadre sup- marié à une profession libérale (4 enfants et une SCI constituée pour emballer le tout) s’est retrouvé avant 60 ans avec 10 appartements, donc 8 achetés de 1994 à 2003. Prochaine étape arriver à 12 apparts. Pourquoi 12 ? Dans le cas d’une SCI toujours compter avec les enfants et avoir un multiple du nombre de ses rejetons pour n’en léser aucun (ici 4 gosses, donc c’est soit 4,8,12...).
Et ce n’est pas un cas isolé, peut être par le nombre de biens, mais j’ai souvent croisé des personnes possédant 4 à 5 biens immobiliers.
Un avantage : pour les gouvernements qui se sont succédés inutile de penser au logement : le privé le fait pour nous.
Inconvénient : Les professions -souvent libérales et à fort revenu- qui ont investi la dedans n’ont que cela -ou presque- pour leur retraite. On ne risque donc pas de voit les loyers baisser.