Le diable est dans les détails. Le pire ennemie de la démocratie, c’est elle-même, puisque par des voies légales elle peut faire venir la bête sur ces plus hautes marches. Son deuxième ennemie, est sa bureaucratie, en raison des possibilitées quelle laisse entrevoir, à toutes ces composantes aux intérêts complexes et souvent en contradiction avec l’ensemble. D’où un empilement de lois indisgestes, et une vision de bric à brac, reprise par les médias, qui se refusent au jeu pédagogique de la complexité des problèmes. Pour des raisons que l’ont sait, et qui fait penser à tout à chacun, qu’une autre voie est possible, qui peut être incarné par un homme sortit d’un roman. Suivez mon regard !
J’irais même plus loin, la démocratie est une forme déguisée de dictature à la puissance toujours avortée, à cause de la démultiplication à l’infini des intérêts qui la compose. C’est un corps organique sans cesse en mouvement, à l’affût de la moindre maladie qui pourrait atteindre l’ensemble. Virus, qui tout de suite est reconnu et combattu par l’existence des minorités. Qui en la circonstance, jouent un rôle de signal d’alerte. L’europe est le fruit du désastre qu’a été le xxème siècle, et la mise sur pied et en accéléré d’un idéal, qui reposerait sur la neutralité de ses forces déstructrices. Ce qu’on voit aujourd’hui, est plus le zèle de ceux qui au nom de la liberté , en fait, la détruise sournoisement, dans ses soubassements, pour des raisons qui ont trait à l’essence même de l’animal politique et de sa cohorte d’assoiffés, toujours enclin à s’incrire dans l’histoire des évenements. Ensuite, la valorisation de la croissance et de la compétitivité, est une forme lointaine de puissance, qui ne veux pas dire son nom et qui cherche à nouveau à s’imposer aux nations, aux peuples, par le truchement étrange et complexe d’une brureaucratie bruxelloise, coupée de toute voie légale, mais qui prétend ne jurer que par procuration des gouvernants. Il y a comme un vertige d’une puissance, qui cherche ses bases refondatrices. Il y a aussi quelques chose de non-historique, dans la neutralité des forces, gérée par une bureaucration entourée d’experts, qui rend plus improblable encore, une adhésion générale des peuples. De toute façon, sans les peuples, l’europe fera rien. Comment neutraliser efficacement sa puissance pour le bien démocratique, mais dont on a besoin, par ailleurs, dans le contexte de guerre économique. C’est un peu l’hôpital qui se fou de la charité. L’europe est le conglomérat d’anciennes puissances qui cherchent à le redevenir, sous le filtre démocratique. Poussé par un contexte géopolitique et par l’essence même de son histoire, qui n’est que puissance, à tous les niveaux de la pensée humaine. La post-démocratie n’est pas vraiment le mot. Car la démocratie ne sait pas imposé, partout, de la meme façon et pour certain n’a rien changé à leur condition. Une dictature soft, aurait aussi si bien, fait l’affaire. D’où un populisme, toujours prêt à en découdre, avec cette supposée démocratie, qui reste et restera un horizon. Pour finir. Le problème non résolu est la sortie du religieux de l’occident. D’où une sorte de désanchantement qui nous colle à la peau. Car l’homme est profondément religieux. « Homo religiosus » comme le disait mircear eliade. Dans le sens, de l’idéal, le réve, le dépassement. Mais pour ce qui touche au mythe d’une europe éternelle et démocratique où chacun serait respecté, il y a un problème d’envergure. Le désir, doit demeuré entier, sinon tout s’échoue lamentablement dans des querelles à n’en plus finir. Mais l’homme ne pouvant que se substituer à lui-même, je crains de grandes déceptions à venir. Il manque à l’Europe et à la démocratie, un désir jamais éteint, que la notion de droit de l’homme, ne saurait remplir à elle seule.