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Commentaire de ddacoudre

sur Vers la post-démocratie ?


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ddacoudre ddacoudre 2 décembre 2007 21:17

Bonjour arthur.

je ne te répondrais pas sur Marx puisque Christophe la fait.

il y a beaucoup de paradigme que nous offre la vie sur les rapports économiques qui lient les êtres pour parvenir à leurs intérêts.

C’est se donner les moyens de reconnaître que celui de la domination de l’un sur l’autre en revêt plusieurs aspect, que ce soit par l’ hérédité comme chez les Grecs antique, par le servage, par l’esclavage, enfin par le louage de la force de travail depuis de 1884, et qui à ce jour n’a pas évolué car c’est sous cette forme que nous établissons nos relations avec le travail.

Alors que part la dialectique les entrepreneurs propriétaires aient fini par convaincre les populations qu’ils étaient des travailleurs est une usurpation de sens.

Ils sont effectivement des personnes qui concourent par leur activité à la production de biens est de services, mais il ne sont pas dans le sens précis définit en 1804, de louage de sa force de travail.

Il sont dans la définition de : tout travail consomme de l’énergie qui vaut aussi bien pour une machine ou les lois de la physique. Ce servir de cette similitude n’est pas trop glorieux (je ne dis pas cela pour toi, ce sont seulement des souvenir qui se remémorent).

Il y a là une dépendance redéfini du démuni en vers le possédant qui fait que, que l’on soit chez les grecs antiques ou les contemporains de 2007, il y en a qui possèdent et d’autres qui doivent se soumettre à l’exigence de vivre, au travers de relations qui limitent leur liberté et donc les lies ou les aliènes à d’autres.

Le fait que nous ayons déterminé des modalités de régulations de ces relations ne leurs retirent pas leur caractère de dépendance instauré des démunis vers les possédants.

Si nous avons franchi une étape en passant du servage au louage de la force de travail (comme seule « propriété privé » des non possédants) nous n’avons pas franchi celui qui nous sépare de la collaboration participative qui sans tomber dans l’instabilité décisionnelle ferait de chaque personne sans autre capital que sa force de travail un partenaire de celui qui réclame son aide.

Nous n’avons pas démocratisé la relation productrice, (car le contrat libéral n’en est pas une démocratisation) à laquelle s’applique encore l’allégeance à la puissance de la tyrannie que commente la Boétie.

Ainsi tant que ce seuil ne sera pas franchi toutes les analyses concernant la dépendance de l’un envers l’autre seront d’actualité, de qui qu’elle soit.

En te disant cela je ne pense pas à l’auto gestion, mais à la transformation de la force de travail en apport de capital.

Je ne pense pas que tu trouves ce point de vue dans quelque théoricien du libéralisme qu’il soit du 17e ou 20e siècle. Je ne vais pas te reprocher d’avoir supposer.

Alors, quand tu défends les théories de l’école autrichienne je ne pense pas que ce soit une nouveauté, et il est vrai que je n’en suis pas, car elle font, en fustigeant le totalitarisme de l’économie socialiste (ex URSS, pas le libéralisme socialisant de Tocqueville), l’éloge de celui des oligarchies.

Les évolutions sont très lentes, souvent chaque génération innove en redécouvrant ce que d’autres avaient compris avant elle avec moins de moyens qu’aujourd’hui.

Cela tient à la diffusion du savoir et des moyens disponibles pour le faire, sans que celui-ci ne puisse l’être dans sa totalité, sinon nous serions dans le déterminisme absolu.

Notre époque d’après guerre a vu une évolution rapide de certaines valeurs, (68 par exemple), de moyens la technologie, de connaissances humaines biologie, mais aucune en philosophie qui n’eut été connu de nos ancêtres, qu’ils soient grecs, bouddhistes, indiens d’Amérique, ou Dogon d’Afrique.

Il n’y a que notre mépris occidental des autres pour considérer que la seule loi qui doit diriger les hommes, est marchande.

Merci pour cet échange.

Le libertarianisme est une philosophie politique prônant la liberté absolue des individus de faire ce que bon leur semble de leur personne et de leur propriété, ce qui implique qu’ils n’empiètent pas sur cette même liberté des autres. Les libertariens ont comme maxime fondamentale que toute interaction humaine doit être volontaire et consensuelle. Ils affirment que prendre l’initiative de la force physique contre une autre personne ou la propriété de cette personne, menacer de le faire, ou commettre une tromperie contre toute personne, constitue une violation de ce principe. La force utilisée contre les autres est considérée par les libertariens comme étant illégitime, sauf dans le cas de défense ou de réparation vis-à-vis d’une agression initiale.

Nous sommes à des lieux de cela (nous vivons sous des rapports de déloyauté), car nous considérons que c’est la loi de l’offre et de la demande qui génère les contraintes qui en découlent. Les seules situations où cela est une situation favorable à cette réalisation, c’est quand la demande de travail est supérieure à l’offre de la force de travail. Plus clairement quand le salarié est rare.

Une petite note au sujet de Lacan, il y a mieux qu’un analyste du jeu de mot qui n’a de valeur que pour la langue française, ce qui lui retire toute valeur thérapeutique autres qu’une influence psychologique d’effet placebo.

Cordialement.


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