Bonjour,
Le paramètre intéressant versé au débat est, me semble-t-il, que les lignes de transport électrique, gérées par l’Etat via RTE, serviront donc, avec l’argent public, à transporter de l’électricité privatisée.
Pour la continuité du service de l’énergie, cela crée de facto de futures dissensions sur les responsabilités juridiques des uns et des autres, voire des uns contre les autres, en cas de panne locale ou générale ?
Qui va gérer un réseau global internationalisé -celui de RTE- de manière cohérente à travers la cacophonie, ou, si l’on préfère, l’usine à gaz, à problèmes et catastrophes potentiels que cette décision génère de facto ? Qui sera l’interlocuteur COMPETENT des usagers sur quoi et à partir de quel échelon de responsabilité ? Qui va être responsable de quoi et face à qui ? Et si un désastre genre Tchernobyl survient, qui assurera quoi et financera quoi ? Et qui réagira comment, sous quelle autorité directrice ?
A un système que l’on peut certes améliorer et qui avait le mérite de permettre la clarté des choses pour les simples usagers comme pour les entreprises, on substitue, pour obéir à la jamais élus Commission Européenne qui donne ses ordres tels des commandements divins, un système qui va générer incompétences, incohérences et impossibilité de gestion pérenne sereine et sûre.
Il ne s’agit pas d’un débat seulement entre des positions politiques ou des conceptions de sociétés différentes, voire opposées. Cela se conçoit et a sa légitimité.
Il s’agit là avant tout du futur concret de tout le pays et de la pérennité de son économie, dans un contexte mondial très particulier de plus.
Il s’agit dans ce dossier de la dislocation de l’économie énergétique, pardon, je reformule plus précisément, de la destruction de toute possibilité de toute politique énergétique nationale cohérente et intelligente, sûre et contrôlable, car gérable avec une visibilité ou lisibilité globale possible.
Au moment où les pays producteurs d’énergies et de matières premières (re)nationalisent, de facto ou par le biais de compagnies publiques, (Russie, Chine, Amérique du Sud, Inde, Iran, pays arabes, et jusqu’à certains Etats américains) ces secteurs d’avenir et d’intérêt national public évident pour le fonctionnement stable de toute l’économie et de la société, il se trouve que la France fait l’inverse.
Il est des décisions qui sont compréhensibles, même si elles sont criticables.
Celle-là est simplement inconcevable tant elle est génératrice de situations conflictuelles coûteuses et nuisibles. Elle ne répond qu’à des critères « idéologiques » sans lien avec les nécessités, justement, de l’économie moderne, surtout au moment où le prix des énergies explose.
La situation ainsi créée est une inexcusable erreur sur le plan industriel et une faute impardonnable quant à l’avenir du pays sur tous les plans.
C’est aussi une attaque directe contre les intérêts économiques du pays pour son avenir.
Un pays sans infrastructures sûres et pérennes, assurant à tous la distribution de l’énergie vitale pour la vie quotidienne des citoyens et l’activité régulière des entreprises sur le plan énergétique, mais explosées et divisées, voire morcelées, c’est le contraire complet des nécessités fondatrices d’une société moderne du 21ème siècle.
Apparemment, les autorités françaises font le choix du passé contre l’avenir. Elles ont ici totalement tort, et l’avenir va vite le montrer quand il faudra que ces mêmes autorités interviennent pour juguler des hausses tarifaires destructrices pour les entreprises et voleuses de pouvoir d’achat pour les citoyens
De facto, les tarifs vont être la pierre angulaire, avec la gestion désordonnée du réseau et ses pannes inévitables à prévoir, de la remise en question, dans la réalité, de cette décision.
Bien cordialement,
03/12 06:01 - Philippe Vassé
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03/12 03:49 - Lisa SION
C’est pas grave, L’Europe n’a qu’à détaxer la voiture électrique et (...)
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bravo et merci Mr Bruxmann , d’argumenter et de denoncer encore et encore le « bon monde (...)
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