Bonjour jesuisunhommelibre.
Je n’ai pas développé effectivement ce que j’entendais par là.
Tout propriétaire qui décide pour arriver à ses fins quelle qu’en soit la
nature de se faire aider, s’il pense faire un commerce libre ne peut exploiter
un tiers en croyant que le produit qu’il donne pour requérir ses services
est juste parce que il respecte l’injuste principe de l’offre et de la demande
parce que dans sont intérêt de possédant, il en aura fait la règle et proposé
un contrat qui ne peut résulter d’un choix librement consenti à moins que par
ailleurs le postulant dispose de revenue lui donnant la liberté de ne pas se
soumettre.
Certainement que le libéralisme économique repose sur le principe du libre
marché.
Mais après 300 ans de pratiques l’on peut tout de même dire sans se tromper
que ce n’est qu’une illusion sémantique.
Je ne pense pas non plus que les initiateurs de la pensée libérale aient
seulement voulu qu’il soit seulement commercial et la notion de non nuisance
réciproque s’étend également au champ économique et si le contrat vient confirmer
cette volonté, l’histoire nous apprend que l’on ne peut s’en tenir seulement aux
mots sans observer la réalité de leur traduction et ses limites.
Il en ressort que l’on ne peut non plus se prévaloir de l’offre et de la
demande, qui si elle permet de définir les besoins, elle ne peut dans le cadre du
contrat consenti pour un travail justifier des inégalités contraires à la philosophie
libérale « ce qui reviendrai à dire que le plus couillon se fait baiser »
et tant pis si son ignorance lui a fait consentir librement son exploitation.
C’est donc toujours en fonction de ses réalités qu’il faut ajusté la pensée
libérale pour qu’a travers le développement capitaliste qu’elle a induit, elle
ne devienne pas antinomique d’elle-même.
Donc pour moi la transformation du travail en capital doit conduire, celui
qui vient en aider au propriétaire, d’en devenir à hauteur du son aide copropriétaire,
donc tout un autre monde de rapport à définir, pour sortir du rapport patron/salarié.
Le libéralisme n’est pas laisser faire sinon aujourd’hui il n’y a pas d’intérêt
à lutter contre les nuisances de la production et accepter comme conclusion qu’il
n’est pas adapté à la nature humaine puisque tous ceux qui bénéficient de l’hédonisme
qu’il développe sont conduit à ne plus procréer suffisamment pour renouveler sa population et ainsi conduire à la
disparition de ceux qui concourent à son développement.
si au bout de 300 ans il faut en tirer cette conclusion, la question à se posé est : est-ce le libéralisme qui nous y a conduit ou la lecture dominatrice que nous en avons faites faisant fi de la notion d’égalité ne pas nuire à autrui, en proposant hypocritement comme égalitaire l’inégalité de naissance entre les possédant et les démunies.
Merci pour ton commentaire.
Cordialement.