Juste un petit mot à icks pey, sur les facs, Où sont les facs gratuites en France, il faut payer pour s’inscrire en fac. Et si certaines ressemblent à Beyrut, d’avant ou après la guerre civile, cela provient surtout de la vieillesse du matériel usé jusqu’à la corde.
A propos du sujet de l’article, les journaux gratuits cités ne vivent que de la pub, c’est leur définition. Comment dans ce cas en attendre une quelconque once de qualité, ils sont pieds et poings liés à leur annonceurs. Ce n’est pas la gratuité le problème, mais leur financement.
De théorisé avec des exemples tirés par les cheveux que si c’est gratuit c’est de la merde, il faut quand même y aller. Je ne connais pas le contexte dans lequel Patrick besson à sortie la saillie écrite dans l’article,mais la phrase prouve une totale non réflexion.
De très nombreuses choses autour de nous sont gratuites, dans notre société marchande elle ne nous apparaissent peut-être pas tout de suite, mais, ça va sembler con à certains, la vie est gratuite, l’air que nous respirons, le climat qui permet de faire pousser des biotopes qu’on exploite pour se nourrir. Notre pensée même est gratuite, la même qui permet de dire des conneries énormes.
Les services gratuits sont un des rares moyens existants à l’heure actuelles permettant à tout un chacun d’en profiter. Une option de liberté, mot trop souvent employé et si peu appliqué. Cette liberté d’utilisation d’un service du à sa gratuité a une conséquence : il y aura des abus. Mais si l’accès est libre comment peut-on décider qu’à partir d’un certain nombre d’utilisation d’un service, ce n’est plus raisonnable. On nage en pleine contradiction.
Peut être que l’être humain aime la gratuité pour sa pomme et non pour celle du voisin. Mais je m’éloigne du sujet.
Donc la gratuité est loin d’être une plaie sociétale, mais en la faisant passer pour telle, on accrédite la thèse qu’une société n’est évolué qu’avec une forte marchandisation de celle-ci, que la prospérité des échanges financiers seraient l’ultime indice de développement des sociétés humaines.