Salut Cyp ....
Faut croire que c’est bon la potée ! Qui sait, on commente un papier comme il est écrit. Mais là je finis par être désagréable vis à vis de l’auteur alors que son papier est formidable. Bon d’accord, j’assume. N’est pas Victor Hugo qui veut ! 
C’est vrai que j’aurais pu faire court et dire, comme je l’ai déjà fait, que Houellebecq n’est pas pour moi un auteur un tant soit peu intéressant. Que j’ai toujours du mal avec ces auteurs dont la petite frange intello du parisianisme s’empare pour en faire - à coup de phrases définitives auxquelles on est sommé de se rendre - « l’auteur incontournable ». Je n’ai jamais aimé qu’on vienne m’expliquer que penser. Je n’ai jamais aimé qu’on s’érige en penseur ultime. Et quand je vois certains auteurs s’abandonner avec ivresse à ce petit jeu somme toute si pathétique, je ne peux m’empecher de penser que ma foi, la littérature n’est pour eux qu’un prétexte, la clé du chemin de la célébrité.
Or j’aime trop les livres pour accepter cela aisément. Alors oui, pour une fois j’ai voulu détailler les raisons de mon rejet de M.H. C’est long c’est empoté. Mais j’argumente !
Quand au fait de t’expliquer comment je vis à 90° de M.H., c’est difficile à faire précisement. C’est peut être vivre avec d’un coté le cynisme, la lacheté et la veulerie de l’univers de Houellebecq, et les grandes envolées lyriques, les promesses d’eden des utopistes souvent totalitaires du siècle dernier.
Cela dit, pourquoi veux tu savoir ? 
Manuel « en potée » Atréide