Vous écrivez « Arrêtez de justifier la violence par de supposées carences sociales ».
J’ai repris l’analyse de Laurent Mucchielli, mais il y a d’autres analyses et explications disponibles, notamment en psychologie et en psychiatrie, et à ce titre je vous recommande la note « Délinquance et psychopathie » :
http://euroclippers.typepad.fr/mon_weblog/dlinquance_et_psychopathie/index. html
Vous y découvrirez qu’il existe dans nos sociétés entre 1% et 3% de psychopathes et que ceux-ci se caractérisent par une absence totale d’empathie, une insensibilité à la souffrance d’autrui, un manque total de scrupule et de remords, quand ce n’est pas des tendances sadiques particulièrement marquées. Il manque à ces personnes une dimension humaine, une conscience... Ce sont de véritables monstres asociaux capables des pires exactions.
Ces éléments, les psychopathes, forment les noyaux durs des bandes des banlieues.
Beaucoup de jeunes n’ont plus de repère et prennent les plus malades d’entre eux, les plus agressifs, les plus cruels, ceux qui sont souvent, en fait, des psychopathes, pour références comportementales, puis développent à leur tour, par mimétisme, de tels comportements.
Ces psychopathes doivent être neutralisés par les forces de police, puis jugés et condamnés conformément à la loi.
Le projet de voiliers que je propose est adressé aux jeunes qui sont récupérables et en aucun cas à des monstres asociaux, pervers, sadiques...
Quand aux policiers, sachez que ma position est d’être à la fois beaucoup plus dur, mais aussi beaucoup plus humain dans la façon dont ils doivent contrôler les jeunes.
Beaucoup plus dur, car j’estime qu’un policier doit immédiatement répliquer avec ses armes s’il est attaqué par des individus utilisant des armes à feu, c’est-à-dire réagir proportionnellement à l’attaque... La situation de Villiers-le-Bel a été extrêmement mal gérée car les policiers auraient dû utiliser leurs armes pour se défendre face non pas à des jeunes révoltés, mais face à de véritables criminels... Et les jeunes qui sont autour de ce type d’individus doivent savoir qu’ils s’exposent aux tirs de policiers s’ils acceptent d’avoir parmi eux des assassins qui n’hésitent pas à tirer sur les forces de l’ordre.
Beaucoup plus humain, car j’estime que le ministère de l’Intérieur doit reprendre le contrôle des banlieues par la création d’une véritable police de proximité qui permette aux jeunes de quitter leurs ghettos en partant, par exemple, en navigation à bord d’un grand voilier, et d’acquérir ainsi de véritables références comportementales, de véritables valeurs.
Jean-Charles Duboc