Poussons le raisonnement un peu plus loin. Un ville qui ne serait constituée que d’immeubles ainsi abonnés pourrait trouver profit à se constituer en centrale d’achat de télécoms en gros pour tous les immeubles. Chaque habitant verserait ainsi une quote-part à la municipalité pour couvrir sa part de l’achat en gros. Euh ... ça ne s’appellerait pas alors un service public ? Genre France Telecom ?
Finalement, votre argumentation revient à dire : la concurrence en télécoms ne fonctionne pas. C’est exact, et il n’y a pas que sur le cuivre. Le prix du GSM par exemple est un vrai scandale, tenant uniquement à une situation oligopolistique. Ne serait-il pas utile de s’y attaquer ? Ca augmenterait le pouvoir d’achat. Ca diminuerait aussi les bénéfices de Bouygues et Vivendi, même sans « frais de marketing ». Ceux-ci nous sont-ils utiles ? C’est une intéressante question de modèle social.
Les ultralibéraux citent souvent les télécoms comme exemple de libéralisation réussie de service public. Personnellement, je ne vois pas en quoi. La facture de la phonie (fixe + mobile) n’a pas arrêté d’augmenter. Alors que contrairement à une idée reçue, un réseau GSM coûte infiniment moins cher à construire et entretenir qu’un réseau cuivre.
Il y a un point pas clair dans l’article : j’ai cru comprendre qu’il attendait quelque chose de quelqu’un, mais quoi ? Ce genre d’arrangement me semble déjà aujourd’hui parfaitement légal.