Concernant la remarque « Ainsi, une boîte de SSII devant faire appel à un nouvel ingénieur privilégiera les RTT rémunérées et autres heures au profit de son cadre « tout-terrain » plutôt que d’employer un nouveau salarié : ces dispositions confortent les gens en place. » :
Des échos concordants en provenance des SSII disent la chose suivante : il y a dans les SSII d’un coté des techniciens qui travaillent sur certaines tâches où les heures sont comptabilisées, par exemple l’exploitation avec les 3 huit. Il y a d’un autre coté la majorité qui ne travaillent pas avec les horaires pointés, et à ceux-là on dit - sachant que dans ce type d’entreprise les salariés sont jeunes, pour la plupart démarrent leur carrière et ne connaissent pas les subtilités de la législation actuelle de travail - qu’ils sont embauchés au statut de cadre (car ils ont des diplômes de bon niveau, ils sont cadres même s’ils n’encadrent personne) et qu’être cadre cela signifie qu’ils ne doivent pas compter les heures. Les managers leur fixent les objectifs de production qui ne peuvent être atteints qu’en travaillant bien au delà des heures légales. On ne compte pas et on ne leur paie pas les heures supplémentaires. Ceux qui font mine de rester dans le cadre des horaires légaux sont mis sous pression et doivent soit accepter le système soit partir.
Concernant la remarque « La logique productiviste du XIXe est dépassée : dans la compétition mondiale il ne s’agit pas tant de travailler beaucoup que de travailler mieux avec des rendus meilleurs que le voisin. » :
En effet les Allemands passent moins de temps au travail avec des résultats meilleurs que les Français. Par habitant, les Allemands sont les champions du monde de l’exportation. D’ailleurs les statistiques françaises sur les heures travaillées et donc sur la productivité sont fausses, l’exemple ci-dessus des SSII qui ne déclarent pas les heures de travail réellement effectuées montrent qu’on se bases sur les statistiques françaises fausses. Mais revenons en Allemagne : l’horaire habituel y est début à 7h30 ou 8h et fin à 16h30 ou 17h. Après on a le temps pour un dîner tôt et pour des visites aux amis.
En effet l’objectif de progrès dans une société humaine devrait être non pas de travailler de plus en plus mais de s’affranchir de l’obligation de travail incessant, souvent pas choisi par vocation mais contraint pour des raisons économiques, qui absorbe entièrement l’individu. Cet objectif de progrès devrait donc se traduire par la recherche de « travailler mieux avec des rendus meilleurs » : quand on fait quelque chose il vaut mieux concevoir et bien conduire la production plutôt que de faire mal et de devoir investir du temps pour les corrections, les mises aux points...
L’auteur envisage la possibilité que « l’essentiel étant dans une logique de progrès à travailler le moins possible, le mieux possible et en dégageant le plus possible de richesse ».
À quoi sert le progrès s’il n’y a pas amélioration de la productivité horaire. S’il y a progrès alors la productivité s’améliore en permanence, dans l’industrie et dans les services. Dans ce cas pourquoi faut il travailler de plus en plus. Au profit de qui est confisqué le progrès ? Sur ce thème vous pouvez lire l’article « Mondialisme, meilleure productivité, durée de travail accrue : à qui cela profite ? », lien :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=24555
C’est un article qui explique, en employant un langage simple, facile à comprendre, quels sont les causes et les mécanismes de la manipulation, de l’escroquerie qui vise à pousser les Européens à travailler de plus en plus.
Le mondialisme, avec le globalisation des économies, se traduit obligatoirement pour les Européens par la régression sociale.
Mais le mondialisme n’est pas une fatalité inévitable : il a été voulu et mis en place par ceux qui depuis des décennies se succèdent au pouvoir.
Le mondialisme n’agit pas dans l’intérêt des citoyens européens.