@ l’auteur :
Merci pour l’article.
En août 2005, un mois après les attentats à la bombe qui ont frappé le métro de Londres, le vice-président Cheney demande au Stratcom, chargé de la planification de bombardements conventionnels et nucléaires, de dresser un plan d’urgence prévoyant des attaques aériennes de grande ampleur sur l’Iran, avec usage d’armes conventionnelles et nucléaires tactiques [6]. Pour répliquer à une nouvelle attaque de type 11-Septembre contre les États-Unis.
Vous pouvez préciser que ce plan de réplique visant l’Iran n’est pas conditionné au fait que l’Iran soit impliqué dans l’attaque supposée contre les USA. Voir la source :
As in the case of Iraq, the response is not conditional on Iran actually being involved in the act of terrorism directed against the United States. Several senior Air Force officers involved in the planning are reportedly appalled at the implications of what they are doing-that Iran is being set up for an unprovoked nuclear attack-but no one is prepared to damage his career by posing any objections.
Ces faits ainsi que les conclusions du rapport NIE 2007 sur l’arrêt du programme nucléaire militaire iranien dès 2003 montrent que les motivations de Cheney n’ont rien à voir avec le programme nucléaire imaginaire de l’Iran et la « menace » qu’il ferait peser sur les USA ou Israël. Les motivations sont évidentes pour qui comprend la problématique du « Peak Oil ». Comme l’on dit Greenspan, Kissinger et Abizaid, c’est le pétrole.