Je trouve que cet article est choquant. Outre le fait que vous essayer de placer les personnes travaillant pour les services secrets comme des victimes (des personnes qui rappellont le se sont engagés en connaissance de causes), vous accréditez vos dires en sortant un argument de 1935, c’est à dire vieux de plus de 70. De plus cela a-t-il empeché Hitler de faire la guerre à la Pologne, puis en France... je vais vous aider la réponse est NON, et ça ce n’est pas un secret !!! Alors je trouve que cet exemple va totalement à l’encontre de ce vous voulez montrer.
De plus comme certains l’ont judicieusement fait remarqué le journalisme a fait beaucoup plus pour l’humanité et l’humanisme que les services secrets et les journalistes prennent eux aussi beaucoup de risques, parfois inconsidérés, au nom de l’information et du savoir.
Enfin ce qui me fait le plus peur c’est votre façon de dire que la liberté de la presse a ses limites lorsqu’il s’agit d’interêts nationaux. Qui décide de cela ? Et la liberté n’est elle pas justement une liberté parce qu’elle n’a pas de limite ?
Bref, vous l’aurez compris, je ne suis pas du tout d’accord avec vous... et bien au-dela de ça votre article me fait peur. Je ne place pas en victime ce journaliste, mais je pense que les Français sont toujours déçus lorsqu’ils apprennent que de telles pratiques d’intimidation ont toujours cours ! Et ce qui me fait le plus peur, c’est de ne pas savoir ce que sont peut-être devenus certains journalistes dont on perd la trace du jour au lendemain...