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Commentaire de Manuel Atreide

sur Sarkozy déjà largement augmenté depuis le 6 mai 2007


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Manuel Atreide Manuel Atreide 13 décembre 2007 18:58

@ Gilles.

pas de bataille entre nous sur une éventuelle dénonciation des salaires mirobolants, je suis à vos cotés sur ce point.

Ce n’est malheureusement même pas sur ce point que je me focalisais : ce qui me semble encore plus grave, c’est que ces privilèges salariaux énormes sont décidés sans une once de contrepartie. Bien sur qu’un haut salaire ne suffit pas à protéger de la corruption, par une vertu soit-disant magique . Mais quand je vois qu’aucune rigueur n’est mise dans la balance pour réprimer les ardeurs de financement, les mains dans les caisses, les gabegies et comportements délirants de tous ordres ...

Que voulez vous que je vous dise ? Un président qui gagne des dizaines de milliers d’euro par mois et qui, dans le même temps, se fait inviter pour ses vacances dans une résidence de milliardaires aux USA ? Qu’il gagne de l’argent, pourquoi pas. On n’accède pas à ce poste là pour la fric (du moins je le crois encore) mais c’est une fonction suffisament difficile, un poste épouvantablement compliqué et c’est du 24h/24. Alors 10 000, 15 000 ou 20 000 € par mois, ma foi, c’est peut être pas trop cher payé si on a quelqu’un d’intègre.

Mais là, ou est elle l’intégrité ? Alors qu’il a les moyens de s’offrir des vacances de rève, alors qu’il dispose au surplus d’une résidence incroyable sur la cote d’azur (Brégançon est loin du « fort militaire » qu’on veut nous vendre dans les médias, c’est un vrai palais), il se met dans la peau d’un obligé par rapport à un ou des amis fortunés. Un président de la république se met de lui même dans la paume d’une puissance financière ...

Là est pour moi le vrai danger. Mégoter sur un salaire ne me semble pas le bon combat. A 200 000€, il est loin des salaires mirobolants des grands patrons français. En revanche, c’est la destinée du pays qu’il a entre les mains. Et ses décisions peuvent se chiffrer en milliards d’euro. Or, notre système n’a pas de garde-fou. La preuve en est apportée par les vacances présidentielles. Et je crains que ce ne soit q’un début. Et que la facture ne soit, en définitive, beaucoup plus lourde que quelques centaines de milliers d’euro.

L’absence totale de garde-fous, le néant dans la lutte contre la corruption dans la politique, le laissez faire dans la vente de votes au parlement, lieu qui est sensé NOUS représenter, voilà pour moi le vrai danger. Là est ma dénonciation.

Manuel Atréide.


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