C’est une question de morale. Alors que tellement de gens sont dans la difficulté, s’augmenter de 172% est difficilement supportable.
Sarkosy se serait grandi s’il avait abandonné son salaire de ministre en entrant à l’Elysée. Non seulement il ne l’a pas fait, mais il a fait prolonger ce salaire au-delà de la période de six mois sans aucune justification.
Pour être clair, j’appelle cela se servir dans les caisses.
De plus , vous omettez que le président de la république vit tous frais payés : logement, repas, personnel, frais divers. Son salaire c’est de l’argent de poche.
Avantages : tous les frais +
Transports aériens : 2 airbus A 319 CJ, 2 Falcon 900, 4 Falcon 50 (accessibles aux ministres également)
Cuisines gastronomique avec son chef, Bernard Vaussion
Résidences secondaires (Marigny, Rambouillet, Souzy-la-Briche, fort de Brégançon...) chasses élyséennes
http://www.linternaute.com/actualite/dossier/05/salaires-politiques/salaires.shtml
Avant le premier ministre était mieux payé, mais il bénéficiait de moins d’avantages.
D’autre part, concernant le budget de l’Elysée (5-11-2007) :
Le budget de l’Elysée va être triplé ! Initialement fixé à 32,3 millions d’euros dans le projet de loi de finances pour 2008, les députés ont adopté un amendement gouvernemental qui le porte à un peu plus de 100 millions d’euros, soit une augmentation de 68,5 millions d’euros. L’Elysée et le gouvernement font valoir qu’il s’agit d’un transfert.
Sous la présidence de Jacques Chirac, les dépenses de l’Elysée ont cru d’une manière spectaculaire, passant de 3,53 millions d’euros en 1995, à 32,5 millions en 2006, soit une hausse de près de 798 % en 11 ans. Mais il ne s’agissait que du montant « officiel » des dépenses, qui représentait, selon René Dosière, un tiers des coûts réels.
On peut regretter, en revanche, que le président de la République n’ait pas souhaité diminuer les dépenses de son palais, notamment en réduisant le nombre de ces fonctionnaires détachés. Après tout, la présidence parvenait fort bien à survivre, sans déroger à son rang, avant 1995. Et Nicolas Sarkozy n’a-t-il pas lui-même prôné le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux ? Il tenait là une belle occasion de prêcher l’exemple ; il l’a ratée.
http://www.contribuables.org/2007/11/05/budget-de-l%E2%80%99elysee-le-president-laisse-passer-loccasion-de-reduire-ses-depenses/
Quel gouffre ! Pour mémoire, les dépenses supplémentaires déjà prises en charge en 2004 :
http://www.vie-publique.fr/cdp/042000222.html