@ l’auteur ...
Votre papier est très joli, plein d’émotions, de questions, d’espoir et de révolte douce. Oui, vous avez raison en partie, le sort des clandestins en France est dur. Très dur.
Oui, vous avez raison, cette situation n’est pas vraiment à l’honneur de mon pays. Mais je suis en désaccord avec vous sur un point : Si je suis votre raisonnement, nous devrions accueillir les bras ouvert chaque personne qui a eu le courage insensé souvent, chanceux toujours, de venir ici.
Nous sommes à la croisée des chemins en ce moment. Après des décennies de parlottes, la France cherche à se doter d’une politique d’immigration. Que celle qui est actuellement proposée soit bonne ou mauvaise est une chose, mais la nouvelle présidence a au moins le mérite de vouloir en créer une. Et je fais cette remarque alors même que je ne suis pas un supporter - loin s’en faut - de l’équipe au pouvoir.
Le sujet dont vous parlez est eminement complexe. Il ne sera pas correctement géré par des solutions implistes. Un subtil cocktail de mesures diverses pourra seul permettre d’améliorer les choses : Que la France se décide enfin à tenir un discours clair aux candidats à l’immigration. Afin que ceux-ci, quand ils seront arrivés, ne soient plus des immigrés (ce terme leur colle à la peau toute leur vie, ainsi à leurs enfants, petits enfants, etc ad nauséam), mais des migrants en voie d’intégration.
Alors votre jolie petite serveuse vivra dans un pays où emme pourra sortir, apprécier le temps qu’il fait, les rires des enfants dans les cours d’écoles. Lire sur les frontons de la République notre devise. Et vivre en France comme une française de coeur, avec tous les droits et devoirs qui sont afférents.
Nous serons loin alors des propos nauséabonds qu’on peut lire un peu partout, glorieusement représentés dans ce fil de commentaire par le billet de lerma, malheureusement très mal luné ce matin. j’en ai honte pour lui !
Manuel Atréide