• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de anuck

sur Putsch légal en Suisse


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

anuck 17 décembre 2007 15:38

@l’auteur

Bon article sur la description, mais suis plus mitigé sur vos explications. Un putsch, oui il y a eu. Un déni de démocratie aussi, car comme vous le précisiez, les 30% allait sur Blocher et non sur son parti. Maintenant qui a organisé tout cela ? le PDC allié avec les socialistes. En voila une belle alliance contre-nature qui s’est formé uniquement pour ce putsch. Il fallait que l’on parle de ses 2 partis et de ces dirigeants car ils sont en perte de vitesse ? Il est clair qu’ils ont réussi leurs coups. Mais attention au retour de baton. Levrat, futur chef du PS, clame à qui veut bien l’entendre que le PS est le seul parti à représenter les ouvriers. Il faudrait d’abord qu’il se pose la question, pourquoi ces mêmes ouvriers ont voté pour un milliardaire ?

Depuis 10 ans, comme vous le précisez, les politiques sont englués dans un immobilisme qui les confortent dans leurs positions sociales et qui les empêchent de prendre des mesures énergiques. Depuis que la suisse a accepté la libre circulation des personnes, partout et dans toutes les branches les salaires se font attaquer au très grand plaisir du patronat qui n’y voit que du bénéfice, surtout pour leur porte-monnaie.

Nos amis français ne le savent peut-être pas mais une ville comme lausanne (100 000 habitants) a presque 9000 de ses habitants qui sont au « social ». C’est à dire que ce sont des gens qui n’arrivent même plus à tourner, à manger à leur faim. Et comme le précise l’auteur, comme c’est un pays calviniste, d’autres encore préfèrent se cacher plutôt que d’avouer qu’ils sont dans la m... . Et cela c’est partout dans toute la suisse. Ceux qui connaissent un peu la suisse savent très bien de quoi je parle.

Alors oui, il y a un Blocher qui arrive et qui dit stop à toute cette maffia politique. Un exemple, trouvez-moi un seul conseiller national de « gauche » qui ne fait pas partie d’au moins 10 conseils d’administrations de grandes entreprises et qui ne préconise pas, sous couvert de réalisme économique et d’adaptation au marché, de revoir à la baisse tous les avantages et les salaires que les suisses avaient acquis grâce à leur travail.

Ceci est un argument mais je pourrais en citer une dizaine d’autre.

Comme le dit l’auteur, le système suisse n’est plus adapté au monde moderne. Aux prochaines élections, il est clair que l’UDC ne soutiendra jamais les autres partis de droite. Blocher leur fera payer au centuple ce déni de démacratie.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès