Je suis juste de passage, mais juste pour répondre au monsieur au-dessus, la conclusion sur les « investissements massifs dans l’éducation, la formation, la recherche et l’innovation » est un petit peu convenue...
Il ne suffit pas uniquement de moyens financiers, mais aussi de changer les mentalités.
L’investissement financier peut se faire indépendamment de l’état ; précisément la « financiarisation » nous amène de plus en plus de « VC » (les « venture » capitalists) qui financent l’innovation
Il est tout à fait vrai que l’éducation, la formation et la recherche sont des facteurs clefs de succès, mais ce ne sont pas des éléments déterminants ; ça n’est que mon avis.
Ce qui est déterminant à mon sens, c’est la mentalité. C’est certainement un manque d’entrepreneuriat, mais c’est également la réticence des PME françaises à atteindre une taille critique, c’est la frilosité de ces PME à investir. Elles seules peuvent investir, se développer, localement et à l’international, et créer de la valeur ajoutée à grande échelle. (40 champions nationaux ne font pas le marché du travail en France -ni même 250 ou 500- le tissu économique dépend bien plus de petites entités)
Alors investir oui ! Mais que l’état investisse à mon avis, c’est créer les conditions du succès, mais le succès ne dépend pas de ça.
Avant tout, il faut débrider les mentalités et inciter les entrepreneurs à investir, les inciter à ouvrir leur capital pour financer leur développement, quitte à revoir les règles de gouvernance d’entreprise pour les protéger de ce que j’appellerai « l’avidité » (humaine) des investisseurs.
J’ajoute qu’un chef d’entreprise quand il investit, veut limiter son risque. il étudie les possibilités de se désengager et à ce titre une des variables est la flexibilité du travail...
Mais je m’arrête là ça devient tendancieux