Bizarre - ces témoignages sont des réactions disparates qui ne correspondent pas à la réalité. C’est quoi cette histoire de petit chien pour apprendre l’anglais à vingt ans passé ? Depuis près de vingt ans j’enseigne l’anglais en fac, étant moi-même un ’native speaker’, et je trouve mes étudiants très acceptables.Les quelques erreurs de syntaxe ou de grammaires ne nuisent pas à la compréhension de ce qu’ils disent ou écrivent, et de toute façon, in situ, ils sont aptes à communiquer au sein d’une entreprise anglophone. Comprendre ou rédiger un rapport, participer à une réunion, eh bien ça exige bien plus d’anglais livresque que de discuter avec des potes anglophones dans un pub. Sinon il n’y aurait pas tant de milliers de Frenchies à Londres. On peut effectivement critiquer l’accent (encore que... chez une fille c’est absolument charmant), mais quand vous constatez que la quasi-totalité des étrangers qui travaillent à New York écorchent l’anglais plus méchamment encore... Et puis, point important, on oublie que la phonétique du français est très éloignée de celle de l’anglais, alors que les langues germaniques sont nettement plus compatibles. Un étudiant français, à moins de le faire vivre dix ans en pays anglophone, n’aura jamais les facilités de prononciation d’un étudiant nordique. Inversement, rares sont les anglo-saxons qui prononcent correctement le français.