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Accueil du site > Tribune Libre > La France : dernière de la classe en langues étrangères

La France : dernière de la classe en langues étrangères

Les étudiants de la France entière pourront le dire : le système éducatif français pour l’apprentissage des langues étrangères est déplorable. Une méthode qui ne fait pas l’unanimité et cumule les échecs. Personne ne fait rien. Attention, danger !

A l’heure où la mondialisation s’étend, les langues prennent une part importante de nos vies : au travail, à la télévision, pour nos loisirs. Il est alors important d’apprendre dès le plus jeune âge à manier les langues étrangères avec efficacité. Seulement, le système français est loin d’être efficace. « Nous serions désormais derniers en Europe pour les langues étrangères », reconnaît Béatrice Lemeure, professeure d’anglais au collège de Marcq-en-Baroeul (Nord), citée dans l’article paru le 24 février 2007 dans le journal Le Monde.
La France est le cancre de l’Europe comme en témoignent plusieurs personnes.

Sophie M., étudiante en 2e année de littérature française à l’université de Cergy-Pontoise (Ile-de-France), s’alarme : « J’ai choisi l’espagnol en langue vivante principale. Je m’aperçois que la manière d’apprendre les langues étrangères ne correspond ni à mes besoins ni à mes attentes. En tant qu’étudiante, je vois bien que les cours ne sont pas adaptés ; je ne fais plus aucun progrès depuis des années ; par exemple, on peut nous demander des exercices qui consistent à replacer des vignettes avec les phrases correspondantes, ou bien de remplir des textes à trou avec le verbe qui correspond au temps de la phrase. Tout cela est beaucoup trop scolaire ! » Avec inquiétude, cette jeune étudiante reconnaît ne pas avoir le niveau. « Je suis convaincue des lacunes de ce système. Nous avons davantage besoin de nous mettre en situation » ajoute-t-elle. En effet, il serait préférable d’apprendre des termes techniques susceptibles d’être couramment utilisés dans le monde du travail. Des mises en situation s’imposent pour le perfectionnement du niveau des élèves. Les bases sont connues, inutile alors de s’acharner à ressasser le vocabulaire digne d’une classe de collège.

Amélie Bels, étudiante en 3e année de géographie à Lille-I, s’esclaffe : « Nous avons fait un test d’anglais. La conclusion était que nous avions le niveau d’une classe de 5e finlandaise » (propos recueillis par Geoffroy Deffrennes et publiés le 24 février 2007 dans Le Monde). Cette enquête est alarmante d’autant plus que depuis 1997, les programmes français affirment que l’accent doit être mis sur la communication, le savoir-faire et pas uniquement sur la correction grammaticale. Où est alors passé le progrès ?

P. Bilbao, professeure d’espagnol à l’université de Cergy-Pontoise, s’aperçoit des problèmes encore liés à l’apprentissage des langues : « Cela fait des années que ça dure ! Je reconnais que le système n’est pas si mal jusqu’à un certain point. En tout cas, pour des élèves d’un certain niveau : la plupart savent s’exprimer et se faire comprendre si besoin est. Mais le système des universités ne propose pas aux étudiants un enseignement digne de leur niveau d’étude. On est encore trop axé sur la grammaire, et pas assez sur l’application. Il y a trop d’analyses de textes. Pourquoi persister sur l’apprentissage écrit ? L’oral c’est beaucoup mieux. D’autres pays européens ont fait leur preuve avec ce système oral ! On doit faire pareil. Cela en va de l’avenir de nos étudiants, nous nous devons de mettre toutes les chances de leur côté. »

Il est clair que tout l’enseignement est trop théorique. L’élève ne s’implique pas dans une situation qu’il ne reconnaît pas : pour mieux comprendre la situation gravissime dans laquelle sont enlisés les étudiants, Julia M. nous explique les exercices de son cours d’anglais : « C’est un petit garçon appelé Roy qui perd son chien, on doit imaginer où il a pu se cacher à l’aide de petits dessins ! Je ne vois pas l’intérêt, je n’ai même pas envie de le faire. » Et c’est compréhensible. Des étudiants de 21 ans qui doivent chercher le petit chien de Roy dans l’image ? Avouez qu’il y a un problème !

Pour y remédier, il faut faire plus de débats. Des situations qui inspirent les élèves et qui leur donnent envie de participer au cours et de s’impliquer dans le sujet. « Les jeux de rôles sont un bon moyen pour maîtriser le vocabulaire oral et courant d’une langue » explique P. Bilbao.

Ces mêmes étudiants seront bientôt dans la vie active. Quelques années, quelques mois pour certains, et ils auront des responsabilités et besoin de manier à la perfection au moins une langue étrangère. On ne leur demandera pas de baragouiner un anglais approximatif et de faire un commentaire sur un dessin enfantin ; il leur faudra une parfaite maîtrise pour qu’ils soient efficaces dès leur entrée dans le monde du travail. Pour certains, ce sera un gros obstacle.

Il y a donc urgence. Un vrai problème dans l’apprentissage des langues s’incruste depuis des années ; que cela cesse. Bon nombre d’idées sont données par des personnes vivant au quotidien ce sentiment d’échec. Il faut maintenant en prendre compte. A bon entendeur...


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45 réactions à cet article    


  • jakback jakback 18 décembre 2007 11:11

    Lorsqu’un, ou les deux parents sont bilingues, il est utile de parler a ses enfants et ce depuis leur naissance, en Français + une seconde langue vivante. Par expérience personnel, j’ai constaté le bien fait de ce comportement.


    • conrad 18 décembre 2007 11:27

      Cette histoire de langue c’est surtout beaucoup d’argent jeté par les fenêtres. Les Américains, les Chinois, les Russes ne parlent pas d’autres langues que la leur en général. Le vrai problème est de faire apprendre les langues étrangères aux gens qui en ont besoin. L’expérience montre - et je peux en témoigner - qu’un adulte apprend l’anglais, l’espagnol, l’allemand en six mois en études intensives, aussi pourquoi ne pas supprimer les langues à l’école (quelles économies !) et offrir un crédit de six mois à ceux qui en auraient professionnellement besoin. Chacun a pu faire l’expérience qu’un élève de Terminale débarquant à Londres est tout juste capable de dire « Bonjour Monsieur, quelle heure est-il ? » Economies, économies... Bien sûr il faudra se colleter avec les syndicats mais c’est une autres histoire.


      • Lil_Pims 18 décembre 2007 20:35

        et bah oui pk pas ! et meme pourquoi ne pas supprimer les maths puisque a part ceux voues a devenir ingenieurs personne n’utilisent jms ces histoire de pythagore ou d’abcisse hein ?

        ou la geographie puisque si on ne parle pas d’autre langues c mm pas la peine de voyager ailleurs ?

        Ou la litterature, les jeunes apprendront a lire dans Closer !


      • 5A3N5D 18 décembre 2007 11:30

        Si la France est mauvaise dernière en langues étrangères, ne serait-ce pas déjà en raison de la méconnaissance du français ? N’oublions pas en outre que les « sciences exactes » ont détrôné les « humanités » dans les facs et que le processus risque encore de s’accélérer.

        Par ailleurs, je ne suis pas certain de ce classement car s’il existe un pays qui ne fait guère d’efforts dans ce domaine, c’est bien l’Angleterre.


        • wangpi wangpi 18 décembre 2007 16:01

          Pourquoi les pays anglo-saxons feraient-ils un effort ? L’anglais est désormais la langue mondiale des échanges. Comme le dollars en est l’étalon monétaire. Qu’on le déplore ou non, c’est comme ça.

          alors oui, les français doivent absolument réformer leur apprentissage des langues étrangères, et principalement de l’anglais.

          Je reviens de Berlin (future capitale de l’europe, cela dit en passant), le moindre passant, le moindre commerçant parle quelques mots d’anglais. Tout le monde parle quelques mots d’anglais. On peut communiquer avec le monde entier. Et Berlin est la ville européenne cosmopolite par excellence.

          L’apprentissage de l’anglais devrait être décrété urgence nationale... et internationale.


        • Krokodilo Krokodilo 18 décembre 2007 17:25

          Wangpi,

          Le dollar, étalon monétaire ? c’est fini, ça, l’euro monte sans arrêt. Le dollar ne survit que grâce au bon vouloir des Chinois et des pays du golfe qui veulent tout à la fois éviter une crise mondiale et garder leurs liens avec la puissance militaire étatsunienne (pour les pays du golfe).

          Et « parler quelques mots d’anglais », vous appelez ça « communiquer avec le monde entier » ? Une communication rudimentaire pour laquelle il faudrait sacrifier 3000 heures (pour un niveau médiocre) de 94% de l’humanité, afin que 6% se la coulent douce et gardent d’inestimables avantages financiers et politiques ? Il y a effectivement une urgence internationale, reconnaître que l’anglais a totalement échoué dans son rôle de langue internationale, malgré les colossaux investissements qui lui ont été consentis, et qu’il est illégitime dans ce rôle. Il faut remplacer la force par la raison, comme les organisations internationales ont surmonté les réflexes nationalistes.


        • Krokodilo Krokodilo 18 décembre 2007 12:23

          Votre titre lui-même est déjà dans l’erreur : les derniers de la classe sont les anglo-saxons ! Assez de masochisme à la française : nous ne sommes ni plus mauvais, ni plus débiles, et n’avons pas de méthodes pédagogiques pires en langues vivantes, le problème des langues est tout autre.

          Pour le reste, sachez qu’il n’existe AUCUNE étude scientifique sur le niveau moyen en langues étrangères dans tel ou tel pays. Toutes ces spéculations ne sont basées que sur les sondages d’Eurobaromètre. les seuls résulats d’une certaine pertinence sont ceux de tests comme le Toefl ou le Toeic et leurs équivalents, mais ceux-ci ne portent que sur une population particulière de formations supérieures ET motivés pour progresser en langue, ne général l’anglais. En outre l’apprentissage précoce des langues se résume à l’anglais obligatoire (sauf rares exceptions), c’est -à-dire qu’on est passés dans l’indifférence générale de la diversité linguistique à l’école à une mesure totalement autoritaire où on choisit à la place des parents la langue que vont étudier leurs enfants. Le vrai débat est celui de l’anglais : quelle est sa légitimité comme lingua franca ? faut-il l’imposer sans loi, sans débat, comme dans la première république bananière venue ?

          D’accord avec Conrad, l’apprentissage précoce des langues n’est nullement indispensable, aucune étude n’a prouvé son intérêt sauf pour se faire l’oreille à la musique des langues, et pour ça, une initiation linguistique large et non spécialisée dans une langue est sudffisante : apprentissage comapratif de phrases dans diverses langues et alphabets européens, pas de spécioalisation précoe dans l’anglais ! et au secondaire, il faut assouplir, faire disparaître la distinction LV1,2,3 au profit d emodules d elangues à valider, en faveur d’une réelle diversité linguistique.


          • gnarf 18 décembre 2007 12:53

            Ca fait 7 ans que je vis a l’etranger...je peux toujours reconnaitre un Francais en moins de 5 secondes quand il ouvre la bouche pour parler Anglais ou Allemand. Les Francais ont un bon niveau en grammaire et connaissent sur le bout des doigts les pieges grammaticaux. Malheureusement ca n’est quasiment d’aucune utilite dans la communication orale. En 9 ans d’anglais, le document le plus moderne que nous ayions eu a ecouter fut une chanson d’Elvis Presley. A partir du Lycee, nous n’avons plus jamais etudie la conversation....seulement des bouquins et des articles de journeaux. Et c’est pour cela que les Francais n’osent pas adresser la parole en anglais. Nous avons appris des en-tetes de lettres, des Dear Sir et Dear Madam...quasiment pas de conversation vivante.

            Quand a vouloir debattre sur l’importance de la langue Anglaise, c’est aussi bizarre que de debattre pour savoir si la pluie doit etre autorisee en ete. La primaute d’une langue dans les echanges internationaux ne se decide pas par decret.


          • gloagf 18 décembre 2007 13:41

            Je suis d’accord avec vous pour dire que l’etude de l’anglais en France neglige la partie orale, mais il ne faut pas pousser le bouchon en disant que nous sommes les cancres europeens. En effet, cette place revient (et de tres tres loin) aux anglais comme l’ont dit certains commentateurs precedents.

            Ceux-ci ont deux ou trois ans d’apprentissage d’une autre langue que la leur (on apprends quoi en trois ans ?), et des dires memes d’une professeur de francais anglaise, ils ont un niveau pitoyable...

            Je suis toutefois d’accord pour dire que la france est le cancre europeen dans l’apprentissage de la langue anglaise.


          • Krokodilo Krokodilo 18 décembre 2007 13:41

            La discussion confirme bien que le vrai titre de l’article aurait dû être « La France : dernière de la classe en anglais », et de préférence suivi d’un point d’interrogation, car c’est très discutable.

            « La primauté d’une langue ne se décide pas par décret », apparemment pas non plus par une loi, car c’est en catimini, dans la honte, que l’anglais est devenu obligatoire à l’école (sauf exceptions). Or, il n’est ni indispensable à la vie, ni la seule langue internationale. C’est seulement dans certains métiers, ou plutôt à certains postes de certains métiers qu’il est indispensable, c’est-à-dire pour peu de monde. Au nom de quoi fait-il donc l’imposer aux enfants ?


          • gloagf 18 décembre 2007 13:43

            Je suis d’accord avec vous pour dire que l’etude de l’anglais en France neglige la partie orale, mais il ne faut pas pousser le bouchon en disant que nous sommes les cancres europeens. En effet, cette place revient (et de tres tres loin) aux anglais comme l’ont dit certains commentateurs precedents.

            Ceux-ci ont deux ou trois ans d’apprentissage d’une autre langue que la leur (on apprends quoi en trois ans ?), et des dires memes d’une professeur de francais anglaise, ils ont un niveau pitoyable...

            Je suis toutefois d’accord pour dire que la france est le cancre europeen dans l’apprentissage de la langue anglaise.


          • Krokodilo Krokodilo 18 décembre 2007 13:45

            gloagf,

            « cancre européen » ? Vous ne pouvez nous comparer à des pays comme la Finlande ou la Suède qui ont totalement abdiqué devant l’anglais, qui l’utilisent à l’université ou dans l’étiquettage alimentaire je crois, et voeint leur langue décliner (perte du vobulaire scientifique faute d’actualisation). Qui voudrait passer dix ans à apprendre le suédois ? C’est la vitalité de la langue elle-même qui est menacée quand on abdique devant les injustices de l’anglais. Et n’oublions pas que si le français a pris une baffe dans l’Union européenne, c’est à l’hégémonie de l’anglais qu’lele le doit...


          • Hermes esperantulo 18 décembre 2007 14:00

            La france cancre europeen en anglais ?, des statistiques je vous pris, alors que justement selon ETS, les francais sont dans le peloton de tête dans l’anglais commercial et continuent à progresser d’années en années.

            après pour les autres qui en a vraiment besoin d’apprendre une langue étrangère, là encore aucune statistique.


          • bifluor bifluor 18 décembre 2007 18:40

            « La france cancre europeen en anglais ?, des statistiques je vous pris, alors que justement selon ETS, les francais sont dans le peloton de tête dans l’anglais commercial et continuent à progresser d’années en années. »

            Pas besoin de statistiques !! Il suffit de vivre à Londres où à peu près tous les pays de la terre sont représentés. Français et Italien sont les plus mauvais en Anglais et il n’y a pas besoin de faire de statistique ou quoique ce soit pour le comprendre.

            Je ne dit pas que les Français sont les plus mauvais en langues étrangères, en revanche soyez sûr qu’en Anglais nous sommes minables et moi le premier quand je suis arrivé en Angleterre... La France est dans les derniers pays européen en Anglais sans aucunes hésitations.

            J’ai travaillé pendant 1 an et demi à Londres dans des sociétés d’études de marché (4 différentes entreprises) où il y avait en moyenne 25 nationalités différentes. Et bien ça n’a jamais loupé. Les Français sont les derniers en terme de compréhension, accent et dialogue. Je croise très souvent des gens en Angleterre qui ont une licence d’Anglais ou même une maitrise et qui sont incapable de tenir la moindre conversation... Franchement ça ne fait pas sérieux.

            De toute façon les remises en question en France ça prend beaucoup de temps. Il suffit juste d’anticiper...

            Je trouve juste déplorable que par exemple les pays de l’est qui ont moins de moyen pour l’éducation soit bien meilleur que nous en Anglais.

            Ou alors c’est une histoire de QI ? En effet la France apparaît classé en 19ème position derrière l’Espagne. Il y a combien de pays en Europe déjà ? smiley


          • skirlet 18 décembre 2007 21:15

            « Ca fait 7 ans que je vis a l’etranger...je peux toujours reconnaitre un Francais en moins de 5 secondes quand il ouvre la bouche pour parler Anglais ou Allemand. »

            Ca fait 16 ans qu je vis à l’étranger et je peux toujours reconnaître un Russe ou un Ukrainien qui ouvre la bouche pour parler français ou anglais... Et alors ? Qu’est-ce que ça prouve ?

            « Quand a vouloir debattre sur l’importance de la langue Anglaise, c’est aussi bizarre que de debattre pour savoir si la pluie doit etre autorisee en ete. »

            En continuant sur votre métaphore, tout le monde n’est pas censé être mouillé par cette pluie. Certains ne comptent pas sortir, d’autres ont pris la météo et changé leurs plans, d’autres encore avaient les parapluies et les coupe-vents... Mais la situation actielle est absurde : on commence à mouiller les enfants abondamment et de plus en plus tôt, soi-disant pour les habituer à la pluie.


          • skirlet 18 décembre 2007 21:17

            « En effet la France apparaît classé en 19ème position derrière l’Espagne. »

            Quelle autoflagellation...


          • Hermes esperantulo 18 décembre 2007 23:08

            19EME il sort d’où le chiffre et il indique quoi ??????


          • 5A3N5D 18 décembre 2007 15:23

            @ Ægidius Rex,

            « Mais voilà, le cours magistral, ça fatigue et c’est peu gratifiant. »

            On n’attendait plus que vous pour nous livrer la « bonne » méthode. Déception. L’histoire du prof qui a peur de perdre son prestige devant l’élève, quelle profonde ânerie (pour rester poli.) Et le cours magistral reste encore le cours le moins fatigant qui soit, au risque de vous déplaire.


          • Halman Halman 19 décembre 2007 10:55

            Aegidius Rex, c’est n’importe quoi.

            "Quand un élève achète un cours particulier, par exemple, il se laisse embobiner par un professeur qui va le mener par le bout du nez et ce, parce qu’il n’aura pas le réflexe d’exiger ce dont il a besoin.

            Si, par exemple, vous achetez un cours particulier de latin :
            - 1) exiger que la relation de maître à élève soit abolie.
            - 2) À aucun moment le professeur n’est habilité à poser une question, seul l’élève a ce droit, et c’est logique puisque c’est lui qui paie.
            - 3) le professeur lit la phrase, la traduit et la commente au plan grammatical
            - 4) et il parle ainsi pendant toute la durée du cours pendant que l’élève, à son choix, prend ou non des notes en l’écoutant."

            Comment peut on poser des questions dont on ignore l’existence du sujet ?

            Je retrouve là le travers de nos profs. Ils attendaient que l’on pose des questions, mais des questions sur quoi ? Sur quelque chose dont on ignore même l’existence.

            Dire que l’élève doit poser des questions sur ce qu’il a besoin est aberrant. Il doit donc poser des questions sur un domaine dont il ignore tout, comme ça, par divination suprème. Mais s’il connait le sujet, alors pas besoin de prof.

            C’est impossible.


          • Hermes esperantulo 18 décembre 2007 13:54

            Bon des le départ l’article commence mal : « les français les plus nuls les dernier », tiens bizarre je croyait que les USA n’apprenaient pas d’autre langue, que les japons, les chinois, les coréens, certains peuples africains étaient bien pire que les pays de l’UE. Donc non les français ne sont pas les plus nuls en langue. En plus où sont les études, la statistique montrant cet état de fait, aucun lien de la part de l’auteur, seulement des témoignages allant dans le sens de la nullité des français, alors qu’il existe aussi pleins d’autres témoignages allant dans la supériorité des français en langue. Un témoignage dit « nous serions » tiens du conditionnel, donc on n’en est pas sur d’être les derniers

            Après dans la suite de l’article à l’enseignement des langues doit être fait dès le plus jeune âge. Pas obliger il suffit qu’en université on ait un bon programme de langue comme dans les études de commerce ou hôtellerie internationale, ou prof de langue avec 6mois par immersion linguistique dans un pays étranger pour remonter le niveau et qui reste actuellement le meilleur moyens pour l’apprentissage des langues ( source ETS).

            Alors un des points qui peut être vrai dans cet article est que dans certaines formations universitaires les langues soit bien mal apprises. Mais dans ses branches qui en à vraiment besoin d’apprendre les langues, là aussi absence de statistique. Quand on regarde le commerce, ça marche du tonnerre les langues ; car la statistique règne en maître et tout ait fait pour optimiser l’apprentissage en enlevant tout ce qui ne sera pas utile dans le milieu professionnel concerné plus tard, et en plus l’apprentissage ne s’arrête pas à la fin de l’université elle continue durant toute la vie professionnelle.

            Donc dommage pour cet article, ne décrivant pas assez suffisamment précis des faits qui ne sont en fait que dans quelques domaines particuliers.


            • Krokodilo Krokodilo 18 décembre 2007 14:12

              Désolé pour les fautes de frappe dans les messages précédents, j’étais pressé.

              « Quelques années, quelques mois pour certains, et ils auront des responsabilités et besoin de manier à la perfection au moins une langue étrangère. »

              On ne manie déjà pas sa propre langue à la perfection, alors une langue étrangère... De même qu’on sous-estime complètement la difficulté de l’étude des langues étrangères, la plupart des gens surestiment très largement leur niveau en anglais (puisque c’est de ça qu’on parle !), déjà bien beau si on arrive à un niveau moyen... Pour un niveau fluent, il faut des années d’immersion linguistique. Faute d’utiliser une échelle de zéro à dix, ou la récente échelle du CERCRL, on discute dans le vide. Ce n’est pas pour rien qu’une telle échelle est de création toute récente et que les premières vraies études l’utilisant se font encore attendre... Le domaine de la communication mondiale est le lieu d’une féroce lutte territoriale entre langues internationales, à coups de lobbying, de milliards (British Council, Alliance française, Russki Mir, Instituts Confucius, Instituts Goethe).

              Je ne sais pas si nous sommes les plus mauvais, mais nous sommes à coup sûr les plus cons, car nous finançons nos adversaires, et payons à leur place une télévision en anglais (French 24), ainsi que tout un tas d’autres soutiens à l’anglais qui n’en demandait pas tant... Dans toute situation de colonisation se trouvent des « élites » qui devancent les désirs de leurs maîtres et trahissent leur propre langue, rien de nouveau sous le soleil !


              • del Toro Kabyle d’Espagne 18 décembre 2007 14:31

                J’abonde dans le sens de Krokodilo : le titre me semble factuellement douteux.

                En Espagne, c’est pas mieux du tout ! Même Zapatero est parti lancer une campagne de soutien (financée, cela va de soi) pour l’apprentissage de l’anglais (entre autres) en accordant notamment des aides pour les plus de 25 ans.

                Le français s’est complètement fait éclipser par l’anglais et de l’allemand (en plus, le français était enseigné sous le franquisme ; ça laisse une image old school...)


                • Hermes esperantulo 18 décembre 2007 14:43

                  en haut de l’article il est écrit temoignages, donc cela n’est pas une source de verité absolue, donc automatiquement le titre au sujet des francais nul en langue étrangère n’est pas une verité abolue sachant qu’il s’agit d’un article de temoignages CQFD


                  • del Toro Kabyle d’Espagne 18 décembre 2007 16:55

                    @ Esp

                    On va pas quand même lui demander de se transformer en institut de sondage, instituts qui savent bien pondre ce qu’il faut quand il faut ...

                    Sur un plan qualitatif, c’est recevable et certainement intelligible.


                  • seespan 18 décembre 2007 17:40

                    @ esperantulo

                    Tu dois encore avoir le liens vers les resultats statistique au toeic. La france etait au 6eme rang sur 29 pays de memoire.

                    Ce qui est logique :

                    1 Nous avons un tres bon systeme d’education

                    2 Le français est relativement proche de l’anglais ( moins que les langues germanique mais beaucoup de mot transparents )

                    3 La france est prés d’un pay anglophone ( l’angleterre ) ce qui facilite les stages et vacances linguistique.

                    Il est donc logiquement impossible que les Français soit mauvais en anglais. Ce que confirment les resultats du TOEIC, examen qui fait reference sur le marché du travail.

                    Ps : pas le temps de rester je viens de reçevoir mon iliad et je veus la tester smiley


                  • Halman Halman 19 décembre 2007 11:05

                    Arthur, et comment on devine que flower ça veut dire fleur ?

                    Par transmission de pensée ?

                    C’est comme les gens qui nous disent qu’il n’y a pas besoin d’apprendre l’italien pour comprendre l’italien.

                    Ah bon.

                    Je leur ai pris quelques mots en exemple pour leur prouver le contraire.

                    Pour eux certains mots avaient une signification évidente, et pour moi une toute autre qui n’avait rien à voir.

                    Arivederci, c’est vachement évident que ça veut dire au revoir.


                  • armand armand 18 décembre 2007 18:22

                    Bizarre - ces témoignages sont des réactions disparates qui ne correspondent pas à la réalité. C’est quoi cette histoire de petit chien pour apprendre l’anglais à vingt ans passé ? Depuis près de vingt ans j’enseigne l’anglais en fac, étant moi-même un ’native speaker’, et je trouve mes étudiants très acceptables.Les quelques erreurs de syntaxe ou de grammaires ne nuisent pas à la compréhension de ce qu’ils disent ou écrivent, et de toute façon, in situ, ils sont aptes à communiquer au sein d’une entreprise anglophone. Comprendre ou rédiger un rapport, participer à une réunion, eh bien ça exige bien plus d’anglais livresque que de discuter avec des potes anglophones dans un pub. Sinon il n’y aurait pas tant de milliers de Frenchies à Londres. On peut effectivement critiquer l’accent (encore que... chez une fille c’est absolument charmant), mais quand vous constatez que la quasi-totalité des étrangers qui travaillent à New York écorchent l’anglais plus méchamment encore... Et puis, point important, on oublie que la phonétique du français est très éloignée de celle de l’anglais, alors que les langues germaniques sont nettement plus compatibles. Un étudiant français, à moins de le faire vivre dix ans en pays anglophone, n’aura jamais les facilités de prononciation d’un étudiant nordique. Inversement, rares sont les anglo-saxons qui prononcent correctement le français.


                    • gnarf 18 décembre 2007 18:28

                      Bon, ba voila, comme d’habitude les problemes sont eludes.

                      Hop, tours de passe-passe...en France on n’a aucune chance de resoudre les problemes. Parlez d’un probleme quelconque et vous aurez toujours :
                      - 1 tiers des gens qui nient qu’il y ait le moindre probleme.
                      - 1 tiers des gens qui retournent le probleme a l’envers en utilisant une faiblesse dans votre expression.
                      - une minorite qui va vous provoquer jusqu’a pouvoir dire : « si vous n’etes pas content, allez voir ailleurs, bon debarras ».


                      • gnarf 18 décembre 2007 18:38

                        J’ai personnellement subi des profs qui avaient une methode d’enseignement vraiment horrible.

                        Il s’agissait de commenter des textes extremement ennuyeux et anciens, avec des interrogations recurrentes portant sur des points de grammaire et de concordance des temps peu rencontres dans la vie courante. Ces enseignants meprisaient cordialement tout ce qui peut venir d’outre-atlantique et tout ce qui date d’apres les annees 50.

                        Pour avoir une bonne note il fallait etre capable d’employer des expressions alambiquees et pompeuses, des « paradoxically enough » qui dans la conversation font rire les Anglais bien evidemment. J’ai passe quasiment 9 ans sans JAMAIS ouvrir la bouche, puisque ces professeurs prenaient un malin plaisir a ridiculiser ceux qui faisaient une erreur.

                        L’anglais est de loin mon pire souvenir scolaire.

                        Ces professeurs etaient reputes et enregistraient des cassettes video a l’intention de la formation des futurs professeurs d’anglais.


                      • Kookaburra Kookaburra 18 décembre 2007 20:01

                        A Armand : « Inversement, rares sont les anglo-saxons qui prononcent correctement le français. » Pour exactement la même raison ! Question d’habitudes orales, la façon de former les sons dans la bouche. Ces habitudes orales s’imprègnent des la petite enfance et sont difficilement contrôlables, d’où le phénomène de l’accent. Comme les habitudes orales d’un français sont très différentes de celles d’un anglophone l’accent et d’autant plus audible. On peut trouver cet accent agréable ou désagréable mais le fait reste que la prononciation anglaise est difficile pour les français et inversement. L’italien est plus facile pour les français et l’allemand pour les anglais.


                        • Bacalhau 18 décembre 2007 20:26

                          La France est à la ramasse une fois de plus...

                          J’ai fait une fac de langues vivantes avec des CM dans un amphi de 200 élèves comment voulez-vous travailler l’oral dans des conditions pareilles ? En TD il n’y avait qu’un monologue du professeur, aucun dialogue étudiant-Prof.

                          Mes années de Lycée en Anglais ont été faites dans des classes de plus de 35 élèves, si on divise les 55 minutes par élève, on arrive à un temps d’expression orale ridicule... Au lieu de corriger cela, on supprime les postes de Profs en Anglais, Espagnol. Le capes de Portugais a été supprimé récemment. On fait de la pure gestion économique alors que le critère majeur devrait être la qualité de l’enseignement.

                          L’Espagne reste ce que j’ai vu de mieux, il existe des « écoles officielles de langues » (publiques)où l’on enseigne une dizaine de langues. Pour 50 euros l’année, 2 fois 2 heures par semaine après le boulot, pendant 5 ans vous apprenez une langue étrangère. Pour y avoir enseigné, leur niveau est extraordinaire et les lauréats sont très recherchés sur le marché du travail, malheureusement nous ne verrons jamais cela en France... La Finlande restera toujours loin devant !


                          • Hermes esperantulo 18 décembre 2007 20:36

                            si c’est la statistique qui permet de savoir et pas l’experience personnelle, une statistique c’est le toeic de ETS qui indique que la france est dans le peloton de tête et pas en dernier, par contre un jour peut être par le test europeen des langues on saura pour tout le monde et la tous les concepts personelles s’ éfondrerons pour donner enfin la verité sur les langues


                            • skirlet 18 décembre 2007 21:08

                              L’article se contente de répéter les clichés habituels. Quelle étude précisément classe la France parmi les derniers ? J’ai vu une étude qui la met en 6e place parmi les pays européens, ce qui n’est pas mal. Les cancres, ce sont les Britanniques, mais il est « incorrect » d’en parler...


                              • Lil_Pims 18 décembre 2007 21:14

                                Je m’etonne de voir que personne ne releve le fait que depuis quelques annees, il est devenu obligatoire dans des sections linguistique de valider son diplome en passant un semestre dans un pays etranger (LEA< LLCE). Stage a l’etranger obligatoire vous dis-je !

                                Oui l’enseignement scolaire est utile et necessaire, en sortant du lycee (pour autant que nous ayons portee un certain interet a l’apprentissage de la langue, ce qui est loin d’etre necessaire) nous possedons toutes les bases et connaissances necessaires. La ou ca peche c dans la pratique. A mon premier sejour en Angleterre, avec d’autres francais. lors des conversations j’etais paralysee par l’angoisse de mal faire, de mal dire, d’etre jugee. Idem a la fac lors qu’il fallait faire des presentations devant mes camarades.

                                Quelle ne fut pas ma surprise de constater que je parlais parfaitement l’anglais le jour meme de mon arrivee lorsque je suis partie faire l’assistante, en etant totalement immergee et sans possibilite de faire la francaise ou personne ne m’aurait compris. Plusieurs constats se sont imposes a moi :

                                1) bacheliers et etudiants en langue ont une connaissance appronfondie de la grammaire et de l’ecrit en general

                                2) nous manquons de pratique et de confiance en nous

                                3) le francais lamda est refractaire a toute imposition. Le fait meme de dire « c obligatoire de savoir parler anglais de nos jours » suffit a refuser categoriquement de faire le moindre effort.

                                4) a moins d’en avoir une utilite de tous les jours, l’anglais tel qu’enseigne a l’ecole suffit amplement.

                                5) si vous desirez reellement vous ameliorer il est evident qu’il faudra le faire soi-meme (voayges, cours supplementaires, ecouter lire : perso j’ai commence par faire des trad de John Lenon a 8ans)puisque l’education est sous equipee et nous manquons cruellement de moyens, des classes bcp trop nombreuses, les profs n’ont pas les moyens de s’occuper de tous le monde

                                6) les anglais se disent qu’ils n’ont pas besoin d’apprendre une quelconque autre langue et que c’est aux autres pays de faire des efforts, resultat a 18 meme en etant dans des filieres specialisees (a moins d’etre dans des colleges prives extremement reputes) ils ne baragouinent un francais dignes d’un enfant de 5ans et ont aussi des lacunes immenses dans leur propres grammaire. J’ai meme eu des eleves qui n’avaient aucune gene a me dire qu’ils ne prevoyaient pas de passer des vacances dans des pays ou l’anglais n’est pas la langue officielle...

                                Bref c’est bcp de bruit pour rien. Ceux dont le metier necessite une connaissance appronfondie en ont fait le choix et reagissent en consequences par leur propres moyens. Les autres se contentent de pouvoir etre compris et ca leur suffit bien.

                                Et puis pour ceux qui pensent que les espagnols ou les italiens parlent mieux que nous, je demande des exemples !

                                PS : a fait deux ans que je suis au Quebec, et je puis vous assurer que malgre le fait d’etre la seule province francophone au milieu de cette masse anglophone, nombreux sont les refractaires a l’anglais, refusant obstinement a parler en anglais ou bien ne parlant qu’un anglais bien pauvre et avec des accents encore pire que ceux des frenchies ! Franchement, nous sommes loin d’etre les pires.


                                • Hermes esperantulo 18 décembre 2007 23:12

                                  tiens au passage il parait que dans le canda dans les grandes villes il existe diversent langues cohabitant, mais comment elles cohabitent, par l’anglais par le regroupement de comunautés, ect ???


                                • Lil_Pims 18 décembre 2007 23:24

                                  Les deux en fait.

                                  Il y a quelques annees, les immigrants optaient directement par l’anglais pour parler entre eux. Maintenant on sait qu’apres quelques temps sur le territoire et en restant au quebec ils favorisent le francais (qui est plus ou moins obligatoire niveau scolaire).

                                  Ils recourent aussi aux regroupement communautaires, chaques pays possedant ses propres lieux (maison de l’espagne, maison du mexique) ou il suffit d’aller pour etre introduit a la vie de sa communaute etc. et regroupement communautaire au niveau des lieux de vie (je vis actuellement ds le quartier portugais, a quelques pas du quartier italiens, lui meme non loin du quartier indien.etc.) avec resto, marches, boutiques specialises.


                                • Gilles Gilles 19 décembre 2007 10:24

                                  Lil Pims

                                  J’ai étudié un an au Québec et ce que vous dîtes est vrai.

                                  Cependant, parmi les étudiants francophones, tous, je dis bien tous, parlaient bien anglais.

                                  Les anglophones Québequois parlaient français, mais refusaient de le parler publiquement, même en dialoguant dans un groupe de francophones. En fait, se sont eux qui se sentaient comme dans un village assiégé et faisaient tout pour préserver l’anglais dans leur vie quotidienne. Au besoin en étant sectaires et refusant de se mêler trop intimement aux francophones ou évitant au possible de fréquenter les quartier francophones. D’ailleurs ce n’est qu’après 7 mois que j’ai découvert que certains parlaient français très bien, mais ils l’avaient caché pour pas que je m’adresse à eux en français... ;trop fun !

                                  Par contre, pour ce qui est des anglophones hors Québec, aucun, mais aucun ne parlait plus de trois mots de français, alors qu’ils l’on étudié des années au lycée et vivait depuis 2 à 3 ans à Montréal. Ils étaient par contre plus ouverts sur le monde francophone du Québec bien que ne voyant pas la nécessité d’apprendre la langue puisque l’anglais leur suffisait amplement dans leur vie quotidienne.

                                  La maitrise d’une langue en appel à la curiosité et à l’obligation pour communiquer


                                • Asp Explorer Asp Explorer 19 décembre 2007 07:44

                                  Oh non, c’est pas vrai, encore ces maudits espéranteux ! Mais iront-ils jusqu’à pourrir de leurs bavardages sectaires les sujets traitant de langue de veau ou de capote anglaise ?


                                  • Aleks 20 décembre 2007 02:29

                                    un article sur les langues, tiens, j’étais sûr d’y retrouver ce « maudit » pseudo-diabolique Asp qui ramène sa fraise ;)

                                    Pour info, c’est normal que les esp-istes (pas seulement les asp-istes) interviennent, c’est un sujet sur les *langues* touchant un des clichés les plus répandus et les plus injustifiés et faux ! Je pense que les autres lui ont déjà bien tordu le cou.


                                  • Aleks 20 décembre 2007 02:35

                                    Attention, un point important, je ne sais s’il a déjà été abordé : il ne faut pas confondre compétence linguistique et accent.

                                    C’est vrai, je le reconnais, les Français ont un accent pourri, très souvent, quand ils parlent anglais ou par hasard d’autres langues, mais ça veut pas dire qu’ils le parlent mal ! Voir par ex. l’intervention de Philippe Starck aux EUA. http://www.ted.com/index.php/talks/view/id/197

                                    Accent n’est pas compétence en langue ! On peut parler très bien une langue, mais avec un accent pourri, c’est pas incompatible, la preuve : les Français !

                                    Pour le reste, je crois que Krokodilo et Skirlet ont bien tordu le cou à ce préjugé infondé, qui est un des grands prétextes à auto-flagellation des Français.

                                    Voir aussi http://e-d-e.org/spip.php?article90&lang=fr pour un contre-argumentaire complet


                                  • Gilles Gilles 19 décembre 2007 10:12

                                    Moi j’étais très bon en langue lors des deux premières années d’enseignement, la curiosité aidant. Ensuite, je suis devenu nul du fait des cours soporifiques dans des classes de plus de trente élèves dans lesquelles on ne parle jamais la langue que l’on apprend

                                    Par contre, par la suite, je suis devenu quadrilingue en voyageant, et assez vite en plus avec de la volonté et l’obligation d’apprendre pour communiquer.

                                    Sinon, l’auteur dit ;

                                    « Nous serions désormais derniers en Europe pour les langues étrangères »

                                    Je ne crois pas ! Regardez les anglais, ils sont bien pire que nous et je sais de quoi je parle, j’y ai habité. Ils ne maitrisent que très rarement une autre langue, et pire, ne voient aucun besoin d’en apprendre. On doit être juste avant derniers....


                                    • Halman Halman 19 décembre 2007 10:40

                                      Il est certain qu’avec des profs d’anglais qui rendaient les cours aussi assomants que des boites de somnifères et qui nous passaient des disques des comiques Beatles pour essayer de nous interresser, on en retire juste quelques phrases dont on comprend à peine le sens, vite oubliées quelques années après.

                                      Et quand on met dans un cv « anglais scolaire », les employeurs de rigoler bien évidemment.

                                      Quant à l’allemand, seuls ceux qui avaient fait un peu de latin y comprennaient un peu quelque chose.

                                      Des profs qui se contentaient d’anonner des phrases avec un accent totalement incompréhensible, dont il fallait deviner la signification par transmission de pensée me semblait il.

                                      Zewaindozizopen. Aïegotetiketetoraïde

                                       ????


                                      • Hermes esperantulo 19 décembre 2007 11:14

                                        Tiens comme je le disais, un article de temoignages, et bien en commentaire pleins de temoignages inverses


                                        • Traroth Traroth 19 décembre 2007 16:23

                                          Je pense qu’il y a de fortes disparités dans l’enseignement des langues, en fait. Quand je lis qu’en faculté, l’enseignement des langues se pratique avec des « vignettes » ou qu’on n’étudie plus que des articles de journaux, je suis sidéré. Lorsque j’étais étudiant, on avait un labo de langues, 6 heures d’anglais par semaine (dont 4 de labo), et en l’espace d’un an, j’étais passé de mon 6 au bac à un niveau plus qu’acceptable. J’étais capable de soutenir une conversation courante, y compris au niveau de la compréhension orale. A la fin de mes études, je maitrisais le vocabulaire courant et l’anglais informatique. C’est toujours une question de *moyens*, en fait. A quand une généralisation des labos de langues ?


                                          • Aleks 20 décembre 2007 02:37

                                            je recopie mon commentaire à un meilleur endroit

                                            Attention, un point important, je ne sais s’il a déjà été abordé : il ne faut pas confondre compétence linguistique et accent.

                                            C’est vrai, je le reconnais, les Français ont un accent pourri, très souvent, quand ils parlent anglais ou par hasard d’autres langues, mais ça veut pas dire qu’ils le parlent mal ! Voir par ex. l’intervention de Philippe Starck aux EUA. http://www.ted.com/index.php/talks/view/id/197

                                            Accent n’est pas compétence en langue ! On peut parler très bien une langue, mais avec un accent pourri, c’est pas incompatible, la preuve : les Français !

                                            Pour le reste, je crois que Krokodilo et Skirlet ont bien tordu le cou à ce préjugé infondé, qui est un des grands prétextes à auto-flagellation des Français.

                                            Voir aussi http://e-d-e.org/spip.php?article90&lang=fr pour un contre-argumentaire complet

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