Votre titre lui-même est déjà dans l’erreur : les derniers de la classe sont les anglo-saxons !
Assez de masochisme à la française : nous ne sommes ni plus mauvais, ni plus débiles, et n’avons pas de méthodes pédagogiques pires en langues vivantes, le problème des langues est tout autre.
Pour le reste, sachez qu’il n’existe AUCUNE étude scientifique sur le niveau moyen en langues étrangères dans tel ou tel pays. Toutes ces spéculations ne sont basées que sur les sondages d’Eurobaromètre. les seuls résulats d’une certaine pertinence sont ceux de tests comme le Toefl ou le Toeic et leurs équivalents, mais ceux-ci ne portent que sur une population particulière de formations supérieures ET motivés pour progresser en langue, ne général l’anglais.
En outre l’apprentissage précoce des langues se résume à l’anglais obligatoire (sauf rares exceptions), c’est -à-dire qu’on est passés dans l’indifférence générale de la diversité linguistique à l’école à une mesure totalement autoritaire où on choisit à la place des parents la langue que vont étudier leurs enfants.
Le vrai débat est celui de l’anglais : quelle est sa légitimité comme lingua franca ? faut-il l’imposer sans loi, sans débat, comme dans la première république bananière venue ?
D’accord avec Conrad, l’apprentissage précoce des langues n’est nullement indispensable, aucune étude n’a prouvé son intérêt sauf pour se faire l’oreille à la musique des langues, et pour ça, une initiation linguistique large et non spécialisée dans une langue est sudffisante : apprentissage comapratif de phrases dans diverses langues et alphabets européens, pas de spécioalisation précoe dans l’anglais ! et au secondaire, il faut assouplir, faire disparaître la distinction LV1,2,3 au profit d emodules d elangues à valider, en faveur d’une réelle diversité linguistique.