Bonjour,
L’article commence pose plusieurs questions intéressantes.
Pour les Master 2, je dois avouer que j’ai parfois été choqué par certaines pratiques, dont la plus rocambolesque à ma connaissance est celle d’avoir transformé en début d’année un M2R(recherche) en un M2P(professionnel) juste pour (tenter de) lui donner une meilleure consistance avec un stage bateau à trouver au 2ème semestre (alors que la matière et les intervenants n’avaient pas une optique professionnelle immédiate). Le Père Ubu n’était pas loin lors de cette prise de décision c’est clair...
Quant à la sociologie, je reconnais à cette discipline d’éminentes qualités et je ne cesse de les louer tant elles me servent de temps à autre pour décrypter le monde qui m’environne.
Cependant, je ne puis qu’appuyer votre démonstration en confirmant que les 4/5 de la population hantant les bancs de la fac de socio (du moins au tout début de l’année) sont des touristes à part entière ! C’est de l’expérience personnelle datant d’il y a quelques années certes, mais restant toujours d’actualité au vu de vos chiffres et observations.
De plus, les sciences humaines sont celles qui sont le plus touchées par le manque de débouchés intéressants sur le marché du travail et paradoxalement ce sont celles qui sont le plus opposés à comprendre que le partenariat public-privé pourrait être une porte de sortie pour toutes ces cohortes de futurs chômeurs. L’exemple récent du refus presque dogmatique de la loi sur l’autonomie des universités en est une flagrante démonstration.
Cordialement