Je crains qu’en voulant faire tout et son contraire, dans le désordre le plus absolu et avec quand même une bonne dose de flemme (notre fierté nationale et notre valeur la plus incrustée),nous n’arrivions qu’à un très mauvais résultats : avoir dans notre beau pays beaucoup d’étangers peu ou mal adaptés, assez mal disposés à notre égard,et bien décidés à traire la vache jusqu’à épuisement (facile à vérifier si vous connaissez ne serait-ce qu’une personne travaillant dans un service social).
La vieille conviction française qui persuade encore beaucoup de nos concitoyens, « j’arriverai bien à ce que ce soit les autres qui payent, et pas moi », va devenir très illusoire dans un pays qui à mon sens se balkanise à grande vitesse, et où les franco-français ne seront pas la minorité la plus efficiente, ni la plus soudée.
Quand au difficile problème de notre ami sénégalais francophile, je lui donnerais un moyen de sortir de son dilemme : s’il est un étudiant de qualité, pourquoi ne se propose-t-il pas à des pays comme les USA, la Grande- Bretagne, le Canada et l’Australie,qui recherchent des étudiants de valeur ?
S’il n’est pas un étudiant de grande qualité, il est certainement plus rentable pour lui de rester au pays des Doits de l’Homme ( ça c’est nous !) et, sans jamais oublier d’attirer à intervalles régulier l’attention sur son sort, de s’investir dans des groupes qui oeuvrent au développement des pays de continents lointains où il n’existe pas encore d’universités, donc semblerait-il, le Senegal.
Je fais le premier pas, je pousse le premier cri:pays riches et égoïstes, aidez à la création d’une université au Sénégal, pour qu’enfin les étudiants sénégalais arrêtent de souffrir !